Chapitre 17

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Le café était plongé dans un brouhaha innommable quand Andrew y pénétra. Il se fraya un chemin parmi la foule présente qui s'était éparpillée dans chaque recoin de l'endroit qui paraissait un peu plus petit ainsi. Il tenta de se rendre jusqu'au lieu aménagé pour prendre la parole et rassembler les troupes, mais deux bras l'enlacèrent avant qu'il n'ai put faire dix mètres.

" Oh mon dieu ! Tu nous as fichu une de ses frousse ! le disputa gentiment Emilia a qui appartenaient les bras. Ne refais plus jamais ça ! Qu'est-ce qu'il t'a pris de disparaître comme ça, alors que on t'attendait ! M'enfin, tant que tout va bien pour toi , ce n'est pas grave. Va donc calmer cette foule qui t'attend."

Le jeune Anglais souris devant le côté maternel de la barman, et il alla donc jusqu'aux tables du fond, toujours en forme de « U ». Il monta sur une chaise pour que ça voix porte jusqu'à l'entré de «  Chez Jean ».

« Les amis ! un peu d'attention s'il vous plait ! Aujourd'hui, nous allons travailler sur l'organisation ! Je sais que ça n'est pas très joyeux, mais grâce à cela, on pourra se mettre à rédiger demain, très certainement ! Alors, je vous en prie, venez vous installer autour des tables ! Sur cela, je déclare ouverte la séance d'écriture du jour. »

Les villageois opinèrent et s'assirent. Le Britannique fut heureux de voir Maurice s'installer, certes un peu à l'écart, mais être là quand même. Pour commencer, il demanda à Emilia si elle avait un tableau, ou quelque chose se rapprochant et par chance, ils dégotèrent, dans la réserve, un vieux tableau à craie, usé par le temps, et couvert par une couche de poussière, mais toujours utilisable. Après l'avoir dépoussiérer un minimum, et surtout sous l'ordre de la barman,  Andrew le plaça sur une chaise, à l'extrémité des tables, afin que tout le monde puisse bien le voir. Les craies en main, il dessina des diagrammes, traça des tableaux, réécrivit toutes les idées.

Grâce à cela, on put voir quels détails manquaient, qu'est qu'il fallait changé et ce qui clochait. Toutes les incohérences étaient repérées par tous les volontaires qui regardait l'écrivain écrire et effacer sans relâche. Quant à Sophia, elle reprenait ce qui était validé sur le carnet d'Andrew, que ce dernier lui avait confié. Elle retranscrivait minutieusement ce qui passait par la craie avant d'être enlevé d'un coup de chiffon.

Les heures défilèrent à une vitesse incroyable. Et Emilia, voyant depuis son bar, que les cerveaux réfléchissaient à toute allure et que personne ne semblait prêt à se rendre compte qu'il était grand temps de manger, décida, d'elle aussi contribuer au projet commun, en préparant un grand déjeuner. Elle enfila donc son tablier blanc, et sortit ses plus grandes casseroles, celles qu'elle utilisait pour les lasagnes. Et justement, elle opéra un peu de la même façon, préparant d'énormes quantités de pâtes. Elle avait opté pour un plat simple, qui, elle était sûre, ravirait les jeunes comme les anciens : des pâtes carbonara.

Quelques temps plus tard, elle ressortie des fourneaux, souriante. La barman attira l'attention grâce à la clochette qui était posé sur le bar, aujourd'hui presque déserté. Cela marcha, car quelques secondes après ses coups de sonnette, toutes les têtes se tournèrent vers elle, intriguées.

« J'ai préparé à manger, et c'est moi qui offre ! »

Personne ne refusa, au contraire. Comme d'habitude, dans ce petit village, les habitants montrèrent leur force de cohésion et chacun aida à dresser les couverts, remplir les assiettes ou encore les mettre à table. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tous se retrouvèrent devant une assiette pleine et appétissante.

«  Avant que le repas n'commence, je voudrais dire deux mots, informa Maurice en se levant. Je voudrais remercier Andrew. Grâce à lui, n0ous sommes tous réunis aujourd'hui. Nous arrivons à marcher tous main dans la main, sans qu'aucuns conflits ne se créer. Ce qui n'aurait peut-être jamais marcher sans lui, fonctionne dorénavant, car, nous avons tous évoluer, et tous ouvert les yeux sur un bon nombre de choses. C'est pour ça que je tiens à le remercier, merci Andrew, et ( il brandit son verre) à Andrew ! 

