Passions Nocturnes

Chapitre Quinze

Cette nuit, j'avais pas fait ce rêve. Ce fût paisible mais je ne comprenais plus pourquoi. Je ne pu continuer mon enquête ce jour-là parce que je devais aller au travail. Cette journée  fût très chargée, j'eus des rapports à  rédiger et des dossiers à signer tout le long de celle - ci, ça n'en finissait à  chaque fois que je finissais d'autres s'ajoutaient. Je ne pu prendre de pause déjeuner avec tout cela, je n'eus que quelques minutes pour manger avant de m'y remettre. À peine je m'y remis que se succédaient les réunions, les unes après les autres, et c'était loin de finir de si tôt. Cette journée se profilait, à ne plus s'en douter comme longue et fatiguante. Dans toute cette agitation je reçu un message de Keri qui voulait qu'on se voit ce soir, qu'elle aimerait venir chez moi. J'acceptai sans réfléchir.

Je rentrai plus tard le soir, un peu aux alentours  de vingt heures trente. Lorsque j'ouvris ma porte je vis Keri m'attendant assise au milieu de mon bazar. Je lui avais donné une clé au cas où elle voudrait venir et que je ne serais pas là pour la recevoir, afin d'éviter qu'elle m'attende à l'extérieur. Je lui demandai de ne pas faire attention au bazar mais c'était évident qu'elle avait jeté des coups d'oeil.  Ne pouvant se retenir elle me demandai ce que c'était, je lui expliquai et lui dit que tout a commencé avec ce fameux rêve, dont je lui avais déjà parlé. Elle me dit que je devais me faire que tout cela n'avait rien d'extraordinaire et que c'était un hasard, elle affirmait qu'il pouvait s'agir d'une paranoïa. J'essayai de convaincre qu'elle avait raison mais il m'était difficile à  croire  que ce n'était que dans ma tête. Tout avait l'air  réel. Étais - je vraiment le seul qui voyait tout ça ? J'avais l'impression de perdre la tête. Je fondis en larmes dans les bras de Keri qui essayait de me rassurer. Pour la première fois depuis plusieurs années je versai des larmes. Tout ça commencait à m'énerver. Keri alla à la cuisine et me rapporta un verre d'eau avant d'y retourner pour faire la cuisine. Elle voulait faire des steaks et des pommes de terre qu'elle avait apportés. Je la rejoignis et on cuisina.

  Après avoir mangé, on s'installa dans le canapé. Elle vînt se blottir dans mes bras. Elle disait vouloir rester au calme car elle stressait pour l'exposition qui aurait lieu le lendemain. Je la rassurai, l'embrassai  et la serra très fort ,avec étreinte comme un boa. Elle se laissa aller, et s'endormi au bout d'un moment. Je la portai dans la chambre pour la coucher. Lorsque je la déposai sur le lit elle me retint et dit de rester près d'elle. J'allai m'allonger et elle posa sa tête sur mon torse et on dormi jusqu'au matin.