L'Ange et le Soleil

Chapitre 15

        Salut ! Désolée du retard mais j'étais à Paris pour une compétition de bridge et j'ai pas eu accès à internet du week-end, à la base je devais publier vendredi mais j'ai pas eu le temps et comme là aussi j'ai pas beaucoup de temps je vais pas faire la mise en page habituelle comme c'est sur mon LibreOffice mais je vais garder la mise en page pourri de Wattpad avec ses saut de ligne à chaque paragraphe et ses retours à la ligne sans alinéas. Mais comme je vous raconte ma vie et que ça doit pas vous intéresser des masses je me tais et je vous laisse lire tranquille. 
         Mais avant un grand merci à  Angellilou pour son fanart que j'ai mis en ouverture de chapitre, vous pouvez en voir pleins d'autre sur son ArtBook.
             Bonne Lecture et à plus :)

Nico, Pensionnat de la Colline, Lundi 12 Avril.

Plus personne ne parla. J'eus l'impression que le temps s'arrêta. Que tout s'effondrait. Mon cerveau cessa de fonctionné. La salle de classe disparut. Des larmes silencieuses coulèrent sur mes joues.

Non, il ne pouvait pas être mort. Pas lui. C'était la seule personne pour qui je restait sur Terre et au pensionnat, pour lui, pour ses yeux, pour son amour. Je ne pouvais pas croire à sa mort. Pour mon bien être mental, il fallait qu'il soit vivant. Il n'était certainement pas mort dans un bête accident de la route. Il était plus que ça. Il était celui qui m'avait cherché pendant trois mois en plein hiver dans tout le Wyoming. Il était plus malin que ça. Il aurait évité la voiture. Il était vivant, il fallait que j'y croit.

- Non !

Je revins à la réalité. Tout le monde se tourna vers moi. Les larmes ne se tarissaient pas bien au contraire, elles augmentaient.

- Il n'est pas mort ! Il ne peut pas être mort !

- Nico, calme-toi, réfuter la réalité ne servirait à rien. Will est partit.

Des larmes roulaient aussi sur les joues d'Apollin.

- Il n'est pas mort ! Je l'aurais su s'il l'était ! J'ai ressentit la mort de Bianca alors que j'étais à Los Angles ! J'aurais dû ressentir sa mort aussi !

Je serrais les poings. Will était la seule personne qui m'avait donné envie de me battre et de vivre après la mort de Bianca. Il était ma première lueur d'espoir depuis quatre ans. Je ne pouvais la laisser s'échapper.

- Nico, commença Percy, je sais que c'est dur mais tu dois l'accepter.

- Jamais ! Jamais, je n'accepterais sa mort. Elle n'est pas encore arrivé. Il a une vie à vivre, ma voix commença à se brisé. Il doit réussir sa carrière de médecin, se marier avoir des enfants, des petits-enfants, réaliser ses rêves et seulement il pourra mourir. Mais pas maintenant. Pas maintenant...

Je fondis littéralement en larmes, les sanglots étaient si forts que je ne pouvais plus parler. Je m'effondrais sur ma table. Pas lui, pas Will. Pas maintenant. Ce n'était pas possible. Pourquoi était-ce les personnes auxquelles je tenaient qui mourraient ? Pourquoi n'était-ce pas mon père par exemple ? Et pourquoi Apollin prenait-il la mort de Will aussi bien ?

- Je ne dirais rien.

J'étais assis dans un fauteuil en face de Kali. Après ma crise de larmes, je n'avait plus voulu bouger. Hazel avait été obligé de venir me chercher et m'avait emmené de force chez la psy.

Tous les élèves que j'avais croisé avaient les larmes aux yeux. Tous regrettaient Will. Hazel aussi avait pris un sale coup. Elle tremblait de tout son corps et avait eu un mal fou à ne pas pleurer devant moi. Les cours de la journée avaient été annulé et remplacés par des séances de psy. Mais je ne voulais rien dire. La tristesse était toujours là même si les larmes avaient disparues.