An Angel In Hell. [CAMREN]

Chapitre 19.

Il était huit heures trente et nos valises attendaient patiemment a l'entrée.

Nous avions très peu dormi à cause de l'excitation, et très tôt, la maison était prête.

Alors que je courais partout à la recherche de mon lisseur, mon téléphone s'illumina.

Un message de Lauren.

De Lauren Jauregui.:

Je pars dans cinq minutes de chez moi. Sois prête quand j'arrive. Je t'embrasse. LMJ

Je souriais à son message avant de changer son nom de contact et de répondre.

À Lern ♡ :

Bien reçu Chef. (:

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Il était maintenant neuf heures une, et Lauren attendait patiemment sur le pas de la porte, tandis que nous enfilions nos manteaux.

J'avais prévenu tous les employés de la demeure, en leur demandant de garder un il sur la maison, ce qu'ils avaient accepté gentiment.

Alors que Lauren et moi chargions la voiture, ma petite soeur s'installait à l'arrière.

"-Je ne te remercierai jamais assez, Lolo. Soufflai-je, en regardant Sofia.

-Tu n'as pas à me remercier, je suis vraiment heureuse que vous fassiez partie du voyage. Me sourit-elle en fermant le coffre.

Je m'installais alors dans la voiture, pendant que Lauren vérifiait qu'elle n'avait rien oublié.

"-Bon ! On y va ? Demanda-t-elle, en s'asseyant côté conducteur.

-Oui ! S'écria ma soeur, déjà pressée de s'en aller.

-C'est parti, alors !"

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Cela faisait plus de deux heures que nous roulions et Sofia s'était déjà assoupie à l'arrière.

Quant à moi, je passais mon temps à regarder par la fenêtre, en me laissant bercer par le son de la radio.

Seules mes lèvres bougeaient en silence, pour mimer les paroles d'une chanson familière.

Je jetais de temps en temps des regards vers la conductrice, qui était beaucoup trop absorbée par la route.

"-Kaki j'ai envie d'aller pisser. S'exclama ma soeur, me faisant sursauter.

-Sofi', ton langage ! M'énervai-je, sous les ricanements de Lauren.

-Je m'arrête à la prochaine station, Sofia. Sourit-elle, pour apaiser les tensions.

-Merci Lauren." S'exclama la fillette, en me tirant la langue.

Je soufflai un bon coup, avant d'être arrêtée par une main sur mon genou, qui me fit stopper tout mouvement.

Je me retournai alors vers sa propriétaire, qui avait un large sourire sur le visage.

"Laisse tomber." Souffla-t-elle, avec un regard plein d'empathie.

Je lui souris, le plus sincèrement possible, avant de recouvrir sa main, par la mienne.

Un geste qui nous électrisa toutes les deux, bien qu'aucune ait eu envie d'enlever sa main.

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