Il était cet homme en costume, qui un seul regard suffit pour vous faire tourner la tête.
Il était la tentation, un fruit interdit, aussi beau qu'intimidant.
Il était le fiancé de ma mère.....
Nous sommes désormais seuls..mon regard ne quitte pas sa silhouette imposante, il me tourne le dos et mon rythme cardiaque s'accélère lorsqu'il nous enferme dans cet espace beaucoup trop étroit.
Il se retourne ensuite, s'avance vers moi tel un animal qui vient de trouver sa proie, son regard me scrute de haut en bas, ne laissant aucun détail de ma petite personne. Ses pas lents résonnent dans cette pièce désagréablement silencieuse. Son corps s'approche de plus en plus du mien, je reste bien droite, le menton relevé pour lui montrer qu'il ne m'intimide nullement. Il s'arrête à quelques centimètres de moi, son parfum s'immisce dans mes narines me rappelant à quel point son odeur est agréable.
J'avale difficilement ma salive, et me force à soutenir son regard sombre..ténébreux..sauvage! Mon regard dévie vers ses lèvres lorsqu'elles s'entre-ouvrent.
"D'abord...ton petit ami qui se prend pour un médecin" murmure t-il d'un ton froid sans jamais me quitter du regard.
Sa voix rauque me donne des frissons, je me crispe lorsque sa paume chaude rencontre la mienne quelque peu tremblante, et qu'il récupère mon rouge à lèvre. Je fronce les sourcils lorsqu'il le lance à la poubelle...imbécile!
Je le fusille du regard n'appréciant pas son geste, il se penche vers moi, ma respiration s'accélère lorsque son index frôle dangereusement mes lèvres qui ne désirent que les siennes.
"Et puis..le cher frère de ton petit-ami" souffle t-il contre mon visage la mâchoire serrée et les sourcils froncés.
Je sais ce qu'il pense de moi! Je n'aurai jamais dû laisser Édouard me toucher, je devais le repousser avant qu'il ne tente quoi que ce soit! Entendre ces reproches venant de lui me déplaît fortement...Mais au fond, ça ne le regarde pas!
"Ecoutez moi bien, je.."
Il ne me laisse le temps de répliquer qu'il se colle à moi, empoigne possessivement mes fesses dans ses grandes paumes, me soulève sans difficulté, instinctivement je place mes jambes autour de sa taille, et il me plaque sans douceur contre le mur froid me faisant crier de douleur et de surprise.
Et pour mon plus grand bonheur ses fines lèvres partent impatiemment à la recherche des miennes, qu'il dévore avec gourmandise et férocité, je ne peux m'empêcher de gémir à leur contact tant désiré.
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Son baiser est sauvage, beaucoup plus pressant que les fois précédentes, il caresse avec agressivité mes jambes nues, ses doigts s'enfoncent douloureusement dans ma chair comme pour me marquer...ou me punir. Il grogne férocement, mord ma lèvre inférieure et glisse sa langue contre la mienne. Ma tête tourne, je ne sens plus mon corps, toutes ces sensations qu'il arrive à me faire ressentir qu'avec un simple baiser sont si intenses. Il colle davantage son bassin contre le mien, me montrant sans retenue son désir qui se manifeste sous son pantalon...ce désir destiné qu'à moi.
