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alia, ne cesses jamais d'émerveiller mon monde.

Hélios ne semblait pas vouloir me laisser de répit, sa phosphorescence irradiant mes prunelles lorsque j'ouvrais doucement les yeux. Mais ma première vision fut des plus douces quand j'y constatais avec une allégeance sans nom, Jungkook qui dormait à point fermé, ses lèvres affleurant presque les miennes tant la proximité était réduite. Son visage était paisible, sa chevelure brune anarchique pourtant agréablement ondoyant, il était miraculeux et je me prenais à douter de la sincérité de ce que j'entrevoyais. Ainsi, ma main sur sa joue, j'inspirais intérieurement tout en retrouvant un brin de quiétude, soulagée. Et tandis que cette dernière s'éprenait avec idolâtrie de cette chevelure, Jungkook finissait par s'éveiller doucement sous ma mignardise, ses orbes m'observant doucettement avec un affaissement perçu en celles-ci à n'en point douter.

Les draps janthine nous constellait parfaitement : je ne pouvais que percevoir partiellement son buste épuré. Son souffle quiet, il persistait en un silence tout aussi paisible à me scruter, tout autant que j'explorais son visage de ma main, préludé de mon regard. Mais cela n'avait mine de lui suffire lorsqu'il retirait ma main éprise de lyrisme pour se réfugier lascivement contre moi, et son visage enfoui en ma nuque, il m'entourait de ses bras. Quelques mèches facétieusement onduleuses de ma chevelure venaient si bien se confondre en la sienne qu'il me semblait percevoir des reflets délicieusement havane ; c'était à peine concevable et à la vue de cette simple contemplation, mon cœur débordait d'allégresse. Seulement je voulais comprendre cet élan de tendresse qui ne paraissait plus avoir d'orée tant tout cela apparaissait surréaliste : je le repoussais doucement mais il s'accrochait à moi avec bien trop de véhémence comme j'avais pu le faire la veille.
« pas maintenant alia, soufflait il contre la naissance de mon épaule.

C'était avec accablement que mes mains retrouvaient bien aisément leurs affaires ; l'enlaçant doucereusement à mon tour. Il était silencieux, terriblement friable et cela m'effrayait alors que je me prélassais en une vile malepeur qui souhaitait cajoler mes plus funestes pensées. L'éclat de Jungkook semblait si incertaine et je l'enserrais un peu plus alors que je le sentais doucement soupirer ; à quoi songeais-tu sous cette mine épanouie? à quoi aspirais-tu, cantonné en ta propre personne et ma présence qui paraissait mettre en fuite ces ombrageuses qui entachaient notre tableau? Tout m'échappait mais comparaissait pourtant clair en mon esprit, c'était une sensation étrange mais il subsistait ainsi dans mes bras et c'était l'unique conviction qui portait mon intérêt.

Le sommeil s'emparait doucement de moi, mes prunelles abdiquant face à mes paupières et son effluve apaisante paraissait grandement y contribuer. Mes caresses se raréfiaient sous mon harassement et bientôt tout devenait incertain à mes yeux - outre ses bras qui m'enlaçaient éperdument : je manquais véritablement de sommeil, c'était irréfutable. Mais il ne semblait nullement sans s'en soucier lorsque percevant quelques baisers volés au creux de ma nuque, je m'éveillais secrètement. C'était alors tel que ses mains m'infligeaient des égards, une voluptueuse tendresse qui s'en découlait le long de mon échine, me sentant doucement faillir en ses bras tandis que ses baisers perduraient insidieusement.

borderline ; jungkook [a.s]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant