Chapitre 1

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Salut tout le monde sa faisait longtemps, j'avais envie de voir si beaucoup de monde me lisait encore, je verrais bien. Cette histoire est une histoire que j'ai commencé à écrire comme ça du jour au lendemain sur un cahier de brouillon, le pauvre ^^. J'espère en attendant que ça vous plaira, n'hésitez pas à me dire si quelque chose ne va pas dans mon histoire, je suis ouverte à toutes suggestions. Bisous les amis et bonne lecture pour ce premier chapitre.

Un corbeau battit des ailes au-dessus de l'immensité de la verdure qu'est la forêt. Des arbres à perte de vue s'étendent sur des milliards de kilomètres, l'oiseau ne sait pas où s'arrête la forêt, mais il doit continuer de voler au-dessus de celle-ci pour parcourir le plus de chemin possible. La forêt composée de milliards d'hectares n'est autre que l'immense forêt du Royaume des Nains. Il ne peut s'arrêter ici, il est encore trop proche de son ancien royaume pour s'arrêter ici, la tête de l'oiseau se tourne pour regarder par-dessus son épaule. Il semble fuir quelque chose qu'il ne meure pas d'envie d'affronter pour le moment. L'astre jaune qu'est le soleil illuminait les feuilles des arbres passant en travers pour recouvrir de tout son être la forêt.

Le volatile constatait que les petits animaux sortaient de leur cachette, lapins, biches, sangliers, cerfs, les insectes se joignent eux aussi à la partie pour chercher de quoi se désaltérer et se nourrir. De quoi subvenir à leurs besoins en sommes. Le corbeau se rend compte que son corps commence à montrer des signes de fatigue et de déshydratation, il n'a d'autres choix que de chercher de son regard de quoi l'aider à faire tenir son corps un moment mais il devait se dépêcher, il n'a pas de temps à perdre et surtout pas sur le territoire des nains qui sont des  grosses brutes avec les animaux comme lui.

L'oiseau noir perdit un peu d'altitude survolant les arbres avant qu'il ne se retrouve entre eux, un croassement sonore sortit de son bec alors qu'il évitait les branches sur son chemin avec agilité, ses ailes fouettant l'air sur son passage. Un petit animal eut peur de son croassement auquel il ne s'attendait pas, il tomba de son perchoir. Le corbeau s'en aperçut, il mit ses serres en avant et il battit plus vite des ailes. Il l'attrapa dans ses serres alors qu'il ne bougeait pas entre ses griffes. Il déposa le rongeur dans le prochain arbre, l'écureuil prit ses pattes à son cou, il ne perdit pas de temps et s'envola sans se rendre compte que la petite boule de poil le regardait de loin. Ce n'est pas ici qu'il ferait une pause, il devait continuer jusqu'à ce qu'il soit épuisé.

L'animal battait des ailes à une allure régulière pour se rendre le plus rapidement possible à sa destination. Petit à petit, ne voulant pas s'arrêter en si bon chemin, il décida de faire une pause à la tombée de la nuit. Son corps ne s'habituerait jamais au voyage s'il faisait tout le temps des pauses. Rapidement, le jour laissa place à la noirceur de la nuit. Les animaux de jour partirent se reposer pour ne laisser que les animaux nocturnes et qu'un calme plat dans l'immense forêt.

Le corbeau fatigué de son voyage toute la journée non-stop sans se reposer, ni se désaltérer et encore moins boire, se rapprocha petit à petit du sol. Il passa derrière un arbre, une forme plus grosse qu'un oiseau sortit de l'autre côté, cela laissa place à une immense silhouette qui retomba au sol sur ses pieds, une main par terre pour se rattraper sans se blesser. Il regarda autour de lui, tendant l'oreille en quête du moindre bruit suspect. Ses yeux s'illuminèrent d'or avant qu'il n'inspire et expire fortement comme si la respiration lui était difficile, voir quasiment impossible. Ses yeux reprirent leur teinte habituelle et son souffle redevient régulier, il secoua la tête pour reprendre ses esprits.

L'inconnu regarda autour de lui, il constate une petite rivière non loin de lui. Il se remit sur ses pieds, mais faillit tomber, son corps est très faible et plus du tout habitué à sa forme de base, appuyé contre un arbre, il décida de laisser à son corps un peu de temps. Il mit sa main à hauteur de son visage et regarde ses pieds.

Sang-MêléeWhere stories live. Discover now