||Chapitre 26||

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♣ Il doit rester des fautes de conjugaison en partie.

- C'EST QUOI CE BORDEL ? cria une voix.

Je me détachais rapidement d'Aaron, il grogna. Je crois qu'il n'a pas vraiment aimé que je me détache aussi vite..

Je tournais la tête et vis sans surprise la prof de maths et mes amis, dans l'encadrement de la porte.

- Euh .. Et bah .. bafouais-je.

- Ce gars voulait l'agresser, elle a réussi à lui échapper et s'enfermer dans la salle de bain et elle m'a appelé pour me dire qu'elle avait besoin de moi. Content ? dit sèchement Aaron.

Il était redevenu comme avant, son regard devait être froid. Autant que sa façon de parler.

La prof me regardait puis son regard allait sur mon agresseur qui était entrain de se relever.

Il mit une de ses mains sur son nez puis il la regarda, il saignait du nez. Aaron ne l'avait vraiment pas raté. Il devint soudain pâle avant de tomber dans les pommes.

- Bon débarra ! dit Aaron aussi sèchement que la dernière phrase qu'il avait prononcé.

Puis il quitta la pièce. Les filles s'avancèrent vers moi, je peux m'empêcher de les prendre dans mes bras.

- Théo va demander à la propriétaire de changer les filles de chambre. Je vais aller appeler les pompiers.

Théo s'exécuta, alors que Gaspard prit la parole.

- Madame les pompiers sérieux ? Deux claques dans sa gueule et il est sur pied.

- Gaspard ! cria la prof. Surveillez votre langage !

-Mais !

-Il y a pas de "mais" qui tienne Gaspard !

Il répondit aussi tôt : 

-Ohh si il y a un "mais" ! Ce gars a voulu violer Mia !

- Et alors ! Il reste un être humain qui a besoin de soins ! lui répondit la prof.

Je commençais à me sentir mal. Il fallait que cette discussion se termine au plus vite.

- Gaspard elle a raison, il faut le soigner. Il est peut être pas le gars le plus gentil ici, mais il reste une personne qui a besoin d'aide. Je veux en aucun cas sa mort sur la conscience. dis-je

La prof contacta les pompiers. Puis plus personne ne parla, il y avait juste le bruit des fermetures éclairé de nos valises. Théo revint essoufflé, la réception et le 2ème étage c'est pas si loin ?

- La chambre 257 est libre.

Il nous tendit les clefs puis nous nous dirigeons tout en le remerciant. Je ne me retournais même pas, je ne veux pas voir la tête de mon agresseur et le regard de Théo qui devait dire que j'allais avoir le droit à un interrogatoire de sa part. Déjà que je vais en avoir un des filles.

Bref, la chambre était presque la même il y avait juste une commode en plus. Je fis comme à mon arrivée c'est-à-dire balancer ma valise. Je pris juste un nouveau legging et t-shirt et je me dirigeais vers la salle de bain. J'étais fatiguée, je voulais que deux choses prendre une douche pour me sentir propre car ce n'était plus le cas et aller me coucher.

[...]

  Deux jours se sont écoulés et pas grand-chose s'est passé, nous avons juste visités quelques endroits. J'ai eu le droit aux questions des filles et de Théo et Gaspard concernant mon agression. J'y ai répondu assez vaguement. Aaron est bizarre mais vraiment ! Il tapait la discute à tout le monde plus précisément à tous ceux du groupe et ça sans les envoyer balader comme il le fait d'habitude.

Aujourd'hui nous allons faire de l'accrobranche et demain du canoë puis nous devrons repartir. Si j'oublie mon agression, j'ai pour le moment passé de belles journées.

Eli' me sorta de mes pensées en me disant que la salle de bain était libre. Je pris mes habits qui n'ont pas bougés de ma valise et me dirigeais vers la salle de bain.

Un fois que nous sommes toutes les trois prêtes nous descendons rejoindre les autres. Cette fois si un bus nous attendait.

Après toutes les explications et recommandations, les profs décidèrnt de nous laisser faire les parcours que nous souhaitons.

Avec le groupe nous avons décidé de commencer par un parcours facile pour nous réhabituer. Les obstacles étaient pas dur, mais je vais pas faire ma maline. Je sens que je peux le regretter.

Le petit parcours fini nous nous dirigeâmes vers quelque chose de plus compliqué.

J'enchainais les obstacles sans grande difficulté. J'étais entrain de me sécuriser pour faire un tyrolienne, l'une des plus longue du parc. Environ 100 m. Je me plaçais comme il faut puis m'élançais sans réfléchir à la hauteur. Je regardais devant moi. J'arrivais de l'autre coté, je me sécurisais une nouvelle fois. Je fis signe à Gaspard qui etait derrière moi qu'il pouvait y aller. Il s'élançais tout en criant qu'il est Tarzan, non mais j'en peux plus de ce gars ! 

Je détournais le regard de cette abruti. Et je continuais et passais d'une buche à une autre. Je faisais du skate oui du skate. Gaspard criait toujours ou hurlait comme un dégénéré.

Aaron ne lança une corde pour que je puisse me jeter, littéralement. Dans une toile d'araignée. Ce que je fis. Je me débrouillais plutôt bien. J'ai aussi de la chance de ne pas avoir la peur du vide comme Elisa. Elle n'a pas voulu faire ce parcours car il était trop haut, elle est donc partie avec Théo, Audrey et Timéo faire un autre parcours.

J'arrive à un pont qui ne m'inspire pas du tout ! Il est pas sécurisé.. C'est une blague ?

Je mis mon pied sur la première latte et le pont commença à bouger comme mille ! Je le retirais tout en reculant, je tapais une chose plutôt dur

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Je mis mon pied sur la première latte et le pont commença à bouger comme mille ! Je le retirais tout en reculant, je tapais une chose plutôt dur.

Je me retournais et je tombais face à Gaspard.

- Gaspard ! dis-je d'un ton joyeux.

- Mia ! dit-il du même ton.

Je rigolais légèrement puis je me retournais.

- Gaspard c'est pas un peu dangereux ?

- Euhh ouais.. j'sais pas..

Il vit que je n'étais pas du tout rassurée.

- Mais ne t'inquiète pas ! Tu ne tomberas pas ! De toute façon Aaron est de l'autre côté ! Regarde.

Il appela Aaron, celui-ci se retourna après avoir fait la routine de sécurité.

-Ouais?!

-Tu peux réceptionner Mia ? dit Gaspard

Il ne répondit pas directement.

- Euuh ouais t'inquiète. répond t-il finalement.

Je commençais à avancer sur ce pont, il tanguait ce qui était pas du tout rassurant. J'avançais, jusqu'à qu'il ne reste que deux pas avant que je puisse en finir avec ce pont du malheur.

Je me stoppais et fermais les yeux, je sentis que quelque chose se passait puis ...


[Terminée] Footballeuse et Footballeur.Where stories live. Discover now