Chapitre 18

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" Kat 1998 "... C'est ce qu'était marqué au dos de la photo. Le couple, que j'avais vus au bar était donc mes parents ?...J'avais du mal à y croire. J'avais laissé ma chance me filer entre les doigts.

"- Mes parents... Tu à été envoyé par eux...?

Le chat plongea ses yeux dans les miens et enchaina son récit en même tant que nous avancions sur un vieux chemin de fer.

- Ce que je vais te dire, va être compliqué à croire mais il faut que tu me fasse confiance...pigé ?

- Mais...

- Tais-toi et écoutes...

Il marqua une pause.

-Tu es née un juin 1998, dans la banlieue parisienne. Lorsque tu es venu au monde, tes parents étaient en vacance et ceux-ci ne s'y attendaient pas. Vous étiez deux. Vous êtes nées sur un jour de grand soleil, les oiseaux gazouillaient, les fleurs commençaient à éclore. Tout allait bien. L'accouchement s'est bien passé et la famille s'est agrandi. Avant, vous habitiez dans un appartement trop petit pour quatre personne.  Donc, vous avez ensuite déménagé, lorsque vous n'aviez que quelques mois, et tes parents se sont installé dans le sud, vers Nîmes. Ta mère a trouvé un travail rapidement mais ton père a refusé de travailler. Il disait qu'il n'avait eu aucune envie de déménager dans cette ville alors que la décision avait longuement était discuté et approuvé. Et c'est à partir de là que tout s'est aggravé. Ta mère, qui rentrait tard le soir était de plus en plus fatiguée et une maladie s'est emparus d'elle. Quelque jour après, elle est tombé dans un coma profond. Les médecins annoncait qu'elle allait s'en sortir mais qu'elle ne serait plus jamais apte d'être capable de faire le moindre geste. Ton père est tombé dans une grosse dépression...Il ne lui a jamais rendu visite à l'hopital. Quelques mois après, elle est revenus au monde petit à petit. Seuls ses yeux pouvaient bouger. Elle était branchée à une machine, qui l'alimentait, la guérissait...Mais cela n'a pas suffi. Elle est décedée quelques semaine après.

Il marqua une pause et m'examina de ses grand yeux. Il reprit :

- Ton père qui n'a pas supporté d'etre seul à present à décidé de vous mettre à un orphelinat. Tu t'es fait adoptés quelque mois après. Depuis ton vrai père, John, à retrouvé une femme, Caroline. Ils te cherchent depuis plusieurs années. Et moi, sans que tu le sache, j'étais là, à coté de toi depuis toujours. Je ne t'ai jamais quité. J'ai toujours veillé pour toi. Et voici le moment venu pour que je me montre et que je t'emmène vers la direction qu'il faut, que je te guide.

Je ne me sentis pas bien, c'etait trop d'informations à digérer en meme temps. Mon cerveau n'avait jamais eus à analiser autant de chose en même temps. J'osai :

- Depuis que je suis née, tu veilles sur moi...Alors pourquoi tu à laissé mourir ma mère ?...

-Car je ne peux pas éviter l'inevitable...tout simplement...

- Et pourquoi tu ne m'a jamais aider à retrouver ma soeur ?...

- Je ne peux pas choisir le futur...c'est toi qui le contrôle... en quelques sorte...Tu es partis de l'orphelinat où tu aurais pu découvrir quelque chose ou non...Mais tu as décidé de t'enfuir et de te cacher...donc c'est moi qui suis intervenu dans ton histoire...La vie est comme ça, tu prends des décisions, tu subi les conséquence...

Le chat me fixa de ses gros yeux marron. Je lui répondis :

- Et donc tu comptes m'emmener où comme ça ...?

- Tu veux revoir tes parents ou pas...?

Il se contenta d'un soupir plein de regret et de tristesse. Nous continuâmes notre route sans s'adresser le parole ou un regard, ne serait-ce qu'un.

Un panneau indiquait que seulement 1 km séparait l'endroit où nous nous trouvions et la ville de Landivy.
Quelques minutes plus tard, nous nous y trouvions. Monsieur le chat me suivait toujours et celui ci commençait à se fatiguer. Il s'allongea au sol, sous un banc et s'endormit en quelques secondes. Assise dans mon fauteuil, j'allai m'endormir, jusqu'au moment où un bruit de moteur me sortis de ma sieste. Je reconnu ce bruit de vieux moteur usé par le temps. Les clones. Ils étaient dans le voiture qui passait dans la petite rue en face de moi. Pour l'instant, ils ne nous avaient pas encore repérés...


Sang toi...ma soeurWhere stories live. Discover now