- Oui!»

Nous descendîmes rapidement en bas et nous embarquâmes dans le char à Anto. Ma meilleure amie m'expliqua que nous devions aller déposer Alex à une fête, mais qu'ensuite nous allions nous diriger vers le vrai clou de la journée.

«Alex, tu ne m'avais pas dit que tu avais une fête aujourd'hui, dis-je à mon filleul en me retournant pour le regarder et en m'apercevant en même temps qu'il était vraiment confus.

- Je ne le savais même pas. Je pensais que j'allais passer la journée avec toi, me répondit-il.

- Est-ce que ta maman m'aurait menti? lui demandai-je en faisant semblant d'être outrée.

- C'est pas bien mentir maman!

- Stanny, est-ce que tu pourrais faire semblant de ne pas être au courant qu'on va à ton party de fête? me demanda Anto.

- Genre quand on va arriver et que je vais voir Nik, les Glorieux et une couple de joueurs des Canadiens, je dois avoir l'air tellement surprise que je pourrais gagner un Oscar? lui répondis-je avec un sourire moqueur.

- Oui. C'est ça.» approuva-t-elle avec un sourire qui semblait être de satisfaction, mais je décidai de ne pas la questionner dessus.

Anto avait beau être assez prévisible, il lui arrivait parfois de me surprendre. C'était assez rare parce que je mettais mon nez partout et je faisais tout pour toujours tout savoir en avance. Cette curiosité achalente pour les autres avait fait en sorte qu'il était quasi impossible de me faire une surprise parce qu'il fallait avoir une volonté de fer pour me cacher quelque chose parce que j'avais un don pour gosser une personne jusqu'à ce qu'elle me dise ce que je voulais savoir. Même si ça allait être difficile et pénible pour moi, je décidai d'attendre pour voir ce qu'Anto me cachait, car je savais qu'elle me cachait quelque chose et que je n'avais pas deviné.

J'étais en pleine réflexion, car que je le veuille ou non, j'essayais de deviner ce qu'elle me cachait, lorsqu'Anto se stationna sur le bord d'une rue. Je regardai partout autour de moi pour voir où nous étions. Nous étions dans un quartier résidentiel de tout ce qui a de plus normal.

«C'est quoi? Tu vas me donner une boussole et il va falloir que je me dirige avec jusqu'à l'endroit de mon party? lui demandai-je, confuse.

- Ça aurait été une bonne idée, dit-elle pour elle-même, mais non! Je veux juste te bander les yeux pour que tu ne vois pas où nous allons.

- Très bien.» cédai-je après un moment.

Elle parut surprise que j'accepte aussi facilement. J'imagine qu'elle s'attendait à devoir me convaincre d'attacher le foulard autour de mes yeux. Elle me lança un regard suspicieux en me tendant le foulard. Elle se demandait sûrement si je préparais un mauvais coup. Ce qui n'était pas le cas.

La voiture repartit et après ce que je pourrais calculer comme étant une dizaine de minutes, elle s'arrêta de nouveau. Anto débarqua de la voiture et alla détacher Alex qui sortit en vitesse. La porte à côté de moi s'ouvrit et quelqu'un me prit par le bras pour m'aider à sortir. Ce n'était pas Anto qui m'aidait. Je touchai le bras de la personne. «Définitivement trop musclé pour être Anto.» pensai-je. J'entendis des gens murmurer mon nom. J'étais donc dans un endroit public.

Nous entrâmes quelque part. Il y avait de la musique. J'entendis des cris d'enfants. Ils parlaient en anglais. Au loin, j'entendais des conversations. En anglais toujours. Soudainement, silence total. Plus de musique, ni de cris d'enfants ni de conversations. La personne qui me guidait me fit m'arrêter. J'attendis un moment, incertaine de ce que je devais faire. Je décidai donc d'enlever le bandeau puisque personne ne m'avait dit de ne pas le faire.

An NHL Disaster!Where stories live. Discover now