_ A Andrew, répéta la foule en effectuant le même geste que le vieillard quelque secondes plus tôt. »

Ému, l'homme aux cheveux noirs se contenta de remercier ses camarades et de lancer le repas. On se régala dans une bonne ambiance, certain parlait du projet, d'autre racontaient des potins, certains anciens remémorais leur jeunesse à d'autres générations. C'était beau à voir, ce mélange d'âge, de peau, d'origines, de religion... C'était touchant de voir, qu'ici au moins, dans ce petit village de St-Laurent-en-Campagne, on s'en fichait de votre physique, on s'en fichait de ce que vous avez put faire dans le passé, ici, on regarde seulement, l'humain que vous êtes, cette être qui vit. Andrew fut heureux de constater ça, c'est exactement le genre d'ambiance qu'il voulait créer pour son roman.

La séance d'écriture repris une heure plus tard, avec des estomacs remplis et des concentrations retrouvées. On discuta encore quelques temps, avant, que le soir venu, tout soit totalement parfait, et aboutis, au point que le chef du projet, déclara :

«  Je crois que nous avons fait le tour, je ne vois vraiment rien d'autre à ajouter, quelqu'un veut changer quelque chose ? »

Personne en face d'Andrew ne leva la main pour se prononcer, on en déduit donc que tout était parfait. Le jeune homme demanda à Sophia de récapituler, pour bien en être sûr tout de même.

«  Alors, voyons voir, le début... Ah oui ! Donc, notre personnage se nomme Andrew Clive, il est électricien, et à 30 ans. Il a une vie ,plutôt banal, mais un jour, il décide de déménager car il vient de se faire virer. Il arrive dans un village un peu perdu et il va y découvrir toutes les personnes qui y vivent. Son premier client, sera le café du village. Tout au long de son travail dans ce café, il va entendre des ragots et apprendre à connaître tous les gens qui s'y trouve. Grâce à cela, il va faire de nouvelles rencontres et ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure. Voilà ! Après, nous avons un plan plus détailler chapitre après chapitre, mais je ne crois pas que ce soit utile que j'énumère tout une nouvelle fois. »

Andrew hocha la tête, vraiment heureux du travail que chacun avait fournit.

«  Maintenant, j'aimerai que l'on voie un dernier détail pour aujourd'hui ! Je voudrais que l'on commence à réfléchir sur un titre. C'est le processus souvent le plus long et compliqué, même si cela n'en n'a pas l'air. »

Les occupants des tables en forme de « U » commencèrent tous à discuter, les idées fusaient, mais aucunes ne semblaient vraiment convenir. C'est là, qu'on compris ce qu'avait voulu dire l'écrivain, c'est vraiment dur de choisir et de trouver le bon. Il faut que ça reflète l'histoire sans trop en dévoiler, ou en dire trop peu, il faut que ce soit accrocheur sans être mensongé, trouver un juste milieu.

Petit à petit, les participants au projet comprirent qu'ils ne trouveraient pas aujourd'hui, et rentrèrent chez eux, tous promettant de réfléchir au problème pendant la nuit. Quand à peu près tout le monde eut quitté l'endroit, l'anglais se rendit au bar, pour boire un dernier café en relisant une dernière fois les notes. Alors qu'il avait la tête dans son carnet, un homme vint se placer à côté de lui.

«  John ! Tu vas bien ? Tu trouve ton bonheur pour rédiger ton article ?

_ Je vais bien, merci de t'en inquiéter ! Je suis venu te voir parce que j'ai une idée ! Pour la couverture, et accessoirement le titre ajouta le journaliste.

_Je t'écoute !

_ J'ai pensé que nous pourrions écrire le nom de tous ceux qui ont participé, sur toute la couverture. Le tient serait mis en plus gros et au centre, ce serait un peu comme le titre. Tu vois ce que je veux dire ? »

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Voilà  pour le chapitre 17 !

Alors tout d'abord un énorme, immense MERCI pour les 1k que l'ont a dépasser cette semaine ! Merci à vous qui nou suivez depuis le départ, et à ceux qui nous ont rejoins entre temps ! On est de plus ne plus nombreux , merci !

Donc, pour vous remercier,j'ai fais une chapitre un poil plus long, et je vous ai dévoilé l'idée principal du projet commun ! 

Donnez nous vos idées pour la suite, ça nous intéresse !

mamie_grumpy

Taquapax

Chez JeanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant