Vice versa

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Ce Samedi , fut un jour très dur pour moi ...

Tata Marième m'a dit de venir avec elle chez mon oncle Ousmane pour régler les comptes . Tonton Seydou était absent certes, mais tata Marième préfère pleinement comme le dit-elle "
remettre tata Rokhaya a sa place " .
J'étais tant bien que mal stressée  a l'idée de repartir là-bas , j'ai l'impression de les avoir quittés depuis des lustres alors que c'est a peine trois mois. J'en veux a mon oncle , mais pas a sa femme ni a sa fille qui sont tout simplement mauvaises , mais me faire sortir de sa maison , sans rien , refuser de me payer mes études sa c'était me tuer indirectement .

-Yagui Khalate req ( tu ne fais que penser ) , nous sommes arrivés .

La voix de Tata Marième me sort de mes sombres pensées . Elle était habillée d'une façon très classe et avait conduit sa belle voiture rouge jusqu'à mon ancienne demeure .
Je sorti de la voiture et mon coeur ne cessait d'accélérer son rythme de battement . Je vais vers la porte et juste avant de sonner tata Marième me prit la main .

-Aïssatou , je ne veux pas t'entendre dire un mot a ces gens là . Je te défendrais moi même . Laisse moi les écraser ok ?

Je hoche la tête pour dire oui . Je sonne et finalement c'est Fatou qui nous accueille . Elle n'osait même pas me regarder comme si , il lui était interdit de le faire mais sa se voyait qu'elle était mal a cause de la situation .

-Namonaleu ( tu m'avais manqué ) je n'ai cessé de prier pour toi , me chuchote t-elle .

J'allais répondre mais elle nous invite a nous installer et s'en alla appeler les propriétaires de la maison .

-Ils arrivent , annonce t-elle a Tata Marième qui semblait avoir une soif de s'insulter avec eux .

Quelques minutes après j'entendis des coups de talons aigus frapper le sol des escaliers : Tata Rokhaya , mon coeur se resserre en voyant son visage toujours aussi ferme que le fer . Elle s'approche de nous en fronçant les sourcils , comme si elle ne m'avait pas reconnu mais quand elle fut près elle écarquille les yeux avant de cracher :

-Toi encore !

Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit tata Marième ressert ma main et je ferme ma bouche , le regard baissé .

-Bonjour , que me voulez vous ? Parce que apparemment je ne vous connais pas !  Demande d'une façon insolente tata Rokhaya à tata Marième .

Tata Marième se lève pour être a son niveau :

-Hé ! Damané gueu tok deggloumeu ! ( Je te dis de t'assoir et de m'écouter ) S'écrit-elle .

J'eu peur qu'il eut un séisme mais heureusement Tata Rokhaya lance son éternel " Tchiiiip " et s'assoit , ainsi que tata Marième .

-Ani tonton weum ? Mom la sokhleu awmeu loumey wakh ak yow . ( Où est son oncle ? J'ai besoin de lui je n'ai rien a dire avec toi ) , dit tata Marième sur un ton très dur .

-Ki amoufi dara lawakh ( cette fille n'a aucune famille ici ) , crie Tata Rokhaya .

C'est là que mon oncle descend en courant presque :

-Mais Rokhaya que se passe t-il ici ?

Dés que nos regards se croisent il m'ignore complètement et avait réponse a sa question . J'avais envie de pleurer car mon propre oncle , ma seule  vrai famille s'en foutait de ma survie . Il vient a moi et lâche un :

-Aïssatou .

-Tonton , répondis-je .

Il va vers Tata Marième et lui tendit la main avec un petit sourire mais je n'ai jamais cru que cette femme aussi douce pouvait être une bombe atomique . Tata Marième ne sert pas sa main et se lève pour être a son niveau et le fixer avec un regard meurtrier .