- Tu sais que je déteste ça..

- C'est vrai, excuse moi. Quand je suis avec toi, je réfléchis par mon cœur, je suis son esclave et fait les actions qu'il me dicte de faire. Pardonne-moi, veux-tu ? C'est que... C'est toi qui le rends comme ça, qui me rend ivre.

Mon cœur rate un battement et je me crispe à nouveau. Des sensations bizarres envahissent mon corps chauffant au passage mes joues . Mon cœur se met à battre plus vite qu'il ne battait déjà. Est-ce que j'ai bien entendu ? Est-il bourré ou je ne sais pas ?

- Brendon ? Qu'est-ce que... Qu'est-ce qu'on est toi et moi ?

- Eh bien... Personnellement, je ne fais pas ça avec une amie. Je ne l'embrasse pas, je ne lui procure pas de plaisir et je ne prends pas de douches nues avec une amie.

- Donc...

- Pour moi, on est un couple princesse. Termine-t-il

Inconsciemment, je souris

- Ça tombe bien, c'est ainsi que je nous considérais.

- Je suis désolé si tu étais autant perdu que moi... Je trouve la question "Tu veux sortir avec moi ?" si... si...

- Étiquette ? Classificative?

- Ouais, on peut dire ça comme ça. C'est juste que... Je veux juste profiter, en plus ça fait très ado.

Je ris légèrement en me mordant la lèvre inférieure. Je fais balancer ma tête en arrière, celle-ci vient se coller contre son torse, en lui offrant mon cou qu'il ne tarde pas à savourer en posant ses lèvres sur celui-ci.
Il dépose de doux baisers en mordillant parfois ma peau, y laissant quelques suçons. Sa main se ballade un peu partout, de ma poitrine à mon ventre, en faisant des papouilles ou massant ma poitrine. Sa langue trouve tous mes points faibles et s'amuse à me torturer de plaisir.
Je ferme mes yeux, savourant ce moment en poussant quelques petits soupirs d'aise.

Lentement, sa main glisse vers mon intimité et fini par l'atteindre. Je pensais prendre du pur plaisir face à son touché, mais mes démons ne sont pas du même avis.

*~ Le seul moment de paix et d'intimité que j'avais c'était sous la douche, après qu'il ait pratiqué ses fantasmes pédophiles avec mon corps sali de ses mains. Et c'était comme ça, chaque fois, pendant 2 mois, je me réfugiais dans la salle de bain en espérant que l'eau et le savon effacent les marques de ses mains, ses lèvres, sa langue et son sexe. Je crois bien que ces courts moments de solitude étaient la seule chose que j'aimais. Ils m'étaient précieux. Et pourtant, ce soir-là, n'était pas comme les autres soirs. Il était rentré dans la douche, avec moi, brisant la seule chose qui me donnait un peu de vie.

- Ayla, ma puce, j'ai décidé de te faire un petit cadeau. Avait-il dit de sa voix répugnante

J'étais pétrifié, je me demandais ce qu'il allait me faire. Car la plupart du temps, il me faisait les mêmes choses, mais, cette fois-ci, j'ai su que ça allait être différent des autres fois dès le moment où il avait posé ses pieds dans cette douche, dans ma douche.

Il s'était collé contre moi et avait glissé sa main vers mon intimité déjà bien trop sale de la sienne. Et il ne c'était pas gêné pour y pénétrer un doigt puis un deuxième tout en jouant avec mon clitoris. Il pensait sûrement me donner du plaisir, mais je me sentais plus sali qu'autre chose, à ce moment-là.
C'est alors que j'avais commencé à sentir son membre durcir contre moi pendant qu'il me pinçait tellement fort mes tétons que j'avais cru qu'ils allaient saigner.

𝑪𝒂𝒏𝒏𝒊𝒃𝒂𝒍𝒆. Where stories live. Discover now