L'amour Triomphe Sur Le Harcèlement. [KAGEHINA]

CHAPITRE 11 : Je vais t'aider à te détendre.

Cela faisait quatre jours que Kageyama et moi étions en couple. Depuis, je voyais la vie en rose. Seuls mon harcèlement, et le fait que Nishinoya était toujours malade, noircissaient le tableau. Asahi avait dit que, si le libéro restait encore quelques jours au chaud, il serait complètement rétablit. Je passais le voir tous les jours, en apportant les devoirs de mes senpais, que j'allais récupérer dans leurs classes respectives. Kageyama s'était encore plus rapproché de moi, et nous mangions tous les jours ensemble, dans un petit coin éloigné des autres.

Ce jour là n'échappait pas à l'exception, et j'attendis impatiemment que la cloche ne sonne, pour aller rejoindre mon amant. J'entendais des moqueries dans mon dos, et mon nom circulant dans des phrases chuchotées, mais je n'y faisais pas attention. La sonnerie retentit, et je sortis comme une tornade de la classe, avant même que les autres élèves n'eurent fermés leurs cahiers. Je courus jusqu'à notre point de rendez-vous habituel, mon sac en main. Une fois arrivé, je m'assis contre le mur qui cachait notre endroit, c'est-à-dire, un coin derrière le deuxième bâtiment, non loin d'un local abandonné, et de notre gymnase.

Je déposais mon sac sur mes genoux, et fermai les yeux en attendant l'arrivée de celui que j'aimais. Quelques minutes plus tard, j'entendis des bruits de pas et une ombre se posta devant moi. J'ouvris les yeux, le sourire aux lèvres, que je perdis bien vite.

Ce n'était pas Kageyama, comme je m'y attendais, mais les garçons de ma classes, qui me harcelaient tous les jours. Ils étaient 5 en tout, dirigés par leur chef, qui me regardait avec un sourire malsain.

« - Qui est-ce que tu attends, morveux ? rigola un des types.

- Qui serait assez débile pour vouloir rester avec lui ? rétorqua un de ses congénères.

- Allons, les gars... intervint le chef de la bande, sans me lâcher du regard. Nous allons passer un peu de temps avec lui, il n'a pas l'air trop mal. »

Il s'accroupit devant moi, et m'attrapa le menton, inclinant ma tête pour pouvoir me regarder sous toutes les angles.

« - Je suis sûr qu'en plus, il doit aimer l'action. Je me trompe ? »

Je le regardais, silencieux. Je ne comprenais pas de quoi il parlait. Ou plutôt, je ne voulais pas comprendre.

Il m'obligea à me relever, et tourna autour de moi avant de se placer dans mon dos. Il s'approcha de moi.

« - N'est-ce pas ? » chuchota-t-il à mon oreille, en déplaçant une mains sur mes fesses.

Il les tata et je fis un geste pour me dégager.

« - Chopez-le ! » hurla un des adolescents.

Je sentis des mains me saisir le chevilles, et d'autres m'attraper sous les bras. Ils me soulevèrent de force, me faisant décoller du sol. Je me débâtais de toutes mes forces et hurlais, les larmes aux yeux, mais ces types étaient plus forts. Ils me bâillonnèrent, et me portèrent jusqu'au local abandonné. Deux types restèrent dehors pour monter la garde alors ceux qui me maintenaient et leur chef entrèrent dans le bâtiment. Je voulus hurler, mais le bâillon m'en empêcha. Les deux types me plaquèrent au sol en me maintenant les mains et les chevilles contre le sol. Le chef tournait autour et sortit des décombres des ficelles, que les subornés utilisèrent pour m'attacher les mains au mur. J'étais toujours allongé au sol mais bâillonné et attaché. Je regardais le chef, qui dit à ses deux potes de partir. Il s'approcha ensuite de moi, le sourire aux lèvres. Il s'assit à califourchon au dessus de moi, et desserra sa cravate sans me lâcher du regard.

« - J'ai envie de m'amuser et tu es le cobaye idéal pour ça », rigola-t-il.

Je voulus me débattre mais il s'appuya un peu plus sur moi et fit sauter les boutons de ma chemise. Il mordit mes tétons en me faisant volontairement mal. J'en pleurais.

« - Tu es trop stressé. Je vais t'aider à te détendre. »

Il sortit des pilules de sa poche.

Kageyama, aide moi, je t'en supplie...