Dive with the smile

Nice to meet you

Elle est particulièrement bavarde et après m'avoir raconté les péripéties de son chat et de son mari, on a presque terminé notre tour entre amies. Elle s'arrête un moment dans son histoire de famille pour me faire visité l'aile la plus redouté d'Arkham, celle des pensionnaires permanents. Ici, réside les plus grands psychopathes de Gotham et il faut bien le dire, Gotham regorge de ce type d'énergumènes.
Cat' se tait et ce silence neuf me fait frissonner. Elle n'avais pas vraiment l'air rassuré lorsqu'elle s'engagea dans le couloir carrelé au milieu des cellules d'aliénés. Je la suit et mes bruit de pas brisèrent le silence si durement installé. La curiosité me força souvent à jeté des coup d'œil rapide à l'intérieur des cellules, je crois avoir reconnu le pingouin dans l'une d'elle mais je n'en suis pas sûre. Leur allures étant bien différentes de la dernière fois où je les ai vu, au infos.
Soudain un homme pose sa main sur mon épaule m'incitant a m'écarter. Je sursautais comme une gamine et me plaquais contre le carrelage du mur. L'homme passa. Derrière lui un autre homme maintenait un détenu dont la camisole était tâché de sang. Je n'eu aucun mal à reconnaître l'homme dont la chevelure verte et le sourire immense faisait fuir toute personne censé, c'était l'homme le plus terrifiant de Gotham, le Joker.
Il tourne la tête vers moi et ses iris bleus  se plantent dans les miennes. Je reste paralysé devant la puissance d'un tel regard. La folie et l'intelligence semble se mêler à la perfection dans le bleu givré de ses yeux. Quelques mèches grasses retombent sur son visage lavé de tout artifices et romps notre échange. Il m'adresse un dernier sourire avant d'être coupé de ma vue par l'homme qui le pousse. Je reste encore un instant immobile. Je n'en revient toujours pas d'avoir trouvé cet homme attirant. Il n'est pas si laid sans tout son maquillage. Et malgré son sourire éternelle, il dégage quelque chose de sensuel ou alors c'est moi qui débloque complètement et qui invente tout ça.
Cat' le secoue gentiment et me sors de mes pensées, elle me propose de terminé la visite ce que j'accepte en silence.
Nous finissons la visite en silence. Arrivé dans le hall d'entré, elle me salue et s'en va sans plus de mots que nécessaire. Je sors dehors, il pleut. Je savais que j'aurais dû prendre ce fichu parapluie ! Je recule de quelques pas pour me mettre à l'abri et j'attend en espérant une accalmie.
J'entends la porte vitré s'ouvrir dans mon dos. Un homme grand et musclé en sort, Bruce Wayne. Il me salue et s'adosse contre le mur à côté de moi. Il allume une cigarette et la coince entre ces lèvres.
" Si je puis me permettre, je me demandais comment une belle femme comme vous pouvait se retrouver ici ? Demanda t'il d'une belle voix grave
- Je suis psychiatre, je vais travailler ici. " Lui répondit-je poliment
Je me redressais un peu et tournait la tête vers lui. Je lui donnais mon regard de femme fatale, un sourire léger au lèvre. Bruce Wayne est charmant et célibataire alors autant en profiter, et puis il est riche aussi, c'est un atout de plus.
" Et vous Mr Wayne, que faites vous ici ?"
Il sourit en se voyant ainsi démasqué puis me répond :
" Je suis allé voir Jeremiah, j'avais besoin de précision concernant un des pensionnaires. "
Bruce Wayne connaît le directeur de l'asile, c'est bizarre mais ça ne m'étonne pas du tout. Il finit sa clope et l'écrasa du pied. Il pleuvait toujours autant, je n'allais donc pas avoir d'autre choix que de marcher 10 minutes sous la pluie pour atteindre l'arrêt de bus. J'allais rentrer trempé chez moi avec le mascara dégoulinant sur les joues. Je sens le plaisir que ça va me procurer.
" Ce fut un plaisir mademoiselle ?
- Quinzel, Harleen Quinzel.
- Ce fut un plaisir mademoiselle Quinzel. il marqua une pause puis repris en me voyant m'avancez sous la pluie. Vous ne comptez pas rentrer sous cette pluie j'espère ?
- Ne vous en faites pas l'arrêt de bus n'est pas si loin.
- Vous allez être trempé, permettez moi de vous raccompagner ?
- Je ne voudrais pas vous déranger.
- Mais non, venez."
Il m'accompagna jusqu'à une Lamborghini grise métallisée. J'entrais dans la voiture en essayant de ne pas avoir l'air trop fasciné par la beauté de l'engin.