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Les musiques douces de Noël retentissent dans les grandes rues de New York. J'admire les décorations de Noël avant d'entrer dans un bar, non loin de mon lieu de travail. Mon meilleur ami, Robbie, m'attend patiemment sur une chaise haute, près du bar, un verre à la main.
Je dirige vers lui, le sourire aux lèvres. Il m'aperçoit et rigole en voyant que je manque de trébuché à cause des chaises mal rangées.
Robbie : Que me vaut ce jolie sourire, y/n ?
Y/n : Roh, toujours aussi charmeur, Robbie. Je suis contente de te voir Rob'.
Il me prend dans ses bras et me commande une bière.
Robbie : Si je t'ai fait venir ici, c'est pour te parler d'un truc...
Mon coeur commence à battre de plus en plus vite.
Robbie : Je suis gay, mais pas dans le genre content mais dans le--
Y/n : Mais, c'est trop bien Robbie ! Oh mon dieu je suis contente que tu l'ai enfin dit ! Je sais ce que tu vas dire, mais ne t'inquiète pas, dans tous les cas, tu resteras mon meilleur ami, parce que je t'aime trop pour te laisser.
Robbie : Tu peux pas savoir à quel point je suis content que tu le prenne ainsi, t'es la meilleure.
Il m'embrasse le front et lève son verre pour trinquer. L'alcool coule doucement dans ma gorge. Je repose ma bière et regarde la télévision accroché sur le mur en face de moi.
Info : Huit détenus de la prison de Fox River se sont évadés, cette nuit. Le leader de cette évasion, Michael...
Y/n : Scofield ? Mais ?
Mon esprit se bouscule, ma vue se brouille. Michael, le Michael Scofield mon ancien petit-ami, enfin je ne sais plus trop maintenant, était devenu un fugitif.
Robbie : Hum, Y/n, ça va ?
Y/n : Faut que j'y aille Rob', j'ai été très contente de te revoir, je t'aime fort.
Il passe son bras autour de mes épaules et m'embrasse le dessus de la tête. Je m'écarte doucement et passe la porte du bar. Les lumières éclairent de plus en plus les rues, le froid fait virevolter mes bouclettes brunes.
Les larmes coulent lentement sur mes joues. Je resserre mon manteau avant de passer par une ruelle qui me fait arriver directement chez moi. Mais, à cause de mon chamboulement, je ne fais pas attention à ce qu'il y a devant moi. Mon corps se cogne à quelque chose, enfin plutôt quelqu'un.
Y/n : Pardonnez-moi, j'avais pas fait attention. Je suis désolé...
? : y/n, ne dis surtout à personne que je suis là.
Mon coeur loupe un battement. Je relève ma tête et rentre en contacte avec des prunelles bleus ciel. Son visage est cache à cause de sa capuche, mais je réussis à la voir tout de même. Il me sourit en coin et essuie les quelques larmes qu'il me reste. Ses lèvres tremblent de froid, malgré ça, elles sont toujours aussi belles et sembles aussi douces qu'autrefois.
