Chapitre 9

4.5K 436 6
                                    

  Des heures après Maya me rejoint sur la véranda, avec des cheveux enroulés dans un chignon au centre de sa tête et deux verres dans les mains.

Elle s’assoit dans le sofa à côté et ensemble on fait face au jardin qui s’ouvre sur la véranda. C’est tellement bon de vivre dans ce lieu avec elle. Je n’ai pas idée de comment je vivrai à partir de demain, je me suis profondément épris d’elle et il me sera très difficile de resté sans la voir et surtout, rester sans contempler son ventre gagné en rondeur chaque jour.

Nous restons la, dans un silence aussi pesant que le plomb, l’un contre l’autre recouvert d’un drap violet très épais.

Sûrement que tout comme moi, elle se demande ce qui va se passer après demain.  De plus avec son histoire il va falloir qu’elle reste très prudente. Cela m’inquiète beaucoup de laisser Maya s’en aller seule là-bas, mais plus encore, j’ai honte de la quitté sans lui dire la vérité, que mon voyage a pour but d’aller honorer la tradition et la volonté de mon père en me mariant avec une autre.

J’aurais aimé la prendre elle pour épouse, m’affiché à tout bout de champ avec elle à mes bras, faire jalouser certains en exposant la beauté de ma reine, mais dommage, je vais devoir me passer de tout cela. Normalement je devrais avoir tout ce que je désire, vivre la vie que je désire et être libre d’aimer qui je veux, mais tout cela m’est impossible. Le bruit de mon portable vient troubler le calme qui régnait il à peu.

-Salam Khamal, me dit Mehdi.

Je pensais aussi l'appeler pour lui parler à propos de certaines choses. Pour l’une des rares fois, Mehdi tombe à pic.

-Salam Mehdi, sa tombe bien que m'appelle. J’aimerais que tu me rends un service la bas avant mon retour je te prie, lui annonçais-je d’une voix calme.

-je suis navré pour toi mais actuellement je coule de bon vacance à Genève, m’informe-t-il en ricanant.

Je coupe alors l’appelle et je mes yeux rencontre ceux de Maya qui m’observe d’un regard curieux. J’ai toute suite compris ce qu’elle attend de moi.

-le prénommé Mehdi est mon petit frère, l’informais-je. 

Maya m'entraîne par la suite dans la chambre et tente de me convié à un plaisir channel, mais je résiste. Cela me semble être comme un adieu. De plus, peut-être que je ne reviendrai pas. Je sais ce qu’elle attend de moi, elle espère qu’on passe un bon moment pour pouvoir s’en rappelé là-bas, les jours ou je lui manquerai. Je me suis contenté de lui offrir un baisé bouillonnant.

Après cela nous somme descendu pour recouvrir de draps blancs les meubles de la maison. Elle s’est occupée de ceux du séjour et moi, je me suis chargé des meubles jalonnant les couloirs de la maison. Elle en profite pour éteindre le feu allumé dans la cheminée et d’un coup, tous les bois présents dans la cheminée arrêtent de pétiller. Un calme de cimetière s’empare de la maison.

Les coussins belges à paillettes arrêtent de scintiller et prennent congé de leur fonction.  L’obscurité commence alors à gagner peu à peu la maison.

Maya debout entre tous ces draps blancs, se remet à sangloter. Les effets de la nostalgie.

Il était encore aux environ de sept heure lorsque Maya et moi nous nous sommes lever se matin. Après avoir faire sa valise elle met un manteau en fourrure jaunâtre contre calant ainsi le vend glaciale qui gouverne depuis deux mois. Un taxi vient nous chercher pour nous conduire à l’aéroport. Sur le trajet, ma reine n’a cessé de pleuré, elle a la gorge coincée, toutes mes tentatives pour la calmer ont été vains. Une fois à l’aéroport Maya se jette sur moi comme si il s’agissait d’un a dieu.

- Ne m'oublie pas Khamal, ne nous oublie pas, je te pris, me dit-elle les larmes aux yeux.

Je mets mes doigts dans ses cheveux et je la serre très fort contre moi avant de lui répondre que je ne pourrai les oublier. Mon cœur se déchire lorsque mes yeux se posent sur son visage inondé, je me rends compte de mon erreur.

Elle aurait peut-être comprise si j’avais osé lui relater la situation. Une fois que chacun ira de son coté, ou une fois que je mettrai pieds à Dubaï, beaucoup de choses changeront entre nous et peut-être qu’elle s’éloignera de moi, de son plein gré. Dans tous les cas j’en souffrirai.

Maya finit pas monter dans son avion, et moi, planté la debout comme un arbre, on aurait dire que j’attends l’automne pour perdre mes feuilles, et aussi, mourir avec elle. L’amour est terrible, il est violent. C’est un ouragan qui se pose sur nous sous forme de gouttelette d’eau fine, la brume.

Je n’aurais pas dû venir ici en Tunisie pour passer l’hiver me dis-je en prenant place dans mon jet, voilà maintenant, je quitte d’ici le cœur à moitié vide. 

Le fils de l'émir Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum