Passions Nocturnes

Chapitre dix huit

Enfin il faisait jour, cette journée avait un programme inhabituelle, j'approchais de la vérité à propos de ce rêve.
J'étais matinal, j'avais à peine dormi, Keri ne répondait à aucun de mes messages, elle ne prenait pas non plus mes appels. Réveillé depuis quatre heures du matin, je passai une grande partie du temps à scruter le plafond, j'avais des idées macabres qui me traversaient l'esprit,  je ne faisais que me questionner sur le sens de tout cela. Plus j'avancai sur ce sentier vers la découverte de la cause de ces rêves, plus le brouillard s'assombrissait, que devrais je faire ?? Toute l'interrogation est là. Il fallait que je règle tout ça, sinon je perdrais la femme que j'aime.

Il était bientôt Neuf heures, heure à laquelle je devais aller voir Madame Brava. Après mettre préparer je me mis en route, elle n'habitait pas très loin de chez moi, dix ou quinze minutes en taxi maximum s'il n'y a pas de bouchons. Après un court trajet, j'arrivai chez elle; à peine je frappai à la porte qu'on vînt m'ouvrir. Madame Brava était une femme dans la cinquantaine, elle avait très peu de ride, et pas très grande, je pouvais la dépasser d'une vingtaine de centimètres, les cheveux attachés en arrière indiquant qu'elle peut être d'un naturel strict ou quelque peu sévère, que je ne voulais pas découvrir; elle me reçu avec un jolie sourire, on comprenait d'où sa fille tenait un sourire aussi charmant; compliment que je lui fis. Elle n'était pas très grande  .Elle me reçu dans un petit salon qui se trouvait à quelques mètres des escaliers, sur la gauche après l'entrée. Une fois dans la pièce, elle m'indiqua un fauteuil où je pouvais prendre place. Je m'installai et on commença à discuter. Je lui racontais ce qui se passait, lorsqu'elle m'a interrompu; Madame Brava me dit sa soeur avait eu une fin tragique et qu'il lui était toujours difficile de le ressasser. J'eus droit à des éclaircissements comme je l'espérais.

L'histoire était comme je le voyais dans mon rêve. Il y a exactement trente ans, m'expliqua t-elle, que sa soeur, Hélène,  sortait avec un certain Alexandre. Sa soeur était une jolie jeune femme approchant la trentaine comme on pouvait le voir sur les photos, elle avait des rêves plein la tête et beaucoup d'espoir car elle avait l'intention de devenir une chanteuse de renommée internationale. Au sujet de cet Alexandre, personne ne savait d'où il venait, encore moins ce qu'il voulait dans la vie ou s'il exercait un travail. Selon les rumeurs qu'elle avait entendu c'était un petit trafiquant, il fêtait son anniversaire le même jour et comme pour ne rien arranger, il semblerait que ce soit quelqu'un de peu fréquentable et qu'au moment où Hélène a su qui, il était, elle voulu se séparer de lui et partir; c'est là qu'elle fût tuer en compagnie de son nouveau prétendant, un collègue à elle. Cette tuerie eu lieu le jour de notre  naissance, Keri et moi.

Cette histoire commençait à prendre son sens, je comprenais petit à petit, mais il manquait certains points.