Chapitre 106

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Mehdi s'est mit à claquer sa main contre son front, il est monté en tension, il voulait me crier encore dessus comme il avait tellement la haine, mais il a plutôt opté pour autre chose...

J'allais encore plus engrainé les choses en l'enfonçant dans mes paroles quand Mehdi m'a attrapé brusquement les joues pour m'embrasser.

Il était loin d'être tendre mais il l'avait fait...

J'l'ai laissé faire, aaaah il m'avait tellement manqué, j'savais que ça allait être beaucoup plus compliqué que ça après ce bisou..

On s'est décalés tout les deux en se regardant droit dans les yeux. On était tout les deux gênés, on aurait dit des gamins qui s'embrassaient pour la première fois.

On ne savait pas quoi faire, et avec qu'il reprenne la parole, sûrement pour dire instinctivement « c'était une erreur », j'suis revenue vers lui pour l'embrasser une seconde fois, mais avec tendresse, à ma façon. Puis en reculant mes lèvres des siennes, j'lui ai murmuré à l'oreille « mehdi, j't'en supplie ne me lâche pas. »

Il ma regardé longteeeemps, genre pendant 30 seconde sans parler (essayez de ne rien faire pendant 30 secondes c'est trop long)

Il m'a ensuite sourit bêtement avant de reprendre.

Mehdi : va chercher nahim hefek

J'suis retournée chez moi encore déboussolée, j'suis allé prendre Nahim qui jouait à côté de Housman.

Housman : c'est qui ?

Moi : Mehdi, il vient chercher Nahim

J'ai pris Nahim et j'l'ai habillé dans sa chambre, j'lui ai pris des nike magnifayque !  J'suis restée pendant quelques secondes sans bouger, j'pensais encore à ce qui s'était passé..

J'avais d'un côté honte de moi et de l'autre j'étais contente, dans mon ventre c'était bagdad... Je l'aimais toujours autant cet homme.. J'ai pris le sac de nahim pour mettre ses affaires et j'suis revenue auprès de Mehdi avec notre fils.

Mehdi avait l'air dans le mal. Il m'a pris de nouveau dans ses bras, j'avais l'impression de voir un enfant qui avait besoin de réconfort. Miskine, c'est vrai qu'il n'a jamais connu ça avec sa mère... Ça me faisait tellement du bien de rester juste dans ces bras, je demandais rien de mieux. C'est tellement étrange comme sensation, mais le temps c'était arrêté pendant cet instant, je me sentais tellement bien.

Mehdi s'est mis à me chuchoter à l'oreille

Mehdi : Neyla heichik dis moi que tu m'as pas oublié, dis moi que tu m'aimes et que t'en a vraiment plus rien à foutre de ces fils de pute qui te tournent autours

S'il vous plaît, ne l'insultez pas. Je reconnais mes fautes, j'ai embrassé mon ex alors que j'étais mariée, je comprends sa haine et sa peine, je comprends sa frustration... Je comprends qu'il ai pu tenter de m'oublier... Sans réussir.

Ça me faisait tellement plaisir d'entendre ses quelques mots, j'avais l'impression de revivre de l'intérieur.

Neyla : Mehdi.. Oui.. Tu me manques.

Mehdi : Je t'aime, je t'aime... Putain...

C'est bizarre mais l'espace d'un instant je crois qu'il a repris ces esprits, il était grave gêné il m'a lâché direct..

Neyla : Mes galères à la cité.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant