Chapitre 11.

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Après avoir déjeunée et aidée Jauregui à ranger la salle, je montai dans ma chambre pour être un peu tranquille.
Je passai l'après-midi à jouer sur mon téléphone et à envoyer quelques messages à mes amis pour prendre de leurs nouvelles.
Vers la fin de la soirée, je descendis en bas et pris un rapide repas pour remonter aussi tôt dans ma chambre.
Je n'avais envie de voir personne ce soir. Cela faisait peu de temps que j'étais ici, mais les journées se ressemblaient déjà, m'enfermant dans cette monotonie que je détestais.

________

Le jour se levait doucement, permettant aux premiers rayons de soleil de traversaient les épais rideaux de ma chambre.
Je me levai, me douchai, et enfilai rapidement une tenue de sport pour ensuite partir courir.
Mon sport terminé, je mangeai rapidement et remontai dans ma chambre me changer.
J'avais envie de sortir aujourd'hui et j'avais une idée.
Je pris la clé de la salle et descendis en bas.
J'ouvris la porte et découvris, sans grande surprise, Jauregui assise, tranquillement, en train de feuilleter un bouquin.
Elle ne prit même pas la peine de lever la tête vers moi et continuait sa lecture.
Je m'affalai sur le canapé à coté d'elle et allumai la télévision en retirant mes chaussures sans grande délicatesse.

"Les chaussures Cabello. On n'est pas chez ta mère."

Une voix, autre que la télévision, s'éleva dans la pièce.
Je vois qu'elle n'avait pas perdu son ton chaleureux depuis hier.

"-J'ai envie de sortir Jauregui."

Elle releva la tête, ne s'attendant pas forcément à cette réponse de ma part. Elle réfléchit et fronça les sourcils, comprenant ma demande.

"-Non.

-Steuplait' ! Après je fais l'enfant-modèle devant les autres.

-J'ai dit non, Cabello."

Et elle se replongea dans sa lecture .
Ça allait vraiment être compliqué de la convaincre.

"-T'en a pas marre de rester ici ? En plus l'autre folle est partie en week-end à ce que j'ai compris.

-C'est à cause de toi que je suis ici. Alors oui j'en ai marre. Et madame Jake appréciera certainement que je lui fasse part de ce magnifique surnom. Dit-elle, le regard toujours plongé dans les pages de son livre.

-Espèce de balance. Répliquai-je, lui lançant un coussin par la figure.

-Très bien Cabello. On va faire un truc. Comme tu as l'air d'aimer lancer des projectiles sur tout ce qui bouge, dans une heure on se rejoint sur le terrain de basket. Si tu gagnes le match, je t'emmène où tu veux. Mais si tu le perds, tu m'obéis au doigt et à l'oeil pendant trois semaines. Ça te va ?

- Ça me va." Répondis-je, en lui serrant la main.

Je continuai de regarder un épisode des Simpson tandis que Jauregui lisait son livre.
L'heure était venue, alors je montai dans ma chambre et me changeai rapidement.
Le terrain de basket me semblait vide, quand j'aperçus une silhouette s'entrainait sur un panier.
Je m'approchai donc et observai cette magnifique créature entrain d'enchaîner les paniers.
Elle n'en manquait aucun.
Elle bougeait harmonieusement, tandis que mes yeux détaillaient chaque partie de son corps. De ses bras musclés jusqu'à ses jambes finement taillées, sans oublier son fessier. Cette femme me faisait ressentir des choses encore inconnue.
Elle pouvait me rendre complètement folle et la seconde d'après complètement détendue.
Le sentiment de ne rien pouvoir contrôler m'angoissait, je ne devais pas l'a laisser m'avoir.

An Angel In Hell. [CAMREN]Where stories live. Discover now