Chapitre 27 :

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" Ne sois pas amoureuse du plus beau homme du monde, mais sois amoureuse de l'homme qui rend ton monde plus beau "

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Inaya

Quel mec ?

J'entre chez moi énervé. Monte les escaliers deux par deux.

Lorsque je rentre dans la chambre je ne vois rien qui a changer tout est à sa place.

Je suis soulagé et décide de dormir un peu.

Je retire mes vêtements et reste en sous-vêtements.

- Eh la moche il m'a pas.....

Hilel se trouve devant moi les yeux grande ouvert qui me détaillent de la tête au pied avec aucune gêne.

- Putain ferme la porte !

Il reste là les yeux grands ouverts à me contempler de la tête au pied, comme c'était la première fois qu'il voyait une femme.

- Hilel sil-te-plait ferme cette putain de porte !

- C'est bon reste calme c'est pas comme y'avait des formes.

Je sentais la colère venir, es point serrées autour de la robe pour essayer de couvrir le reste de peau ma voyante.

Tout doucement il chuchote :

- Tout le monde n'est pas née avec la capacité de voir....

Sur cette dernière phrase il sort et j'entends ses pars lourd sur le pallier s'éloigner.

" Tout le monde n'est pas née avec la capacité de voir....."

Je repense encore et encore à sa phrase sans en comprendre le petit sens.

Aurait-il était aveugle ?

Hilel

Les enchaînement de ma vie m'ont laissés perplexe, dénué de tout sens.

C'est une sorte de chanson ou les paroles ne correspondent jamais à mes volontés

Je suis mauvais chanteur et les représentation n'en sont que médiocres.

Pourtant, j'ai le sentiment de toucher juste, d'avoir juste, d'être juste, me laisser emporter par la sensation,  le plaisir le plus doux qui puissent exister.

Mal jugé, mal aidée, mal guidé, j'ai le souffle court et le cœur bosselé, je ne suis rien, juste un morceau cassé qui n'a pas était retrouver et qui souhaite enfin pouvoir trouver le reste et s'y attaché, un bout d'homme exténue par les chapitres de sa vie.

Je respire fort et j'oublie la confusion qui m'habite, j'espère pourvoir faire cesser cette atroce douleur qui s'incruste sans pitié en moi.

Je descends les marche des escaliers aussi lentement et me retrouve dans ce salon familiale ou souvenir et sentiment s'y trouve.

Je voudrait bien parler, tout lui raconter, mon passé, mes souffrance, mes haines, tout ce que j'ai vécu jusqu'à  la mais quelque chose m'en empêche.

je voudrais bien que ma gorge agisse et pourtant, rien qu'en voyant ce visage face à moi, ce visage coupable qui me scrute , rien ne vient, rien ne veut sortir.

je perds toute ma crédibilité, ma mâchoire se crispe s'affaissant lourdement à la vue de ses lèvres qui tremblent de ses yeux qui brille elle veux me dire quelque chose mais j'ai l'impression qu'elle n'ose pas, alors je l'aide.

- Parle moi....

Elle s'avance de quelque pas mais reste quand même éloigné, tendu.

- As-tu était aveugle ?

Elle essuie quelque larmes qui tombe sur son beau visage. Et reprend.

- Je suis désolé, je ne savais pas....je suis qu'une pauvre égoïste qui ne pense qu'a elle, je.....

Je lui coupe parole aussi vite ne voulant pas qu'elle continue, pourquoi s'excuse t-elle ?

- Pourquoi tu t'excuse ?

Elle s'avance encore d'un pat.

- Je ne savais pas, je....

Et la j'explose, je contourne la table de cuisine  attrape ses bras et la serre fort contre moi.

Elle se laisse aller contre mon torse, je sens de l'eau, elle pleure et retiens ses gémissement, je ne supporte pas de la voir dans cet état par ma faute.

- Inaya...regarde moi

J'entrouvre les paupières et ressens aussitôt la chaleur de son coup d'œil me scinder de tout part, elle ne peut pas voir ce petit garçon au travers de mon regard, elle ne pourra jamais déceler toute cette hargne qui m'habite et qui a volé mes années de bonheur.

Mais elle est est là.

Ce petit coup d'œil  m'achève, cette incompréhension qui s'y lit très clairement dans ses beaux yeux

Je dépose les armes, avec fébrilité 

Aussitôt mes souvenirs me reviennent :

- Tu es mon amour, mon tout, la conséquence de mon bonheur, le plus beaux des cadeaux, je l'ai aimer j'ai aimer notre amour tant partager avec toute notre force, mais en échange de sa vie il m'a donné une naissance

Elle fit une pause pour me contempler, proche de évanouissement et pourtant toujours réfractaire à l'idée de poursuivre.

- Et tu est devenu cette petite flamme, cette petite braise qui a enflammer toute ma vie. Ne doutes jamais de l'amour  que j'ai pu te porter.

Le souffle court, la main toujours dans la mienne, sa force se fait moins, elle s'essuie le visage, s'acharnant à poursuivre malgré la souffrance, elle allait partir et me laisser seul.

- Tu était mon rayon de soleil, ne pers pas ce petit sourire qui illumine ton visage tout les jours, mon chérie, mon bébé, une boule de feu qui réchauffe mon cœur et mon esprit.

Les larmes affluent, aussi rapides et déterminés a tomber, l'amour d'une mère pour son fils, cette même mère qui vient de laisser sa vie et son dernier souffle.

Elle était partit.



Une mère, ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire, mais ça fait de son mieux.....

Never succumbWhere stories live. Discover now