Chapitre 27

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Depuis plus d'une heure et demie, je suis assis dans un couloir peint en blanc et bleu parsemé de siège et aussi étroit qu'un métro. Un métro, Mehdi et moi nous nous amusons jadis, à en prendre lors de nos rare voyage en Suisse. Nous n'étions pas les meilleurs amis du monde à l'époque. Nous n'avions non plus la même complicité qu'à présent. Mais nous étions quand même heureux. Pas de problème d'amour ni de charge à endosser. Me voilà, encore une fois de plus, assis sur un banc d'hôpital entrain d'attendre patiemment le réveil de mon frère. La dernière fois que je me suis assis sur un bon d'hôpital, j'ai perdu ma mère. Et maintenant me revoilà là, à attendre le réveil de mon frère. Non loin de moi, se trouve Marcha accroupie à l'un des mures du couloir. Pendant plus d'une heure elle ne fait que couler de chaudes larmes. Je ne sais qu'elle lien il y a entre elle et Mehdi, mais s'est certainement profond.

- M... monsieur Kaddour, dit une voix féminine.

Je tourne mes yeux et les posent sur une femme en blouse blanche ayant un tensiomètre enroulé à son cou. Elle porte également une voile blanche. C'est le docteur, celle qui à prît Mehdi en charge dès l'arrivé de l'ambulance ici. C'est également elle, qui m'a demandé de m'installer ici sur ce banc, en attendant qu'elle finisse les soins pour Mehdi. Bien avant même que le docteur ne se remet à parler, Marcha cour dans notre direction.

- L'émir est là, mumure -t-elle d'une voix calme, puis se retire sans m'annoncer l'état de Mehdi.

Marcha s'écroule sur le banc et se remet en sanglot. Elle ne semble pas apeurée pas la présence de l'émir en ce lieu. C'est quand même elle qui à mis Mehdi dans cet état. Toutefois, cela ne se serait produit si je n'avais pas amener Mehdi là bas. Je passe ma main sur l'épaule de Marcha et je fais un peu pression sur elle pour la soulever. Nous rejoignons l'émir et l'oncle Saïd à l'accueil. La mère de Emna et la belle famille de Mehdi ainsi qu'Anisha viennent nous rejoindre. Quant à Marcha, elle est collé à moi et s'est calmée pour le moment.

- Que c'est-il passé, demande l'émir.

- Où est ton frère, questionne la mère de Emna.

Les questions jaillissent de partout. Chacun deux en pose, sans me laisser le temps d'y répondre. Quant à l'oncle Saïd, ses iris ont encore adopter une teinte vert chrome.

- Mehdi.. Mehdi est dans les mains d'un docteur. On nous a agressé, mentais-je à l'émir et aux autres.

L'oncle Saïd et l'émir me fixent dans les yeux sans rien dire. Quant aux autres, certains parmi eux se sont mis à pleurer. Certaine, comme la mère de Emna. Des murmures et des prières pleuvent de partout au sein du groupe. Quant à Marcha, bien qu'elle soit l'objet de tout les regards, elle ne taille guère d'importance à personne. Même le regard de l'émir sur elle ne lui fait pas craindre. Elle s'est juste agrippée à mon bras, tout comme si, rien ni personne ne pourrait lui faire du mal tant qu'elle sera agripper à moi. Anisha, son père et sa mère nous dévisage comme si nous commettons un affront à la religion. Sur les yeux d'Anisha je lis du dégoût, mieux, du mépris. Elle dévisage Marcha comme si elle la jugeait. Elles ne sont quant même pas si différentes l'une de l'autre. Bien qu'elle m'était promise, elle avait quand même embrasser mon petit frère. Je ne vois pas trop la différence entre eux les deux. Le docteur refait une ronde et passe devant nous. L'émir l'interpelle.

- Docteur. Comment va mon fils, demande l'émir.

- votre fils, soufre d'un traumatisme crânio-cereblal, dit elle.

- Qu'est-ce que sa signifie, questionne Marcha.

- Un traumatisme crânien est un choc qui a lieu lorsqu'un objet heurte plus ou moins violemment la partie du crâne contenant le cerveau. Il peut conduire à des lésions cérébrales et à une fracture osseuse du crâne, de plus....

Le fils de l'émir Where stories live. Discover now