PARTIE 2- Chapitre 16

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Je m'écroule sur le siège en soupirant tandis qu'ils rangent leurs armes à feu

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Je m'écroule sur le siège en soupirant tandis qu'ils rangent leurs armes à feu.

— Waouh ! Merci. C'était énorme ce sauvetage ! Je m'extasie, au bord de l'inconscience. Mes yeux verts sont vitreux dû aux effets de l'alcool. Mon champ de vision se brouille et mes paupières se ferment toutes seules.

Un silence d'aplomb s'installe. Personne ne parle, ni les Russes à côté de moi à l'arrière, ni Alexei assis côté passager et encore moins Liam, trop occupé à conduire. L'ambiance glaciale qui règne dans l'habitacle est digne des Russes. J'ai une envie irrépressible d'éclater de rire.

— Où est-ce qu'on va ? murmuré-je, si bas que je ne suis d'abord pas sûre d'avoir été entendue.

— À la maison, me répond la voix de Liam tandis que la voiture prend un virage.

— Mmmh... non, marmonné-je, je ne veux pas aller chez Yungolvt.

— Tu n'aurais jamais dû t'enfuir. La ville n'est plus sûre depuis que des agents y rôdent, et fuir la réalité ne va pas t'aider à —

— Oh ça va ! Je le coupe, sec. Je n'ai pas de leçon à recevoir d'un traître !

Alexei se marre, mais un regard meurtrier de la part de Liam le fait taire instantanément. Il contracte ses mains sur le volant. Ses jointures blanchissent.

Oh... oh ! Liamou n'a pas l'air content. On dirait que je l'ai mis en rogne. Mais vous savez quoi ? Je n'en ai strictement rien à faire !

Je me fais violence pour garder les yeux ouverts.

— De l'eau ! haleté-je subitement. Il me faut de l'eau ! J'ai encore la gorge sèche, avec l'impression d'être complètement déshydratée.

Quelques minutes plus tard, la voiture s'arrête en bord de route à côté d'une épicerie. Liam claque la portière derrière lui en sortant. Je ne le quitte pas des yeux et le dévore jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'intérieur de l'épicerie. Qu'est-ce qu'il est sexy... Sa chemise blanche ajustée lui sied à merveille. Elle fait ressortir ses biceps puissants à travers elle. Une aura impétueuse et dominatrice émane de lui, c'est ce qui lui voue le respect des autres sans doute. Bon Dieu de bordel ! Comment fait-il pour être aussi séduisant, même de dos ?!

Je secoue la tête pour revenir à la réalité. L'alcool me fait dérailler. Ce n'est pas le moment adéquat pour fantasmer.

— Au fait, interpellé-je Alexei en tapotant son épaule, comment vous m'avez retrouvée ?

Il se retourne, faisant voltiger sa crinière dorée, et m'adresse un sourire accompagné d'un signe de tête en direction de la poche de mon pantalon. Interloquée, je glisse ma main à l'intérieur et en extrais le téléphone de rechange que m'a refilé Alexei lors de mon arrivée.

Je le fixe, interdite.

— Tu as placé un traceur à l'intérieur ?

— Ne joue pas la fille offusquée, ce n'est pas comme si ça venait juste de te sauver la vie ! ironise-t-il en levant les yeux au ciel.

IVY REDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant