CHAPITRE 14 : Il n'a eut que ce qu'il méritait.

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Nous entendîmes enfin les forces de l'ordre arriver. Ils enfoncèrent la porte et plaquèrent l'agresseur au sol, alors que mon petit ami allait perdre conscience. J'accourus vers lui, tandis qu'il toussait à s'en cracher les poumons.


« - Yu, tu vas bien ?! » m'écriais-je, en m'agenouillant précipitamment à côté de lui.


Il continua de tousser avant de reprendre bruyamment son souffle. Je le vis braquer un regard noir vers le chef de la bande, qui était en train de se faire embarquer par les policiers. Deux ambulanciers passèrent devant la porte, portant Hinata dans un état second sur un brancard. Un autre ambulancier m'informa qu'ils allaient l'emmener à l'hôpital, et qu'après un lavage d'estomac et du repos, le roux irait mieux. J'acquiesçais, alors que ce même secouriste aida Nishinoya à se relever, avant de l'emmener un peu à l'écart pour le soigner. J'observai de loin la scène. Après plusieurs manipulations, Yu était soigné, des traces rouges restantes néanmoins autour du cou, plusieurs égratignures un peu partout sur le corps et les poings bandé à l'endroit où il avait frappé.


« - Bon sang, Yu... soupirais-je. Tu n'y vas pas de main morte. »


Il ne me répondit pas et détourna le regard. Je touchai son front et le ramenais contre mon torse.


« - En plus tu as encore de la fièvre. Et qu'est que l'on va faire pour les blessures que l'autre lycéen que tu as frappé ?

- Je m'en fous de lui, il peut aller se faire voir, rétorqua-t-il en serrant les poings.

- Tu lui as fais quoi exactement, comme blessures, insistais-je.

- Le nez pété, quelques dents en moins, un coquard et je lui ais peut-être explosé un tympans et quelques côtes... Et il a plusieurs doigts en miettes. »


Je soupirai encore plus fort. C'était tout Nishinoya.


« - Mais je ne suis pas désolé. Il n'a eut que ce qu'il méritait », déclara-t-il d'une voix rageuse.


Je ne dis rien et m'approchais de Kageyama qui allait rentrer dans la voiture des pompiers.


« - Je suis désolé, je ne vais pas pouvoir venir, mais appelle moi dès que tu as quoi que ce soit de nouveau. »


Il acquiesça avant de monter, et je courus après Nishinoya, qui était déjà reparti en direction de chez moi. Je le rattrapais et marchais à côté de lui. Le trajet se fit dans un silence pesant. Une fois arrivé, le libéro enleva ses chaussures, avant de partir dans le couloir. Je l'en empêchais, lui attrapant le poignet et le ramenant doucement contre moi.


« - Yu, tu ne dois pas t'en vouloir pour ce qu'il vient de se passer. »


Il ne répondit pas mais se blottit contre moi et commença à trembler avant de lâcher plusieurs larmes, qui dévalèrent sur ses joues. Je lui caressais lentement la tête et pris cette réaction pour une réponse positive. Il se calma lentement et je sentis qu'il était plus fatigué que ce que je pensais. Je pris sa température. Sa fièvre avait baissé mais il en avait néanmoins. Je le pris dans mes bras, lui faisant signe de ne pas bouger. Il s'endormit immédiatement, sa tête blottis contre mon torse. Après avoir monté les escaliers, je l'allongeais dans mon lit. Je pris la pommade et soulevai son tee-shirt, avant d'en appliquer sur ses blessures aux côtes et au visage.


Je m'endormis ensuite à ses côtés.


L'amour Triomphe Sur Le Harcèlement. [KAGEHINA]Where stories live. Discover now