Chapitre 11: What's Happened ??

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-Chuttt... chuchote une voix dans mon oreille.

J'espère sincèrement qu'il s'agit de quelqu'un du groupe. Mais dans l'incertitude, j'écrase le pied de l'agresseur présumé et me dégage de son emprise pendant qu'il gémit de douleur. Non, ce n'est pas quelqu'un que je connais. Instinctivement, je place mes mains devant moi.

-Qui êtes-vous ?? je m'étrangle.

L'homme ne répond pas et fonce sur moi. La panique me prend, et je ne parvins pas à utiliser mes pouvoirs correctement. Il me prend par les épaules, et je lui envoie mon genoux dans sa partie intime. Il met plusieurs secondes à se relever, alors j'en profite pour lui donner un coup de pied dans le ventre. Il attrape ma cheville et la tire, geste qui me fait tombée sur les fesses, sur les cailloux. Ouille. Il se place au dessus de moi et avant qu'il ne me frappe, je lui envoie mon coude dans la mâchoire. Je profite du moment où il masse cette dernière pour prendre le dessus sur lui. Mais je ne frappe pas, je me lève le plus vite possible et me remet à courir comme il y a quelques minutes. Je veux bien me battre, mais je suis pas suicidaire ! Je sais qu'il court derrière moi. Mes pieds nus rencontrent des petites pierres qui entrent dans ma peau. Certaines font atrocement mal, mais je ne m'arrête pas. Je ne peux tout simplement pas arrêter de courir.

Mais je ne pourrais pas courir indéfiniment. J'ai mal aux endroits qui ont percutés le sol. Il y a des chances que je finisse avec des bleus. Je finis par tomber, à cause de la fatigue.

PDV: Alex.

Je cherchais Alyssa depuis maintenant une heure, j'avais passé au peigne fin chaque recoins de chaque foutu champs. Des champs de blés à ceux de lavandes, en passant par ceux de maïs. J'avais crié son nom à travers la campagne qui s'étendait à perte de vue. C'est non loin de la rivière que j'ai vu un corps, inconscient, étendu dans l'herbe. J'allais découvrir si c'était la fugitive, quand j'ai reçu un coup derrière la tête. Après ça, plus rien. Ecran noir.

Je me réveille dans le noir une nouvelle fois. Le sol froid transperce mon épiderme et va glacer jusqu'à ma chair. Holly shit il se passe quoi encore ?? (NDA: Holly shit = merde !) Je marchais juste dans le champs et je me retrouve dans cet endroit, avec des douleurs à l'arrière du crâne. J'entend quelqu'un bouger. Je ne suis pas seul. Je reste immobile, pendant qu'une voix faible gémit de douleur.

-C'est quoi ce bordel ?! dit une voix que je connais.

Je suis presque certain qu'il s'ait de la voix d'Alyssa.

-Alyssa ?

La voix pousse un petit cris d'une voix brisée.

-Attend... Alex ?? Qu'est-ce qu'on fout là ?? On est où ???

Elle a l'air paniquée, rien qu'au son de sa voix faible et cassée. Je pousse un soupire.

-J'en sais rien Aly. Tu ne te souviens de rien ?

-Je... je crois que j'étais vers la rivière, quand un homme m'a attaquée. J'arrivais à me défendre, mais je crois que je suis tombée de fatigue. Après... rien... le néant.

-Soit on attend, soit on essaie de sortir.

-C'est pas que le fait de s'enfuir me déplaît, au contraire, mais on est dans le noir. Comment tu veux trouver un moyen de sortir ??

Là, elle marque un point.

-Bon, t'es où ?

-J'en sais rien moi.

-Tend tes bras et on essaie de se trouver.

-T'as pas plus ridicule comme solution ?

J'esquisse un sourire.

-Obéis salle gosse. je ris.

-Oui papa. elle grommelle.

Je ne bouge pas d'un pouce. J'attend qu'elle me trouve. Bouger les bars dans tous les sens, merci mais non merci. Je fini par sentir sa petite main contre mon torse. Je l'attrape. Ce geste me vaut une légère décharge électrique dans la paume. POURQUOI est-ce qu'à chaque fois que je la touche je me retrouve électrisé ?? Je me demande si elle ressent aussi ces petites décharges...

-Super. Ne me lâche plus, sinon on va se perdre. je fini par dire.

-Si ça se trouve la pièce ne fait même pas dix mètres carré Alex. elle réplique.

-Oui, mais elle en fait peut-être cent. Tu as mal quelque part ?

-Aux fesses et au dos, mais rien de bien douloureux. Et toi ça va ?

-Juste des maux de tête. Rien de très douloureux non plus. Tu peux te lever ? je demande.

Je ne pensais pas l'entendre me dire qu'elle a mal "aux fesses" un jour. Comme quoi, depuis mes 15ans, ma vie est plutôt surprenante. Nous nous levons donc.

-Eh mais en fait t'es complètement con. elle s'égosille.

-Quoi ?? Pourquoi ??

-Tu contrôle le feu imbécile ! Tu sais, feu égal source de lumière, égal ON SERAIT PLUS DANS LE NOIR DEPUIS LONGTEMPS SI TU RÉFLÉCHISSAIS DEUX SECONDES ! elle cris.

Mais c'est qu'elle est pas conne elle ! Toujours en tenant sa main, je tend mon autre main et en fait surgir une flamme légère. Je tourne la tête vers Alyssa. La flamme brille dans ses yeux marrons aux touches bleues. Je n'ai jamais vus d'aussi beaux yeux que les siens. Ses cheveux sont en bataille, mais elle est quand même jolie.

-C'est pas le moment de me mater Alex. elle soupire.

Je détourne le regard en rougissant. Bravo mec, bravo.

PDV: Alyssa.

Ce n'est pas le fait qu'un mec me reluque qui me gène, non. C'est le fait que lui me reluque. Sentir son regard de feu sur vous est une chose des plus embarrassantes au monde. Et pourtant, j'en ai vécus, des moments embarrassants. Ces moments où tous les élèves de la classes me fixaient de manière déroutante en classe parce que j'avais eu le malheur de répondre à la question posée par le professeur. C'est embarrassant. mais pas autant que le regard d'Alex. Son regard marron et orange. Je ne sais pas si l'aspect physique que je préfère chez lui sont ses yeux, où sa bouche. Sa bouche parfaitement dessinée. La courbe de ses lèvres est semblable à un croquis d'artiste professionnel. Lèvres qui, quand elle forment un rictus, creusent de petites fossettes dans l'angle de ses joues. Et ses cheveux. Mon dieu, ses cheveux. Bruns, quelques millimètres sur les côtés ainsi qu'à l'arrière de son crâne, et une mèche plus longue sur le haut, qu'il replace souvent sur le côté. Ce genre de coupes à la mode chez les jeunes d'aujourd'hui, mais en mieux. En plus personnelle.

-C'est pas le moment de me mater, Aly. il soupire.

Et merde. Grillée. Il roule des yeux en souriant.

-Je te matais pas. je réplique.

-Si tu le dis. il rigole.

Pour changer de sujet, je regarde autour de nous: la salle est plutôt grande. Les murs sont en fer, comme la salle d'entraînement. Je lâche la main d'Alex quand je vois une porte, elle aussi en fer, non loin de nous. Je suis derrière, quand elle s'ouvre.

Cinq pouvoirs, cinq destinsOnde as histórias ganham vida. Descobre agora