Chapitre 10

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Demi's Part: 

La fatigue me faisait clairement perdre toute ma dignité et lorsqu'elle accepta de rester, je ne pus que lui sourire. Je me levais donc pour commander des sushis, quand elle me demanda si elle pouvait prendre une douche. Je la fis monter à l'étage et en ouvrant la porte de ma salle de bain, je sentis son regard sur moi, ce qui me fit rougir à nouveau :

- « Les serviettes sont là, fais comme chez toi. Sers-toi dans mon dressing si tu veux, prends ce que tu veux.

- Merci chaton, je n'hésiterais pas. »

Elle me souria et me regarda sortir de la pièce en me dévorant des yeux.

En ouvrant la porte de mon dressing en face de la salle de bain, je me retournais en remarquant que la porte ne s'étant pas complètement refermée, je vis donc Lauren enlevé son haut et laisser son jogging descendre le long de ses jambes.

Tout mon corps s'embrasa en admirant la courbe incroyable de son dos, ses courbes, chacune d'entre elles était plus incroyables que tout ce que j'avais pu imaginer. Elle lâcha ses cheveux qui se balancèrent lentement dans son dos et je lâchais un léger gémissement de plaisir visuel. Elle sortit de mon champ de vision et 20 secondes plus tard, j'entendis l'eau coulée. Mon sang battait dans mes veines, je ne pensais qu'à la rejoindre. Et embrasser son cou, son dos, sentir sa peau contre la mienne. Mais qu'est qui m'arrive bordel ?

Je me forçais donc à reprendre mes esprits, je mis donc un jogging gris et un crop top noir, en partant dans l'idée que plus dégueu je serais, moins elle me regarderait avec son regard vert rempli de désir et plus facilement je pourrais lui résister. Je descendis en bas préparer des cocktails (sans alcool pour moi bien sur), en mettant de la musique qui emplit toute la maison (merci Nick pour les enceintes intégrées dans les murs). Pour Some Sugar on Me emplit l'espace et je ne pu m'empêcher de danser dans la cuisine. Son rire me fit me retourner :

- « Je te fais rire Jauregui ? »

Elle m'avait piqué un teeshirt de basket des Lakers et n'avait pas pris le temps de mettre de mettre un bas, ce qui me permis d'admirer à nouveau ses jambes incroyables. Mon esprit s'évada un instant se demandant si elle m'avait aussi piqué des sous vêtements.

- « Disons que je ne t'imaginais pas écouter du Def Leppard !

- Je pourrais te surprendre... »

Je lui tendis son verre et trinquais avec elle en me rapprochant :

- « Il y a des milliards de choses que tu ne sais pas sur moi et qui pourrait t'étonner.

- Etonne moi alors ! »

Elle me fixa de son incroyable regard vert avec un sourire en coin qui me fit de l'effet jusqu'à certains endroits de mon corps que je ne citerais pas ici. Elle s'asseya sur le bar d'un geste souple, son air faussement innocent me fit rire, elle avait l'air tellement jeune et rebelle, à moitié nue dans ma cuisine. Je pris mon téléphone pour changer la musique et je sentis son regard brulant sur moi, je gardais donc la tête fixée sur l'écran pour ne pas qu'elle me voit rougir. Le livreur de sushis sonna ce qui interrompit ce moment de tension sexuelle, ce qui m'arrangea grandement. Elle s'avança pour aller ouvrir quand je la retins :

- « Tu restes là, tu ne vas pas ouvrir à moitié à poil. »

J'avais pris mon ton autoritaire ce qui lui plu. Elle se rasseya sagement, j'ouvrais donc la porte au livreur, le payait, pris les sushis et revint vers elle, le regard toujours autoritaire ce qui la fit rire :

- « Ce petit ton autoritaire me plait. Ne t'inquiète pas bébé, je ne me montrerais à poil qu'avec toi désormais promis. »

Ma respiration s'arrêta et je fus partager entre une envie folle de la sauter (soyons franc les amis) et l'envie de glousser comme une ado. Dans un élan de courage et de sensualité un peu inattendue, je me retournais donc dans un mouvement et me rapprochait d'elle, me plaçant entre ses cuisses, à quelques centimètres de son visage :

- « Je peux être très possessive. Ne joue pas avec moi bébé. »

J'appuyais volontairement sur le « bébé » et m'éloignait de son odeur de shampoing et de propre qui me fit plus d'effet que prévu. Mon cerveau n'avait clairement pas envisagé la réaction purement hystérique de mon corps dans cette brillante tentative de séduction. En lui tendant les sushis, je regrettais cependant mon attitude en voyant son regard vert flamboyant, ses pupilles brulantes me fixait avec intensité, ses mains parfaitement manucurées s'étaient refermées sur le comptoir comme pour se contenir et son sourire rempli de frustration me brulait les yeux. Tout en moi se resserra, le désir s'insuffla dans mes veines à une vitesse incroyable et je perdis encore une fois tous mes moyens.

Par précaution, je posais donc les sushis sur le plan de travail, me mettant donc dos à elle pour éviter son regard, je pris mon verre et bu pour cacher la tension sexuelle qui ne cessait de prendre le dessus. Je priais dans ma tête pour qu'elle ne bouge pas, qu'elle me laisse le temps de reprendre mon souffle et de me remettre de son regard meurtrier. Tous mes principes de gentille fille qui sort de rebab se barraient les uns après les autres dès que ses yeux se posaient sur moi. Mais bien entendu, il fallait que rien ne se passe comme je le voulais.

Je sentis sa présence toute proche avant même qu'elle me touche. Elle posa très délicatement sa main droite sur ma hanche, en rapprochant son corps du mien. Ma respiration s'arrêta quand je sentis sa poitrine dans mon dos et ses hanches contre mes fesses. De sa main gauche, elle écarta mes cheveux de mon cou et rapprocha lentement ses lèvres de ma peau :

- « Game on baby. »

Et c'est sans m'embrasser qu'elle prit les sushis posés devant moi et s'éloigna vers le canapé, me lassant pantelante devant mon verre. Il m'était clairement impossible de bouger, mon corps étant en train de se liquéfier (au sens propre comme au figuré). Parfois, je me dis que ce n'est pas plus mal que je n'ai pas d'attribut masculin impossible à cacher. Je me retournais lentement avec un sourire complètement niais aux lèvres.

Il me fallu tout le courage de la terre pour la rejoindre sans lui sauter dessus. Le reste de la soirée fut plus calme malgré une tension plus qu'évidente, nous ne cessions de nous toucher, la main, le bras, la cuisse et chaque contact me rendait hystérique.

Après avoir regardé un reportage sur le droit de la femme dans le monde (oui oui), nous avons discuté pendant deux bonnes heures sur le sujet et nous étions mis d'accord pour utiliser le Future Now Tour pour promouvoir le pouvoir des femmes. Malheureusement vers minuit, je montrais à nouveau des signes de fatigue, ce qu'elle vit :

- « Je vais rentrer, tu as besoin de sommeil.

- Non, reste, il est tard, tu n'as pas de voiture, je te rappelle. *rire* Je te ramènerais demain matin, dors ici, j'ai une chambre d'amis et je te préparerais un super petit déjeuner demain matin !

Je lui fis mon plus beau sourire et je vis sur son regard qu'elle en crevait d'envie :

- « Bon d'accord. Mais tu as intérêt à me faire le plus grand déjeuner de toute la terre. »

C'est donc en plaisantant que je pris sa main pour l'emmener dans ma chambre d'ami. Elle posa ses affaires et me souria :

- « Tu vas me border ? »

Je ris à sa tentative de rapprochement adorable et son sourire s'agrandis un peu plus :

- « Tu es une grande fille maintenant Lauren, tu peux dormir toute seule, je crois en toi.

- Je ne dirais pas non à un peu de compagnie malgré mon grand âge. »

Ses sous entendus me firent l'effet d'un lance flamme dans le ventre, mais je pris la sage décision de lui souhaiter bonne nuit et de m'enfermer dans ma chambre en faisant mon possible pour oublier qu'une déesse aux yeux incroyablement sexy dormait sous mon toit. 

Consume-moi. [TERMINEE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant