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Un soir d'automne dans une petite ville du Michigan, plus précisément dans une petite maison isolée à la campagne, la lumière est allumée. Une petite fille joue tranquillement à la dînette accompagnée de ses peluches préférés.

- Voudriez vous encore un peu de cheesecake Mr. Pistache ? fis la petite rouquine les yeux en ébullition d'émotions.

-Oui, avec plaisir, reprit elle d'une voix plus grave.

Un petit cliquetis presque inaudible retentis dans la pièce décorée de rose et de peluche de toute formes.

- Oh ? Notre invité est arrivé, fit la petite en agitant sa chevelure indomptable jusqu'à la fenêtre.

Elle ouvrit cette dernière. Un grand homme était là, il portais un costume noir orné de pois coloré ainsi qu'un haut de forme. Il sourit à la petite.

- Bonsoir petite princesse, je ne suis pas en retard ? Fit le monsieur d'une voix heureuse et chaude.

Il entra dans la chambre et s'assit sur la minuscule chaise qui s'offrait à lui. Ils jouèrent à la dînette un petit moment.

- Dite Mr Raimbow, pourquoi mes parents ne peuvent pas vous voir ? J'aimerais tellement qu'ils vous rencontrent... fis la fillette, un peu déçue.

Le gentil monsieur vint lui caresser tendrement les cheveux.

- Et bien, les grandes personne ne croient que se qu'ils voient. La petite rousse le regarda attentivement sans rien ajouter.

- Est-ce que moi aussi je vais arrêter de vous voir ?

- Non, bien sûr que non ! Et même si tu ne me vois pas, je serait là et je veillerais sur toi, fit l'homme au visage souriant.

La petite sourie et se hissa sur sont lit, elle sortit de sous sont oreiller une petite dizaine de feuilles sur lesquelles étaient représentées le duo d'amis dans plusieurs situations différentes. Et c'était signé Charlie. Elle tendit timidement les feuilles de papier vers le bonhomme prétendant que c'était pour lui.

- Pour que vous les accrochiez à votre frigo ! dit elle tout sourire.

Touché par le geste, Mr. Raimbow lui tapotas la tête en épilant les dessin colorés.

- Au fait, où est-ce que vous habitez Mr Raimbow ? Vous habitez seul ? repris la fillette dans un élan de curiosité.

- Oh non, j'ai un frère ! J'habite avec lui mais il n'est pas très bavard... Je t'y emmènerais un jour peut être. Mais pour l'heure, il se fait tard. Tu devrais dormir petite demoiselle.

Elle sourie et puis bailla à s'en décrocher la mâchoire...

L'homme la borda dans son lit.

- Mr. Raimbow... Dite moi, ce n'est pas votre vrai nom pas vrai ? fis Charlie entre deux bâillement.

L'homme marqua une pause.

- Non ce n'est pas mon vrai nom, mais tu peux continuez de m'appeler comme ça si tu veut. Fit il gentiment.

La petite fille se redressa d'un coup.

- Et bien ! Quelle est votre nom dans ce cas ?!

Le silence régnait à nouveau dans la chambre obscure. Le gentil homme c'était vaporiser comme par magie, laissant derrière lui quelques gourmandises pour la jeune Charlie. Comme à chaque fois, comme toutes les nuits depuis un certains temps, il laissait dans l'air une touche de mystère, une touche de magie. Et Charlie s'endormit les rêves plein la tête, ayant déjà hâte de la nuit suivante où elle pourra enfin revoir son copain. Puis quelque semaine plus tard la fenêtre s'ouvrit doucement de l'extérieur tendis que Charlie faisait tranquillement des dessins pour le retour tant espéreré de son compagnon de jeux. Elle releva la tête hâtivement et un frisson traversa sa colonne vertébrale. C'était un grand homme fin, sa peau était blanche et sa tête n'avait pas de visage, il portait un costume noir et restait immobile dans un coin de la chambre.

- M-Mr Raimbow ? fis Charlie d'une voix tremblante.

Elle sursauta à l'entente d'une voix dans sa tête, une voix grave et terrifiante mais familière. Cette voix effrayante lui cita mot par mot que son ami était malade, il l'attendait chez lui. La fillette chercha. Cette voix... Mais qui pouvais bien parler ainsi ? Puis son regard coïncida avec l'étrange bonhomme en noir, cela ne pouvais être que lui. Seulement, il n'avait pas de bouche, sa devais être la raison pour laquelle elle entendait une voix dans sa tête ? L'homme lui tendis une main squelettique et elle l'a prit sans hésitation.

