Chapitre 16

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La fille m'emmène dans son appart, elle nous enferme et au même moment Moha avait réussi à ouvrir la porte du hall en sonnant chez tout l'monde, Il a toqué partout pour voir où j'étais, et arrivé a notre porte il m'a comme par hasard appelé sur mon téléphone qui a sonné, j'ai sursauté comme une folle en entendant la sonnerie de mon tel. On était contre la porte, en attendant qu'il parte. C'était digne d'un film d'horreur il avait aucune dignité lui.

Moha : Neyla wesh fais pas la gamine, sors d'là on va finir de parler!

J'ai pas parlé, j'avais affreusement peur qu'il se déchaîne sur moi. Plus les minutes passaient, plus il changeait d'humeur. J'suis vraiment qu'une conne a l'avoir subit, j'ai 0 conscience.

Au bout d'un certain moment il redevenait violent donc on avait pas l'choix, la fille qui m'a sauvée s'appelle Mariam. Mariam a fini par appeler son frère qui était en bas pour qu'il vire Moha. Du coup j'regardais toute la scène dans le petit oeilleton de la porte mdr

Son frère a débarqué donc Moha s'est arrêté de parler, mais il était toujours appuyé contre la porte.

frère de mariam : Weesh tu peux décaler de ma porte ?

Moha : y a ma soeur à l'intérieur gros

frère de mariam : jm'en pète, décale de ma porte seulement

Même si Moha n'a peur de personne en général jpense pas qu'il voulait s'faire frapper par tous les teneurs de mur du hall donc il s'est décalé.

frère de mariam : tu peux t'barrer maintenant wsh

Moha : dis lui que jl'attends.

Moha est finalement parti, ENFIN ! moi j'travaille comparé à certains, j'ai pas l'temps pour ses conneries là... Le frère à Mariam a fini par entrer dans l'appart.

Mariam : aaah merci c'est un fou celui là

Djibril (le frère de Mariam): Il fait l'fou qu'avec plus faible que lui

Mariam : ça va toi ? (elle parlait à moi)

moi: oui,oui.. merci, j'vais rentrer!

Mariam : Djibril mon frère, ramène la chez elle on sait jamais..

Djibril : oui t'inquiète pas ma soeur.

Moi : merci mais si ça t'gene tranquille j'peux rentrer à pied

Mariam : tu es folle !

Djibril lui a fait un bisou sur le front, il a prit sa sacoche et on est descendus.

On est montés dans une audi, pendant l'trajet il m'a demandé c'qu'il s'est passé du coup j'lui ai expliqué puis nous étions arrivés devant mon batiment.

Djibril : méfie toi de lui Neyla (oui jme suis présentée aussi)

Moi : t'inquiète

Djibril : t'habite au combien ?

Moi : au 3

Djibril : ahh mais t'as pas un reuf qui s'appelle noham?

moi : si, c'est ton shab?

Djibril : ouue

Moi : tu lui dis rien de ce qu'il s'est passé!

J'étais naïve de faire confiance à tout le monde et n'importe qui, le vrai monde des bisounours ici... Heureusement, Djibril a toujours été loyal.

Djibril : t'inquiète

J'allais sortir mais il m'a demandé mon numéro pour sa soeur car elle lui avait demandé au cas ou j'avais une nouvelle galère, j'les kiff mes ptits sénégalais d'amouuur ils vont avoir une place importante dans la suite de ma vie.
bref j'ai passé mon num, j'ai tcheké djibril et j'suis montée chez moi, il était 13h30, j'ai même pas graille.

Ma mère: t'étais ou benthi?

Moi : j'ai été voir Celia

Olala, je prenais cette habitude de mentir constamment..

J'suis entrée dans ma chambre, j'ai regardé si j'étais encore rouge mais non, j'avais plus de trace et heureusement ! J'me suis changée et j'suis allée au taff.

[...] J'suis entrée dans l'cinéma, j'ai rallumé mon téléphone que j'avais éteins entretemps, moha m'avait envoyé des romans d'excuses.

MOHA : Neyla, sah j'suis un baisé mais de savoir que tu puisses te rapprocher du futur mari de ma soeur ça m'a mit la haine sah c'est question de fierté et d'égo de famille comprends moi heichik c'est compliqué sah je m'excuse j'ai fait une dinguerie je l'avoue je me suis pas reconnu

J'ai fini par reteindre mon tel, flemme de m'embrouiller. J'ai pris des gâteaux au distributeur et j'suis allée bosser en caisse, j'avais la tête ailleurs a vrai dire..

Mais cette après-midi il y avait beaucoup de clientèle. Rien de particulier se passait jusqu'à ce que j'aperçois moha devant ma caisse.

Neyla : Mes galères à la cité.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant