Good Harley

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1ans plus tard

"Mon nom est Harleen Frances Quinzel, j'ai rendez-vous à 16h15 avec le profess ...
- Oui oui oui mademoiselle, je sais. Asseyez-vous là-bas avec les autres, il viendra vous chercher dans un instant. Me coupa cette charmante dame dont l'horrible chignon était si tendu qu'il lui liftait le front et relevait ses sourcils.
- Merci." Répondit je en lui souriant du bout des lèvres.
Et moi qui me faisait une joie de travailler dans cet établissement, voilà que j'allais devoir me fader la vieille mégère de l'accueil tout les matins. Ce sera probablement un délice.
Je me suis retourné nonchalamment et ai bien fait claquer mes talons sur le sol. La vieille toute rabougri dans son fauteuil me fixa jusqu'à ce que je m'asseye sur un de ces sièges en plastique qui grince à chaque mouvement. Son regard hautain continua de faire des aller-retour entre moi et la porte coulissante en face d'elle, si en ce faisant elle pouvait se rompre le cou, c'est avec joie que j'enterrerai son cadavre.

J'attend sans rien faire, bien trop stressée pour feuilleté un magazine people à la con qui date du mois dernier.
Il est 16h15 pile mais comme tout bon médecin qui se respecte, il aura un retard de minimum 10 minutes.
J'attend toujours. Je commence à me ronger les ongles. Symptôme que j'ai depuis toute petite lorsque le stresse éprouvé devient insupportable. J'ai pourri deux de mes ongles qui font maintenant tâche au milieu des autres que j'avais pris soin de limer à la perfection.
16h 20
Encore 5 petites minutes à attendre et je devrais pouvoir mater le petit cul de ce putain de professeur.
16h25
Aucune trace du professeur mais je note le passage de 2 jeunes brancardiers particulièrement mignons avec qui j'aurai le plaisir de travailler.
Leur passage a d'ailleurs été remarquée par la vieille mégère qui n'a pas quitté des yeux leurs fessiers musclés. Elle a tout de même reporté son attention sur moi après qu'ils aient quitté la pièce et m'a lancé un regard noir. Vraiment charmante...
16h40
C'est décidé je vais foutre un balais dans le cul de ce connard si il me faut attendre encore 10 minutes de plus.
16h55
J'ai plus aucun ongles convenables, j'ai le pouce qui saigne et je me gratte le pli du coude avec hargne. Je ressemble maintenant plus à une junkie qu'à une jeune diplômé qui cherche un taf dans l'asile le plus côté du pays. Je patiente encore.
16h58
Il est là.
Dans la lumière aveuglante du couloir se tient enfin l'homme de ma vie, celui qui va me donner ce job si convoité. Il est là avec ces cheveux plaqué en arrière et sa quarantaine d'année assumé. II vient vers moi et... Il va se servir un Café !!! Wait What ?! Mais quoi... Mais pourquoi ?!
Je me lève en colère et viens à sa rencontre en claquant des talons pour lui signifier ma présence. Je réarrange mes cheveux d'un geste habile de la main et m'arrête juste devant lui.
" Vous êtes ? Dit il tout en fixant mon visage puis mon décolleté
- Harleen Quinzel.
- Ah oui je suis à vous dans une minute. Attendez moi dans mon bureau, il est au fond du couloir, à droite.
- Très bien "
Il fixe une dernière fois mon décolleté avant de me tourner le dos et de partir avec sa tasse à la main. Vous savez pas le pire, en plus d'être con il a un cul tombant dégueulasse.

Je fais claquer mes talons dans le couloir et entre dans le bureau de Mr.Berkowski. Je m'assois et attends, Encore !
Le bureau est un bordel sans nom, des tas de papiers sont empilé ça et là, et trône dans tout ce fatras le portrait d' Amadeus, père fondateur de l'asile d'Arkham. Ce chère Amadeus partage quand même son espace avec la petite famille de Berkowski, faut pas déconner.
J'ai pas longtemps à attendre avant qu'il n'arrive et ne s'installe dans le fauteuil en face de moi.
" Je suis navré de vous avoir fait attendre. J'espère que vous n'aviez rien d'urgent ?
- Non ne vous en faites pas. Dis-je un sourire forcé peint sur les lèvres.
- Tant mieux madame ....
- Mademoiselle Harleen Frances Quinzel.
- Bien mademoiselle Quinzel. Comme je disais j'ai un peu de retard du à quelques désagréments. J'ai eu beaucoup de soucis avec un de nos psychiatres aujourd'hui. Enfin je ne vais pas vous ennuyer avec ça, je me débrouillerais pour la remplacer au plus vite.
- Je peux la remplacer si c'est urgent.
- Je ne préfère pas, je donnerai ce travail à quelqu'un de plus expérimenté de préférence."
Alors pourquoi tu m'en parles, vieux con.
" Je voudrais que vous vous occupiez de la réhabilitation de nos patients. Je vous mets à l'essai cette semaine et nous verrons si ce service vous convient.
- Entendu
- Et bien si vous êtes d'accord, vous n'avez plus qu'à dater, signer ici et là."
Il met quelques feuilles devant moi que je ne prend pas la peine de lire et me tend un stylo. Je signe rapidement et repousse le tout à son attention.
"Vous pouvez gardez celui-ci, dit il en me tendant un duplicata. C'est bon pour moi. Vous avez des questions ?"
Je réfléchis un instant mais répond machinalement :
" Aucune.
- Très bien, je vais vous laissez entre les mains de Catherine, elle va vous faire une petite visite des lieux et on se revoit demain. C'était un plaisir. Au revoir."
Je me lève et il fait de même. Il me serre la main et caresse ma paume en se retirant.
" Au revoir." lui répondis-je sèchement
Je me sauve et arrive dans le couloirs ou une infirmière m'attend. Elle m'accueille avec un grand sourire et me salue chaleureusement. Enfin une personne sympathique dans cet établissement.

Dive with the smileWhere stories live. Discover now