Le temps d'un clignement de paupière et le paysage avait complètement changer. La fillette n'était plus dans sa chambre rose mais dans une forêt tellement épaisse que l'on n'en voyait même pas le bout. Et juste devant eux se trouvais un manoir des plus imposant, fait en ardoise noir empilées comme des écailles. Il portait sûr ça façade deux grosses poutres blanches qui faisaient contraste avec les fenêtres lugubres et sales. Un manoir fin, et grand, il devais bien y avoir trois étages. Prise de peur, Charlie lâcha la main de la créature blanchâtre. Complètement paniquée, son petit cœur tambourinait dans sa poitrine. Elle eu le tournis et tout fus noir mais avant cela elle crus apercevoir la silhouette d'un bon ami, en costume à pois coloré.

À son réveil, la fenêtre était ouverte et le soleil illuminait sa chambre enfantine, une femme entra dans la chambre doucement.

- Mon petit cœur ? Ma princesse ? Tu as bien dormis ? Oh ! Tu as laissé ta fenêtre ouverte, tu n'as pas eu froid au moins ?

Mais rien ne sortit de la bouche de la petite fille, juste des larmes, un torrent de larmes. Elle ne se souvenais pas de ce qu'il lui était arriver mais elle ne se sentais pas rassurée en fixant la fenêtre où la veille ce... monstre avais pénétré dans sa chambre. Sa mère, inquiète, essaya de comprendre ce qui se tramait en lui caressant le dos. La fillette expliqua qu'elle avait simplement fait un cauchemar mais qu'elle ne se souvenais pas... Elle alla prendre un petit déjeuner, accompagnée de sa mère.

Plus tard, dans la matinée, elle pris un bon bain, accompagnée de son fidèle canard en plastique rose. Elle fis mousser le bain mais au contacte de l'eau elle se crispat, son omoplate la brûlait. Elle essaya de toucher... du sang. Du sang plein les mains, du sang plein la baignoire. Elle regardas le dos de son t-shirt, du sang. Elle hurla, hurla à l'aide, sa mère arriva en panique dans la salle de bain. À la vue de sa fille ensanglantée, elle frôla la crise cardiaque.

- Oh mon dieu, qu'est ce que c'est que tout ce sang ?!

La fillette en pleure ne parvint à articuler aucun mots tellement ses sanglots et gémissements étés fréquents. Elle éxibita alors son omoplate à sa mère.

- Oh seigneur... Erik !!! Erik !!! criait elle.

Aussitôt, un homme en blouse blanche, prêt à aller au travail, fit son entrée dans la salle.

- Oh Erik... il veut notre... fi... fille... Erik... Ça aurait pû être n'importe qui ! Qu'est ce qu'on va faire ?.. Jamais il ne s'arrêtera ! C'est fini... fis la femme, complètement terrorisée par l'horrible dessin qui était sacrifié sur l'omoplate de la demoiselle en état de choc.

Un simple cercle barré d'une croix. Un simple signe banal, mais qui signifiait beaucoup plus.

Le père essaya de garder son sang froid, il commença par calmer sa femme et de lui dire d'apporter du bandage, hors de question qu'ils emmène la petite à l'hôpital, dans le cas contraire ils se verraient accuser de violence conjugale. Une fois les bandages mis et la petite calmée et propre, ils la rassurèrent au plus possible en lui disant que ce n'était rien.

Une fois l'esprit calmé, les deux amants s'installèrent dans la cuisine.

- Comment allons nous faire Erik... Toi, tu connait bien cette chose... Ce monstre... Je ne sais même pas si il à un nom...

Le père soupira de frustration.

- Slenderman. C'est le nom que l'on a attribuer a cette bête humanoïde... Je la connait bien, et la seule solution pour qu'il arrête de pourchasser notre enfant est de couper toute ses sources. Ainsi il sera impuissant, il ne peut pas se débrouiller seul.

- Oh seigneur... fis la femme terrorisée. Va-t-il un jour s'arrêté ?

L'homme marqua une pause.

- J'aimerait tellement, mais je ne crains que quoi que nous fassions, il ne s'arrêtera jamais, le seul moyen de le rendre vulnérable ce serait de... capturé ses proxys...



Merci à ma soeur chérie pour m'avoir corriger les fautes ❤

comment je suis devenus un proxyWhere stories live. Discover now