Twenty

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Je n'arrive pas à dormir, je pense trop. J'ai essayée mais mes yeux ne se ferment pas. Et c'est comme ça depuis une semaine et allongée en étoile sur mon lit que je me rend compte que Damon me manque, que j'aimerais être dans ses bras, être avec lui là.

Ça fait une semaine que je cherche Erick sans succès mais je sais que je vais y arriver de toute façon je ne lâcherai rien.
Ce soir, il n'y a personne à la maison, j'ai accordée à mes soldats de sortir et de revenir demain après midi, ça nous fait du bien à tous de sortir un petit peu mais cela ne m'est pas permis, quand je retrouverai mon fils peut être que je me reposerai.

Le bruit d'un vase se cassant me fait relever la tête, je bouge sans faire trop de bruit pour que la personne ne doute pas que je me suis réveillée et me penche sous ma table de chevet et prend l'arme qui y était caché.

Je sors, l'arme pointée devant moi et je vois une silhouette s'approchant de moi, d'une démarche confiante. Je le regarde en forçant sur mes yeux pour voir qui c'est malgré l'obscurité.  Ce n'est que quand il s'arrête devant une fenêtre à quelques pas de moi que je vois son visage grâce à la lumiere de la lune.

Un sourire espiègle scotché sur son visage, il s'avance vers moi sans me quitter des yeux.
J'appui sur la détente mais rien ne sort, je regarde mon arme, elle est déchargée.
Son rire me parvient aux oreilles, je lève la tête mais me stoppe en voyant qu'il est tout près de moi. , il me domine de toute sa grandeur, son souffle est lent, comme s'il maîtrisait la situation. Je rencontre son regard, il est fou, il va dans tous les sens. Il cherchait un autre moyen de satisfaire son envie incontrôlable de faire du mal. Il se délecte complètement de la situation et profite de sa supériorité devant l'état physique lamentable dans laquelle je suis. Il se penche vers mon oreille et dit :

-J'ai tout prévu, Blake.

Je lâche mon arme et essaye de trouver une sortie pour m'éloigner de lui mais il me plaque violement contre le mur, ma tête cogne fortement au mur me donnant le tournis. Ma vue devient flou à cause du choc mais mes paupières veulent se fermer. Ma tête me lance, je sens que je vais m'écrouler. J'essaye de le pousser de toute mes forces mais il ne bouge même pas un peu.

-Tu es faible.

Je le défis du regard et souris sadiquement.

-C'est moi qui suis faible alors que je n'ai jamais tenté d'enlever un enfant pour parvenir à mes fins, je dis dans un souffle.

Visiblement très énervé de mes paroles, Alessandro donne un violent coup dans le mur à côté de ma tête.
Les traits de son visage se crispe comme pour retenir quelques chose en lui qui pouvait faire déraper la situation plus qu'elle ne l'ait déjà.
D'un geste nerveux et d'une main tremblement d'excitation malsaine, il passe son index le long de ma joue. Je secoue ma tête dans tous les sens accentuant mon mal de tête.
C'est pas possible, je vais mourir.
Il approche son corps du mien qui était jusque là appuyé contre le mur et accompagné d'un sourire diabolique, il pose ses lèvres contre les miennes.

Je me dégage presque immédiatement de lui et je tombe à terre provoquant chez lui, un éclat de rire.
Il faut que j'attaque, je tire sur ses chevilles pour qu'il tombe à son tour.
Il reste surpris un moment mais se ressaisit vite et me donne lui aussi un coup de poing. J'ai l'impression que ma machoire c'est décrochée. Il se met en califourchon sur moi et me sourit.

-Va te faire foutre.
-Attention à ce que tu dis, chérie, je te rappelle que c'est moi qui ai ton fils.

Une rage sortit de nulle part prend possession de moi. Je le pousse et me mets sur lui pour lui donner beaucoup de coups avec toute la rage que j'ai, oubliant que j'ai horriblement mal à ma mâchoire mais un deuxième coup venant d'Alessandro me mit à terre, ma tête tourne, ma vue qui était brouillée tout à l'heure l'ai encore plus maintenant.

-Tu devrais avoir honte de frappé des femmes, Alessandro, dit une voix grave venant des escaliers.

Cette remarque fait rire Alessandro qui regarde droit devant lui.
Avec le peu de force qui me reste, je me redresse et rampe pour poser mon dos contre le mur et je peux enfin voir qui est mon "sauveur".

Mes yeux s'écarquillent en voyant cette personne mais qu'est-ce qu'il fait là ? Pourquoi il vient me sauver ? Et surtout comment il savait que j'étais en danger ?

-Je n'ai pas le temps de me battre contre toi, dit Alessandro.

Il se tourne vers moi et me dit :

-J'ai été très content de te revoir, chérie, à bientôt.

Il ouvre la fenêtre et passe une jambe mais je cris :

-Attend ! S'il te plaît, dit moi où est mon fils.

Il tourne sa tête pour me regarder et me dit :

-Ce serai trop facile.

Puis il part sans se retourner.
Mon "sauveur" se tourne vers moi, il s'accroupie enface de moi.
Ses yeux bleu océan me scrutent, il est entrain de regarder les dégats.

-Tien le coup, Alfiorov, mon fils à encore besoin de toi.

Il s'approche de moi mais je tape sa main qui se rapproche de moi pour me porter.

-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Tu ne me touches pas.

Il souffle d'agacement.

-Tu n'as pas ton mot à dire.

Il passe une main en dessous de mes jambes et j'essaie t'en bien que mal de ne pas le laisser me toucher mais il est bien plus fort que moi. Comme tout le monde l'est.

-Tu es agaçante Blake.
-Je ne t'ai pas demandé ton avis.

Il resserre sa prise sur moi et me soulève sans aucunes difficultés. Alfredo est sans doute un homme âgé mais cela n'influence pas ses capacités physique, il est fort et sait se contrôler, prendre des décisions et les BONNES pour le bien de la mafia. Moi je n'ai fais que suivre mon coeur, mes envies, ma détresse et je suis entrain d'emmener la mafia droit dans le mur.

-Tu viens avec moi si tu le veux ou non de toute façon.
-Lâche m......

Troue noir.

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