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Thirty one

Comprenez vous vraiment le dicton "voir sa vie défiler devant ses yeux" ? Certaines personnes pensent que ça arrive lorqu'on est sur le point de mourir, d'autres pensent que ça nous arrive un jour comme ça mais moi, je pense que ce proverbe est vraiment mis en place quand nous sommes dans une mauvaise passe de sa vie, qu'on a l'impression qu'elle nous file entre les doigts comme de l'eau.

On dit que la vie est courte et qu'on doit en profiter à fond mais peut on réellement profiter de notre vie à fond ? Je ne comprends pas, nous avons souvent des moments où nous ne comprenons rien et c'est souvent dans les mauvaises passes de la vie.

Je pense que nous avons une vrai prise de conscience quand nous sommes dans une mauvaise passes, quand nous sommes dans l'ombre, quand les ténèbres prennent possession de notre être.

Les gens définissent souvent la vie comme un chemin où se trouve beaucoup d'obstacles.
Mais la question c'est : qui pose tous ces obstacles ?
Nous ? Les gens ? Nous et les gens ?
Et soi-disant obstacles nous mènent la vie dur.
Mais la vie n'est pas dur parce que c'est nous qui la rendons aussi dur, on complexifie toutes les choses les plus futiles et nous prenons à la légère toutes les choses importantes et c'est là, le début des problèmes.
Donc, nous avons nos réponses, ceux qui place les obstacles, c'est nous.

Quand j'étais petite, ma grande-mère, ancienne mafieuse très respectée, m'a demandé :"Que signifie le bonheur pour toi, ma chérie ?"
Je lui ai repondu que je ne savais pas et je lui retourné la question.
Elle m'a repondu que le bonheur c'était d'avoir à manger, d'avoir un toit et d'avoir de l'argent.
Et après une longue réflexion j'ai fini pas lui répondre :"Non, grand-mère, je pense que le bonheur est basé sur l'amour. Sans amour, on a beau avoir un toit, à manger et de l'argent on n'est pas heureux, ces besoins ne sont que des contributions."
Et cette définition du mot bonheur m'a servi longtemps comme dicton mais maintenant que je suis là, assise sur une chaise, au milieu du pièce vide et sombre, je me dis il y a t-il vraiment un définition du mot bonheur ?

Je me dis que personne n'a jamais vraiment connu un bonheur continu sinon tout le monde s'en lasserai car en tant qu'humain, nous complixifions comme je l'ai dis précédemment les choses les plus futiles.
Moi qui cherchais ce bonheur continu je me rends compte que maintenant que cette version du bonheur n'existe pas.
Mais malgré cette deception, j'ai vécu des moments inoubliables, j'ai connu et je connais des personnes exeptionnelles. Je les aimes, plus que tout.
Et en ce moment même, j'en attends une. Damon, mon amour, ma moitié. Je sais, je suis pathétique car lui, ne m'aime pas et ça me fait mal mais je garde espoir, pour lui, pour moi, pour nous.

Soudain, la porte s'ouvre brusquement. Raphaël rentre dans la pièce en traînant un corps d'un personne qui paraît morte.
Il jette le corps à côté de moi et je reconnais vite cette silhouette.

-Damon, je chuchote.

Le rire de Raphaël retentit dans la petite pièce sombre.

-Alors Blake, contente de retrouver  ton mari ?
-Et toi Raphaël, content de perdre tes couilles ?
-Arrête de me parler comme ça, Blake, je ne joue pas avec toi.
-Je ne joue pas avec toi non plus.

Son visage, habituellement blanc, déteint vers le rouge.

-Alors, c'est quand qu'il vient le patron ? Il a raison de ne pas venir, parce que sinon lui aussi il aurait perdu ses couilles ?

Il s'avance vers moi, prend de l'élan avec sa main et me gifle violement.
Il prend mon visage par mes joues et me force à la regarder.