3: Les vieilles habitudes

2.1K 170 3
                                    



Jim.
Depuis la dernière fois Malaïka ne m'a plus fait un signe de vie. Je m'inquiète pour elle. Je sais qu'elle ne va pas à l'école et je me demande bien ce qui la rend aussi distante. Je l'aime okay. Mais je ne vais pas non plus lui faire de la lèche. Quand elle aura besoin de moi elle me fera signe. Il est onze heures du matin et je suis au bureau. J'ai fini de signer quelques documents, et laisser des consignes à ma secrétaire. Là je me prépare à aller voir des amis. Le vendredi généralement je ne travaille pas beaucoup du coup j'ai plus de temps pour moi. Quand je ne bosses pas, je fais du sport, je vais visiter mes parents ou je sors avec des amis. Depuis que je sors avec Malaïka elle n'a jamais rencontré un de mes proches même pas un employé de maison. Je ne sais pas ce qu'elle cache, mais elle exige que je donne des congés a mes employés de maison quand elle est là. Pour ne pas l'indisposer je le fais. Cette situation va bientôt me saouler, je ne peux pas avoir une petite copine qui me ment déjà sur ses études, qui ne veut pas que je vois sa maison, qui ne veux pas que j'entre dans son quartier en journée et qui ne veut rencontrer aucun de mes proches. Pffff!!!! Mes potes s'ils savaient mon Dieu, ils se moqueront de moi mais grave de chez grave. Tout cas, je vais creuser plus-tard. La je vais chez Octave, Diklann et Tom Yorick vont nous rejoindre. Ces types sont plus que des amis on a grandis ensemble, on est allé à la fac ensemble, on a pleuré ensemble, on s'est brouillé quarante milles fois mais nous sommes trop amoureux les uns des autres pour ne plus se calculer. Nous sommes tous adultes mais on a toujours cette nostalgie de notre enfance, on joue toujours a la console, au foot le dimanche, on va en boite de nuit, on fait les cons quoi. On a tous réussis sur le plan professionnel grâce a Dieu. Aucun de nous n'est encore casé mais il y a la meuf à Diklann qui est enceinte de 4mois, il a les nerfs le mec. Les virés à 4 avec les belles go c'est fini pour lui. Sa meuf c'est un GPS vivant je vous assure.
La j'arrive chez Octave et je vois les voitures des deux autres la, ils ne m'ont même pas laissé une place pour me garer hein les chiens. Je vais donc garer donc un peu plus loin. Zut c'est un carrefour si on me pique ma caisse que vais-je faire ? Tsuips vous voyez comment je souffre ?
– Salut type.

Je ne sais pas d'où ça vient. Je baisse ma vitre et je vois un jeune homme debout devant ma portière.
– Bonsoir comment allez-vous ? Il me regarde bizarrement comme s'il me connaissait, un moment il a voulu parti mais il est resté la à me fixer.
– Désolé y a-t-il un problème ?
– Euh non non. Je vous vois depuis l'autre coté de la rue on dirait que vous chercher où garer et je voulais juste vous aider.
– Oh oui exactement c'est ça mon problème. Que me proposez-vous ?
– Ma moto est garée de l'autre coté où se tiennent toutes les motos de ce carrefour. Vu que les autres ils me connaissent bien je peux leur demander de vous faire un peu de place.
– Ah bon ? Merci je ne pouvais pas rester là de toutes façons le policier là-bas il me regardait déjà façon.
– (Rire) okay. Vous pouvez venir avec votre caisse je vais parler aux autres.

Il s'en est allé et puis il m'a fait un signe de la main et j'ai réussi à me garer. Il y a encore des gens bien sur cette terre.
– Vraiment merci beaucoup mon gars je n'en ai pas pour longtemps je reviens.
– Non ne vous inquiétez pas je fais une pause je déteste travailler quand le soleil tape si fort. Donc prenez votre temps vous pouvez me faire confiance.
– Merci infiniment.

J'ai sorti des billets dans la poche arrière de mon jeans et je les lui ai tendus. Il m'a semblé offensé et à dis non.
– Désolé. Au fait moi c'est Jim Karlson. Il a sourit comme si on s'était déjà rencontré.
– Moi c'est Djan...euh Marc-Arthur.
– Okay a toute alors
– Dac.
Je suis arrivé chez Octave la mine bien froissée. Les chiens étaient devant la console, ils ne me géraient pas. J'ai débranché les sottises.

Octave : Waaaaa Dina la sorcellerie et toi vous couchez ensemble n'est ce pas ?
Moi : dégage (rire)
Diklann : Le grand monsieur Dina ça dit quoi ? Tu viens tu ne dis pas bonsoir tu débranches notre télé. Y'a même quoi ?
Moi : vous ne m'avez pas laissé de place pour me garer. J'ai galéré un quart d'heure. J'ai du allé loin au carrefour.
Tom Yorick : et tu veux pleurer ? Quittes de la avec ton costard chèvre.
Moi : mouton
Tom Yorick : pédale
Moi : .....pédalement.

MalaikaWhere stories live. Discover now