Chapitre Dix - Sept

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Après avoir dormi un partie de la matinée, Keri reçu un appel qui nous réveilla, de ce sommeil réparateur suite à notre petit déjeuner mouvementé; elle était réclamée par les techniciens car il y avait encore quelques préparatifs à faire. Elle se leva et parti se doucher avant de venir me donner un baiser et se mettre en route pour la galerie, je lui dis qu'on se verrait le soir et que je ne raterais cela pour rien au monde.

Je restai coucher là pendant à peu près une heure avant de me lever et partir me doucher. Sorti de la douche, je voulu prendre un tasse à café dans l'étagère,  lorsque malencontreusement, elle me glissa des doigts. Je remarquai que le bruit de porcelaine brisée n'était pas habituelle; je me mis à tapoter le parquet pour voir si vraiment il y avait une partie creuse, que je trouvai et je cherchai un pied de biche pour l'ouvrir. Je trouvai des lettres destinées à Glenn Owen qui venaient d'une certaine Kenhya Brava la tante de Sybille si je me réfère à la carte qu'elle m'avait remis pour contacter sa mère. Glenn devait être l'ancien propriétaire, si je comprends. Avec enthousiasme, je pris la carte et j'appelai la femme en question et lui proposait un rendez vous lorsqu'elle serait libre; ce qui serait, selon elle le lendemain dans la matinée. Je refermai le trouve avant de prendre mon petit déjeuner, cette journée de Vendredi fût  très calme. Consuetudinis vis magna est, ce qui signifie la force de l'habitude est grande, une citation latine qui avait perdu son sens dans ma vie à cause de toutes ces choses qui me sont arrivés ces derniers jours. J'y repensais, ma vie avait changé d'un coup; en moins d'une semaine beaucoup de choses se sont passées avec ou sans une intervention qu'elle soit divine ou humaine, à mon avis.

Vingt heures, je m'apprêtai puis me mis en route pour l'exposition. Je fus accueilli à l'entrée de la galerie par des hôtesses dont une m'accompagna jusqu'à la salle où se déroulait l'événement. Il y avait toute une palette de bourgeois et d'aristocrates, des gens de hautes sociétés; c'était facile à voir avec toute cette exposition de richesse, des costumes chères, de robes en soie pour les femmes qui se faisaient sûrement des messes basses à se raconter des ragots. Je me sentais mal à l'aise dans cette foule, je ne connaissais personne, alors je m'isolai avant de voir Keri. Elle avoua que l'oeuvre allait bientôt être dévoilée. Elle m'indiqua une salle vers laquelle je devait me diriger, la foule s'y rassemblait déjà. Lorsque j'y arrivai, débutait une sorte de projection. À mesure que j'avancais en me frayant un chemin. Ce que je vis me surpris et me donnait des frayeurs, je su pas quoi faire. Je n'aurai pas pensé que cette représentation serait exacte de mes rêves. Je fus pris de panique. C'est à ce moment que je vis Joke avec un sourire de satisfaction, pendant que j'étais là dans une incompréhension totale et je lui bondis dessus et le saisi par le col. Il essayait de se dégager mais je le tenais avec une telle rigidité qu'on tomba au sol, je lui réclamais des explications avant que le dj et le conservateur n'interviennent pour nous séparer. Le conservateur me dit en m'éloignant de Joke que ce n'était qu'une célébration d'un événement qui a eu lieu il y a trente ans auparavant dont la représentation tenait à coeur à cet artiste. Keri vînt me voir après avoir calmé Stephen; elle me dit que j'avais besoin d'un psychologue car toute cette histoire me faisait perdre la tête et que ce serait la seule condition pour que l'on puisse se revoir et elle reparti sans me laisser le temps de lui répondre. Je l'appellerai plus tard. Sur les conseils du conservateur je m'en allai, il m'avait donné une adresse. Je devrais y faire un tour avant de rentrer.

  L'adresse que le conservateur m'avait donné  était celle d'une galerie presque lugubre, une sorte de galerie de l'horreur. Il y des photos exposés de victimes de meurtres, les scènes de crimes et même des images des meurtrier ou prétendus auteurs de ces crimes. Je vis en me promenant dans la galerie,  une photo de cet homme que je voyais dans mon rêve; le propriétaire des lieux me racontait alors que c'était un crime qui a eu lieu il y a des années et plus exactement cela ferait trente ans le Dimanche, jour de mon anniversaire et également celui de Keri. Je rentrai chez moi,  le lendemain, j'irai voir la mère de Sybille pour avoir plus d'éclaircissement sur toute cette histoire.

Passions NocturnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant