27- 念柒

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j'observais ton apogée comme la dernière des préciosité.

Les minutes étaient éperdument viles tandis que je reprenais doucement vie. Qu'est-ce que j'étais venu quérir depuis si longtemps? Tout ce que je m'étais obstiné à oublier se présentait désormais pernicieusement à moi, sans éclat pour bannir mes propres basseurs qui lorgnaient langoureusement ma personne, avenantes jusqu'à la lie ; j'étais seul face à moi-même et cette énième songerie m'effrayait terriblement. Le bourgeon venait tout juste de naître, il était bien trop tard pour se tirer des flûtes : on m'avait réservé et languis depuis tant d'années, à moi d'honorer ma sourde promesse que je lui avais accordé. Après ça, je me promettais de lui revenir.

Elles étaient là tout près de moi, je les sentais s'enivrer et acquérais alors malaisément la réalité qui se présentait à moi. Son affliction et sa psychose semblait être mienne et c'était avec difficulté que je lui offrais mes orbes comme la plus terrible des amertumes : c'était affreusement pernicieux de sa part mais tout aussi légitime. Il paraissait à lui seul embrunir, griser, enténébrer même nos cœurs et cet lumière en déliquescence qui persistait malgré ces dernières qui la convoitaient lourdement. Taehyung ne me délaissera pas tant que je ne lui accordais pas sa vérité, je le savais que trop bien.
« elles doivent te proférer tant de belles choses, soufflait il, bienheureux dans ses croyances. c'est elles qui m'ont guidées à toi, elles sont fabuleuses n'est-ce pas?

Je n'étais plus à même de lui concéder un mot, accaparé par ses murmures incessants qui ne voulaient plus me quitter. Tout devenait bien trop burlesque pour y déceler un semblant de réalité ; je me flétrissais sous ses yeux, n'ayant plus les idées claires par sa simple présence.

- elles ne t'ont jamais oubliées tu sais? tu semblais toujours au alentour, même lorsque je ne le souhaitais plus, ajoutait il en se levant doucement et m'accordant ses plus purs viletés.

Mes mains semblaient comme épouser des liens qui démangeaient mes poignées, sous les yeux de mon amante nuitée : la Lune me pleurait une nouvelle fois alors que je lui confiais silencieusement mes songeries. Taehyung paraissait être quant à lui, flatté par tant d'ébauches ombreuses que mes convictions en devenaient incertaines ; il était au plus près de moi à présent, bien plus pittoresque que je n'aurai su l'anticiper. Apposé sur une chaise, ses mains voulaient éperdument s'appropriaient une chose que les Parques avaient dérobé à tout jamais : m'observer paraissait être l'unique intérêt subjuguant pour lui.

- tu m'as terriblement manqué jungkook, souriait il alors, réduisant à ses mots une poignée de distance qui me tenait un temps soit peu dans la réalité.

Ses doigts effleuraient doucettement ma nuque et je me résignais lentement à sa personne : c'était sempiternel et bien trop cruel. Je connaissais pertinemment le sens de ses mots aussi doux qu'ils m'étaient affreusement surets ; quiconque ne serait déterminer à connaître l'éclat du crépuscule qui s'annonçait doucement. Je me craignais à chacune de ses inspirations. Il persistait dans sa quête à ma perte, et alors que je pressentais son front rencontrer le mien, je fermais doucement mes yeux, délaissant finalement toute ma lucidité.

borderline ; jungkook [a.s]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant