Chapitre 54

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  Mehdi : putain...

Il a remit un coup dans sa voiture, comme ci elle était pas assez amochée..

Mehdi : bon ney, vazi j'te ramène a pieds après j'ai quelques problèmes à régler, si j'le trouve.

J'l'ai suivi sans protester, il était assez zehef comme ça..

Ca s'voyait qu'il voulait tout péter, qu'il avait les zhreffs, mais devant moi et ma petite sœur il ne montrait rien, non il restait neutre malgré qu'il avait les poings fermés et la mâchoire serrée.
J'lui ai pris le bras pour le caresser, et j'lui ai sourie bêtement.

Moi : désolé mehd, tout ça c'est d'ma faute wesh t'es venu sur le parking.

Mehdi : dis pas d'la merde neyla

J'ai pas continué.. J'suis montée chez moi et il a reprit son chemin.

Quand j'suis arrivée chez moi, j'ai tout
poucave à Noham. Il fallait que j'le dise.

Noham : putaaain, qu'est ce qui se passe..

Il est ensuite parti prendre sa douche, et moi j'suis restée dans sa chambre pour jouer à la play.

J'ai vu sa sacoche trainer, alors par curiosité, j'ai regardé à l'intérieur, il y avait des sous (plusieurs billets de 50e), sa carte d'identité, son permis, un p'tit couteau suisse, un briquet, des clopes, et ohhh lala, pourquoi j'ai fouillé ?

J'ai vite reconnu ce que c'était.. un petit sachet de beuh..

Noham ? Il bicrave ? Il consomme ?

Au même moment j'entends mon téléphone sonner, j'ai sursauté comme jamais, c'était Hanaa.

CONVERSATION TELEPHON IQUE

Hanaa : ney ?

Moi : Hanaa ? Tu pleures ?!

Hanaa : ney.. je.. je, fais belek

Moi : y a quoi ?

Hanaa : ney !

Elle s'est remise à tomber en sanglots.

Moi : oui ?

Hanaa : hlef que tu dira rien

Moi : wallah j'vais rien dire

Hanaa : ilyas il devient fou..

Moi : comment ça ?

Hanaa : j'te jure.. il, il.. est devenu jnouné, c'est lui qui a pété la voiture de mehdi.. et pleins d'autres trucs..

Ilyas s'en était pris aussi à des potes à Mehdi, mais comme c'est pas important j'vais pas le mentionner à l'avenir. C'était une histoire de règlement de compte bidon

Moi : t'es sah ?

Hanaa : mais neyla, dis rien, j't'en supplie, si ils l'apprennent ils vont s'en prendre à mon frère..

Neyla : Mes galères à la cité.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant