Chapitre 24

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Point de vue de Liam

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Point de vue de Liam.


Après mon heure de jogging habituelle, je passe sous la douche. Je me lève à l'aube trois jours par semaine pour aller courir autour du stade du lycée. Le sport me fait me sentir vivant et en pleine forme. J'attrape une serviette en coton que j'enroule autour de ma taille et sors de la cabine.

En marchant à travers les vestiaires, je passe devant un miroir, m'arrête et fais demi-tour. Mon torse luisant de gouttelettes d'eau est doré et bien sculpté, ma tablette de chocolat se remarque au premier coup d'œil. Mes cheveux retombent sur mon visage et je les balance en arrière façon Bieb's.

Si j'étais une femme, je n'aurais pas su résister à mon charme indéniable.

Mon reflet est celui d'un authentique play-boy. Un corps parfait. Du moins presque. Si seulement cette cicatrice en plein milieu de mes abdominaux ne venait pas tout gâcher. Mais je n'ai pas de quoi me plaindre. Au contraire. Les femmes trouvent les cicatrices atrocement sexy. D'après elles, ça donne un aspect viril et homme des cavernes. Moi j'ai plutôt une préférence pour le terme "guerrier", car c'est ce que c'est : une cicatrice de guerre.

Après avoir terminé d'admirer mon corps d'Apollon, je pars vers les casiers. Un INI — individu non identifié — blond est en train de fouiller dans le mien, tête plongée à l'intérieur.

— Eh ! Qu'est-ce que tu fous ! hurlé-je en fonçant droit sur lui comme un taureau pris de colère.

L'INI relève brusquement la tête. Je hausse les sourcils de surprise.

— Clark ?

— Hum... euh oui. C'est moi, elle rit nerveusement en se grattant l'arrière de la nuque. Je cherche mon carnet de dessins. Tu ne l'aurais pas vu par hasard ? Je me suis dit que je l'avais peut-être égaré dans tes affaires.

Je croise les bras sur mon torse, l'air de dire "vraiment ?". Je connais Clark sur le bout des doigts. "Se gratter la nuque" est le tic qui la trahit lorsqu'elle raconte un mensonge. Heureusement que c'est elle que j'ai surprise en train de fouiller mon casier et pas quelqu'un d'autre. Je lui aurais fait passer l'envie de fouiner.

IVY REDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant