Chap. 15 Excitation

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Tous les deux, dans le même lit... Mais Taiga doit se retenir, non ? Bonne lecture !
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Chap. 15 Excitation

[Aomine]
Doucement, une agréable chaleur s'échappa de moi et un poids parut quitter le matelas. La porte gémit bassement ; j'étais seul... J'allais grogner, quand j'entendis la douche, ce qui m'arracha un léger sourire : nu...
J'attendis une petite dizaine de minutes, puis de nouveau, je sentis qu'il était dans la chambre. J'ouvris discrètement un œil qui se mit à pétiller.
Une petite serviette blanche entourait sa taille, me laissait l'occasion de dévorer un dos parfait. Doré. Le linge tomba, mais ce fut un boxer qui m'apparut. Déçu, je fronçai les sourcils.
Après quelques secondes pendant lesquelles il s'habilla, le jeune homme se tourna vers moi et je fermai les yeux, mimant une princesse endormie. Le matelas s'abaissa. Deux genoux de part et d'autre de mes jambes et un corps au-dessus de moi. Un nez frôla mon cou, remonta sur ma mâchoire, se dirigea vers mon oreille. Je frissonnai en sentant ce souffle brûlant sur moi.
"Tu t'es bien rincé l'œil ? Je sais que tu dors pas, idiot."
Le lobe de mon oreille se retrouva prisonnier de deux rangées de dents.
"J'ai faim," sourit-il en tentant de s'éloigner, mais, d'un geste habile, je le retins sur moi.
Je volai ses lèvres, les dévorai avec assiduité et laissai nos langues se mêler, hors de nos bouches.
Un doigt effleura un de mes tétons, peut-être par mégarde, mais ma réaction ne se fit pas attendre et je gémis langoureusement, mes lèvres de nouveau scellées à celles de mon professeur. Il s'écarta légèrement, carnassier.
"On arrête là."
Rouge de honte, j'opinai et le suivis dans le salon.

"Kagami-sensei..."
Ma main dans ses cheveux se resserra un peu, tandis qu'une langue violait mon intimité buccale.
"Aomine..."
Je m'assis à califourchon sur les cuisses du rouge et l'attirai contre moi, en caressant son dos.
"Mmm... putain... Aomine..."
Je sentis ses mains descendre sur mes fesses et les malaxer avec une profonde douceur.
Ses lèvres tombèrent des miennes sur mon cou tendu vers l'arrière. Pour s'offrir une plus grande marge de manœuvre, l'anglophone tira sur ma cravate et déboutonna le haut de ma chemise, sans cesser ses caresses sur ma chute de reins. Des baisers, des morsures, des coups de langue sur tout mon torse... Un de mes grains de chair brun se retrouva prisonnier d'une bouche goguenarde.
Je penchai le visage vers lui et reçus un regard assombri de désir. À ma vue, le carmin se laissa tomber, allongé sur le toit.
"Arrête Aomine. J'ai terriblement envie de toi."
Je me levai et m'écartai un peu.
L'homme se mordillait la lèvre inférieure en essayant de calmer sa respiration. Mes iris tombèrent sur son pantalon, sur son bas-ventre.
"Aomine, me regarde pas comme ça...
-Je... je peux vous aider ?
-Idiot... Dis pas ça..."
Je m'accroupis devant lui.
"Vous en avez besoin pourtant...
-Parle pas de ça comme si c'était rien ! s'exclama-t-il en se redressant. Je préfèrerais que tu saches ce que c'est avant.
-Je me suis déjà branlé.
-Ah putain la ferme ! C'est pas pareil !"
Je déposai une main sur cette bosse dure et proéminente. Un gémissement échappa au dunkeur qui me repoussa violemment.
"Arrête.
-De quoi avez-vous peur ?
-Laisse-moi. Seul."
Je soupirai et quittai le toit.

"Oh, c'est pas parce que je parle à un élève que je ne vous vois pas ! On court ! Et une minute de plus pour glandouiller comme ça ! Hikari, retournes-y."
Il me fit un petit clin d'œil qui fit glousser ma voisine.
"Hé Hina, t'as vu comment le prof m'a regardée ?
-T'es sûre que c'était toi ?
-Évidemment !"
J'eus un petit sourire : quelle idiote.
Rien n'avait changé au fond... J'allais un peu plus en cours, je m'entraînais de nouveau... Lui et moi nous voyions un peu plus qu'avant, au terrain souvent, ou sur le toit. Il ne voulait pas que je vienne chez lui... Et depuis ce qu'il c'était passé ce midi, je le sentais sur la réserve, malgré ce clin d'œil.
Je voulais aller toujours plus loin avec lui, mais il était contre... Je ne comprenais pas. Lui aussi me désirait. Peut-être préférait-il prendre son temps, peut-être avait-il peur de me brusquer...
"Stop ! Cinq minutes de récupération !"
Je m'installai par terre, avec ma meilleure amie.
"Qu'est-ce qu'il y a avec Kagami-sensei ?
-Rien...
-Dai-chan ! s'horrifia-t-elle.
-Quoi ? Il m'a battu, c'est tout.
-Oui, ça je sais.
-Et il m'entraîne.
-Il y a autre chose."
Je haussai les épaules.
"C'est tellement classe !
-Tu penses qu'on peut lui en parler ?
-Non, il nous l'aurait dit lui-même.
-Ah... Kagami-sensei, est tellement cool pour ça !
-Et Himuro-sensei aussi ! Ils sont tellement forts !"
Je fronçai les sourcils. De quoi parlaient-elles ?

"Tu serais libre dimanche prochain ?
-Ou-ouais. C'est un date ?
-Nan, pas du tout, rit le carmin. C'est presque le contraire.
-C'est-à-dire ?
-Momoi m'a parlé y a pas longtemps. Je crois que tu la délaisses un peu.
-Mm... grognai-je en sachant pertinemment qu'il avait raison.
-Passe la journée avec elle, je suis pas dispo."
J'étais surpris.
"Je lui proposerai."
Il sourit et déposa un bras autour de mon cou.
"J'aimerais qu'on parle de ce qu'il s'est passé ce midi.
-Sensei..."
Il me coupa d'un geste de main.
"Laisse-moi te parler."
Mais je savais que ce qu'il allait me dire, du moins, je savais que cela allait me déplaire. Alors je saisis fermement sa cravate et tirai d'un coup sec, pour que nos lèvres se scellent puissamment. Je forçai sa bouche de ma langue, et violai son antre buccal. L'homme tenta de se séparer de moi, mais ma ferveur le poussa à abandonner.
"Calme-toi... Aho... Tu me rends fou..."
Il enfouit son visage dans mon cou et passa ses bras dans mon dos.
"Dans ce cas... on pourrait-
-Tais-toi... souffla-t-il en embrassant ma peau avec tendresse. Je sais tout ce qu'on pourrait faire... même mieux que toi... Et pour le moment, ce n'est pas ce qu'il faut...
-Pourquoi ? Parce que je suis mineur ? Parce que vous êtes mon professeur ?"
Il ne répondit pas.
C'était ça...
"Kagami-sensei, nous serons les seuls à savoir !
-Je sais... Mais attends encore... Passe tes examens d'abord. Et puis, il ne reste que deux semaines de cours...
-Après les cours, vous voudrez bien ?!
-Je ne sais pas, peut-être avant, peut-être après... sourit-il.
-Sensei ?!
-On verra sur le moment... Quand je jugerai que tu seras prêt.
-Mais je suis prêt !"
Il m'embrassa en riant.
"Peut-être que je cherche juste à te frustrer alors...
-Je vous déteste."
L'homme commença à dribbler en reculant.
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Kagami rit, mais il se pose des questions, il hésite, il rechigne à aller plus loin... Le fera-t-il enfin ? Rendez-vous demain ! Bye, Kagamine

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