- 21: Le Sien -

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Mes sens se dissipent peu à peu. L'odeur de l'essence s'immisce dans mon organisme. Le bruit d'un moteur familier se met en route. Mon ouïe se bloque. Mon odorat se bouche et ma vue se trouble encore plus. Mon toucher déjà endommagé, ne s'améliore toujours pas. Comment savoir où je suis ? Remettons tout en ordre d'abord...

Reprenons au début.

-Non monsieur Stilinski..  Non !

La porte s'ouvre en un fracas sur dimensionnel. Le jeune brun entre dans la pièce. Il s'arrête comme électrocuté, sur le seuil de la porte. Le jeune homme a bien grandi pendant son séjour au centre. Une barbe vieille dune vingtaine de jours règne sur sa mâchoire devenu masculine. Ses yeux ont pris une tout autre teinte. Une teinte de rancœur. Ses lèvres gercées forment un "o" presque parfait malgré le petit rictus présent à proximité de sa blessure. Il se l'ai faite avec un infirmier. Il tenté pour une millième fois de s'enfuir. Mais après cet affront, il a enfin trouvé un moyen de s'en aller.
Mais ses plans se sont vus vite oubliés. Lorsqu'il a su qu'elle était là. Celle dont il avait rêvé s'être écarté. Elle lui avait tant manqué.

-Lydia.., dit-il, la voix rouillée.

-Veuillez sortir Monsieur Stilinski.

-Qu'est-ce qu'elle a ?

-Sortez, tonne le gardien de nuit.

-Dites moi tout de suite ce qu'elle a.
-Non vous allez..-

Sans attendre que le gardien se répète, Stiles donne un coup de coude dans la mâchoire au gardien et se recule en regardant le corps inconscient du gardien.
Mais se rappelant la présence de Lydia dans la pièce, il se precipite et regarde un peu son corps sans vie apparente, il observe les fils reliés à ses veines et les enlève délicatement puis la soulève jusqu'à la porte. En avançant dans le couloir Stiles entend des chucchotements, des ricanements et enfin l'électricité saute. Stiles s'arrête de peur, puis des bruits de pas se font entendre.

-Stiles, mon cher Stiles.

Reconnaissant cette phrase, Stiles serre Lydia contre lui, craignant qu'il s'attaque à elle.

-Vous m'avez menti et manipulé, dit Stiles.

-Moi ? Je n'oserai jamais.

Celui que Stiles voyait dans ses cauchemars, qu'il pensait avoir enfouis au fond de lui et caché parmi ses médicaments, il a refait surface. Toutes ses peurs, elles aussi, cachées dans ses tréfonds défiant l'horreur.
Ses tissus recouvrant sa tête, Stiles s'était toujours demandé qu'elle était la vraie nature de ce crâne. Et si il était horrible, ou bien pire ? Stiles pose Lydia au sol.

-Vous m'aviez promis de ne toucher à personne ! Et encore moins de me posséder !, crie de rage, Stiles.

-Et toi ? Je pourrais dire pareil, tu as ignoré ta part du contrat, tu devais m'apporter quelque chose. Tu l'as ?, demande le Nogitsune.

-Non. Et jamais vous l'aurai.

-Stiles, Stiles, Stiles...  Tu sais que je n'aime pas quand on ne tient pas sa part du marché, des hommes habillés de noir et couverts d'un masque apparaissent autour de Stiles. Tu sais qu'en possédant ton corps, j'ai découvert beaucoup de choses et de secrets sur toi que même ton ami Scott ne sait pas.

-De quoi parlez-vous ?, demande

-Tu sous-estime cette partie à pouvoir te détruire. J'aurais pu te briser grâce à cette dernière.  Te détruire pour que tu ne puisse plus te relever. Mais désormais je vais devoir briser ma part du marché, les hommes en noir sortent un katana chacun. Tu sais, le Nogitsune prend un bout du tissu autour de sa tête tire dessus en le déroulant par la même occasion. Je t'aimais bien, la tête baissée, Stiles ne peut pas voir son visage. Je pensais qu'on aurait pu faire équipe, dit-il en relevant la tête et dévoilant un visage familier à Stiles...

C'est le sien.

WAKE UPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant