66. Timothy's Birthday

4.8K 434 495
                                    

HELLO BITCHES.

NDA: Tout d'abord, merci beaucoup pour tous ces adorables commentaires que j'ai pu lire sur la NDA précédente.. Je ne me serais jamais crue aussi chanceuse de vous avoir :) Et merci à Zoé _besidehood  pour avoir rédigé ce mot adorable !
Sachez qu'un coup de blues peut arriver à n'importe qui.. Ça peut vous arriver à vous aussi.
Alors, retenez que rien n'est perdu et qu'on ne sait jamais de quoi le futur est fait ;) Il faut apprendre à se rendre heureux avec de petites choses de la vie parce qu'au final, c'est celles qui reviennent le plus !

NDA2: RAISON DE MON ABSENCE ! --->

KPOP.

Littéralement...

Ça fait des jours que je regarde des séries coréennes et japonaises, que je lis des manga, que j'écoute de la KPOP (Jay Park et BTS bjr) en me gavant de chocolat Milka au oréos. C'est comme une sorte de monde sans drama, sans clash, avec beaucoup d'amour, des chansons mignonnes, des minijupes, des déhanchés et des Calum coréens partout !

BREF,

Lama.Xx
-----------

Ma mère, Liliana Da Cruz, était une femme trapue et enveloppée de 1m50. Mon grand-père maternel, d'origine brésilienne, lui avait pris très tôt à jurer en portugais quand elle s'énervait. Et bien-sûr, tel le sang chaud qu'elle était, Liliana appliquait cette leçon à la perfection sur mon père, Arnold Perkins, qui réceptionnait ses reproches comme des gifles. Lors de leurs nombreuses disputes, papa avait pour habitude de pleurer. De ce fait, maman finissait par lui préparer une omelette aux champignons pour le réconforter.

C'est 30 ans plus tôt que Arnold était tombé amoureux de maman, de son accent et des jolies boucles brunes qui encadraient son visage rond. À ce moment-là, elle travaillait en tant que serveuse dans le restaurant de grand-père. À l'âge de 20 ans, Liliana Da Cruz avait attraper un dégoûtant plaisir à cracher dans le verre de mon père quand elle allait le servir, sous peine qu'elle ne supportait plus ses éternels avances qu'il lui lançait à chaque fois qu'il entrait dans ce restaurant. Papa n'avait jamais eu facile à s'adresser aux femmes, pourtant, ça n'avait pas tant posé problèmes à ma mère qui, quand elle observait ses traits si soignés et fins, se demandait comment cet homme aux phrases de drague pré faites avait pu avoir un enfant avec une "petite grosse" comme elle.

Quand maman avait apprit que j'étais enceinte, elle m'avait d'abord regardé, ébahie.

« De qui ? »

« Je ne sais pas. »

Puis, elle avait baissé les yeux pour croiser le commencement de mon ventre rond et enfin, elle s'était évanouie après s'être égosillé en portugais:

« Porra, porra, porra ! » (traduction: Merde, merde, merde !)

Suite à mon annonce, j'avais littéralement grincé quand mes parents avaient évoqué l'éventualité d'avorter. Pour moi, il en était hors de question. J'avais toujours été contre cette procédure, au dépit de mon avenir, de mes études ou du fait que j'allais devoir balader mon énorme ventre au lycée. Quand papa avait compris que je comptais garder Timothy, il avait pleuré en allant se réfugier dans sa chambre pour se frapper la tête contre le mur tout en écoutant Bon Jovi.

Plus les jours passaient, plus maman me rappelait que je serais incapable d'élever cet enfant seule, surtout depuis que j'avais l'intention d'intégrer l'université. Elle m'avait même proposé de laisser le bébé à une famille d'accueil, ce que j'avais –à l'évidence– refusé, surtout après un accouchement aussi éprouvant. Suite à ça, une brusque dispute avait éclaté à la maison et je leur avait annoncé que je partais pour une durée indéterminée. Il n'en avait pas fallut plus pour que je boucle mes valises et disparaisse chez Lucia. Je savais que c'était risqué de couper tous contacts avec mes parents ou de quitter soudainement mes études mais j'en avais besoin.

S.O.S Daddy [Calum Hood]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant