Vice versa

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Muhammad ...

Depuis deux jours je suis sorti d'hôpital . Je me sens bien physiquement mais très mal moralement . Il y'a cette femme , qui est censée être la mienne . Je la trouve très belle , très pieuse , gentille mais je ne me rappelle en rien d'elle . Quand je la vois j'ai pitié car elle prend soins de moi comme il le se doit mais mes sentiments d'homme amoureux ne sont pas là . Certes , elle peut plaire naturellement a tout homme , c'est juste donc sa .
On ne se parle pas trop , elle a l'air intimidé . Ces deux jours elle part voir sa tante , afin sa mère comme elle m'a expliqué sa vie dure avant de me connaître , elle part la voir pour ne plus qu'elle ne s'inquiète car elles ne se voyaient plus .
Avec mon cousin Ibou , il m'aide a me rappeler de mon travail , mes habitudes . Je n'ai nullement oublié ma famille et d'après Ibou ils sont en vacance au Maroc et reviennent en octobre . Pour mon accident , ma maladie , on en parle a personne , on attend que le besoin se pose .

Il pleuvait dehors , j'étais là , debout au balcon regardant la pluie se déverser a vingt et une heure .

-Tu veux dîner ?

C'était Aïcha , venant de nulle part . Je me tourne et la regarde . A vrai dire , elle était trop belle , séduisante même surtout ce soir . Elle avait lâché ses cheveux , maquillée et portait une robe transparente et moulante courte . En tant que homme je ne pouvais résister a cette femme et je n'avais aucun doute que j'ai pu que l'aimer auparavant .

-Muhammad ? Reprit-elle voyant que je ne parlais pas .

-Euh....oui...je j'aimerai aussi qu'on parle que tu me raconte encore comment ont vivaient .

Elle sourit et me caresse l'avant-bras :

-Bien sûre Muhammad . Allons manger et tu dois prendre tes médicaments .

Comme un petit enfant je la suivi .
On dine dans un grand silence , sa se voyait qu'elle faisait un grand effort pour me séduire , pour faire la femme joyeuse alors que je semblais la connaître comme ma propre personne et sa se voyait qu'elle soufrait .
A la fin elle débarrasse la table et vient s'assoir a côté de moi .

-Tu...tu ne te rappelle toujours pas de moi ? Demande t-elle hésitante .

-Pas de souvenir mais ...je sais pas ...je sens un lien fort qui m'uni à toi .

-Ok ...

Mon instinct d'homme me suggère une chose . Je pense que je vais devoir me comporter avec elle comme un " mari " et arrêter d'être son patient peut-être que ma mémoire reviendra .
Je la pris dans mes bras. Elle était choquée . Après , je relève son menton pour l'embrasser pour la première fois depuis que j'ai perdu la mémoire . Je l'avais peut-être oublié mais pas mon corps , pas mon coeur . Elle reste longtemps avant de répondre a mon invitation .

-Je t'aime tellement Muhammad , je n'en peux plus , chuchotait-elle dans mon cou .

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Aïcha était maintenant a son quatrième mois de grossesse et pour ma part je n'avais que très peu retrouvé la mémoire et rien du tout a propos d'Aïcha , au contraire j'avais l'impression de vivre un film . Notre couple était bizarre , elle aussi ne faisait plus d'efforts , elle s'était lassée et passait ses journées chez sa mère .
De plus ma famille était de retour et tout le monde était content de voir Aïcha enceinte , sauf ma mère ce que je ne compris pas , ils savent pour mon accident mais personne ne veut me parler du problème de ma mère avec celle qui est censée être ma femme .

C'était mardi et je revenais du bureau comme d'habitude . Je vais dans le salon embrasser ma mère , ma sœur puis Fahdel était toujours dans sa chambre .