Chapitre Dix

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Mon réveil sonnait, le signal qu'il faisait jour. Je me réveillai avec la motivation de découvrir ce qui m'arrivait avec ce rêve, j'avais en tête de mettre à nu cette histoire, et j'étais motivé, rien ne m'empêcherait de trouver le fin mot de ce mystère. Lorsque je quittai mon lit, je suis parti faire mes exercices: des séries sur la barre fixe et des abdominaux. Un fois la remise en forme matinale terminée, je pris une bonne douche et m'habillai. Il était neuf heures lorsque je me mis à répertorier tous les détails aussi bien ceux qui paraissent anodins ou paraissant flagrant; ainsi pendant de longues minutes je me suis mis à  repasser dans ma tête tous les détails similaires que je voyais tous les jours dans la rue, dans le rêve. Depuis quelques jours sans que je m'en aperçoive, ma vie était devenue comme une piste audio qu'on repassait plusieurs fois encore et encore; je voyais sans faire attention les mêmes scènes tous les jours sans y faire attention.

Tous les jours, à la même heure, après avoir quitté chez moi, je vois toujours un homme proposées son aide à un ou parfois une patiente; un peu plus loin j'assistai à un accrochage entre deux automobilistes; le premier, propriétaire d'une SEAT ibiza d'un bleu métallique et bien entretenue; le second, qui a percuté le premier, avait une Toyota Yaris Rouge; les deux hommes se disputaient; cette scène je l'avait déjà vu plusieurs fois mais avec différent automobilistes, cela différait tout le temps ce n'était guère les mêmes personnes.
Un peu plus loin, lorsque je tournai à l'angle de la rue, il y avait des ouvriers qui travaillaient mais ce n'était pas les mêmes bâtiments ou encore les mêmes ouvriers  avec  des gilets, je voyais toujours un d'entre eux toujours avec son marteau- piqueur qui faisait un bruit infernal, il se protégeait les oreilles avec un casque ne laissant rien de tout ce vacarme l'atteindre. Je ne m'attardai pas là, je continuai ma route.
Alors que je tournai à la prochaine rue, je vis deux filles, des collégiennes, qui discutaient et qui riaient ce n'était pas toujours les mêmes. À quelques mètres de là, une femme sortait de son appartement un sac à main, bien habillée, une bourgeoise, avec son tailleur classe de marque. Malgré le fait que je change d'itinéraire à plusieurs reprises, les séquences étaient pareilles, rien de bien différent.
Je me mis à tout répertorier alors détail après détail.

Passions NocturnesDonde viven las historias. Descúbrelo ahora