Heaven [terminé]

40. H

🎧En écoute durant l'écriture : In The Name Of Love de Bebe Rexha et Martin Garrix.

//LONG CHAPITRE//

CHAPITRE 40

— Tu t'es vraiment ouvert le pied à cause d'une pierre ? je lui demande en attrapant mon verre de limonade.

Il rigole et reprend son récit.

— J'étais qu'un gamin et je jouais avec des pierres, puis j'ai commencé à en jeter sur un mur, une pierre s'est écrasé sur mon pied, ça s'est infecté, et je suis parti à l'hôpital en boitant.

Quelle horreur ! Je n'en reviens pas, il a dû marcher jusqu'à un hôpital, le pied en sang, alors qu'il n'avait que dix ans ?

Wazter me regarde longuement tandis que je bois tranquillement. Il a changé de comportement avec moi depuis hier soir, je l'ai remarqué, seulement je ne veux pas faire de remarques et que nous nous disputions encore pour rien. Il m'a l'air plus tendre, à l'écoute, encore plus blagueur.. intense.

Il est devenu intense. Dans tout ce qu'il fait. Même pendant cette séance photo, jamais il ne s'était comporté comme ça avec moi auparavant. Je ne sais pas ce qu'il se passe mais ça me plaît. Beaucoup.

— Heaven ?

— Oui ?

— T'es belle.

— Merci, t'es pas mal non plus.

— Non, je te dis que tu es belle.

— Bah je t'ai dis merci.

— Mais tu comprends pas ? T'es belle.

— Qu'est-ce que tu racontes putain, je t'ai dis merci.

— Bah t'es belle.

Je soupire. Je ne comprends rien du tout à ce qu'il me dit.

— Tu es belle, Heaven, mentalement. Tu es belle de l'intérieur et de l'extérieur, il finit par s'expliquer.

Je fronce les sourcils. Je ne comprends toujours pas.

— Développe, je lui demande.

Il croise les bras sur son torse et s'installe au fond de la chaise.

— Tu es unique, voilà ce que je cherche à te dire. Tu as un caractère unique, un physique unique, une voix unique, des sentiments uniques .. Tu es belle parce que tu ne ressembles pas aux autres. C'est ça que j'aime chez toi.

Je m'étouffe avec ma salive, frôlant la crise. Ma toux n'est pas du tout glamour en plus de ça. Et puis cette dernière phrase m'a chamboulé l'esprit.

— Répète, j'ordonne, encore haletante.

— De quoi ? Que tu es unique ?

— Non non non. La dernière phrase.

— Ah. Que c'était ce que j'aimais chez toi ? Bah oui. Je t'aime Paradis, plus que tout au monde. On se marrie ? Je t'achète quoi comme bague ? Oh et puis on fait combien d'enfants ? J'en veux huit ! Oh mon Dieu, il faut qu'on prévienne la famille que l'on se marie, enfin la tienne vu que la mienne est morte. Et puis aussi...