Chapitre 9 - Poursuite

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Au début je voulais appeler ce chapitre« la nuit tous les chats sont gris » mais comme ça ne collait pas à l'atmoshére, j'ai opté pour un titre plus sobre... Mais dans ma tête ce chapitre s'appelle comme ça, voilà !

J'ai pas corriger la fin du chapitre, parce que j'avais la flemme, et que ça fait tellement longtemps que j'ai pas posté (trois mois ?) que je ne voulais pas attendre davantage.

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Chapitre 9 : Poursuite

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Il laissa échapper un halètement qu'il étouffa rapidement en plaquant la paume de sa main contre ses lèvres. Il ne devait pas faire de bruit, sinon la bête ou... l'animal. Ou qu'importe ce que c'était, ça le remarquerait immédiatement. Thomas ferma les yeux, tentant d'ignorer la douleur qui lui dévorait l'épaule. Il pouvait presque sentir son sang s'écouler de la plaie et... Il rouvrit vite les yeux en constatant qu'il ne parvenait pas à oublier sa blessure, au contraire il la ressentait davantage.

Lorsque la porte c'était ouverte, il avait eut le réflexe inespéré de se faufiler sous une table. Il avait remercié tous les dieux dont il connaissait l'existence quand dans sa précipitation, il avait eut la chance de heurter aucune chaise. Il s'était ensuite affalé sur le sol le plus silencieusement possible et maintenant il attendait, à l'écoute du moindre bruit.

Sa main toujours plaquée contre sa bouche pour retenir son souffle irrégulier, Thomas se redressa lentement, tentant de ne produire aucun son. Il parvient à se redresser suffisamment pour apercevoir la porte. Celle-ci était entrebâillée et la lumière de la pleine lune éclairait l'intérieur d'un halo blanchâtre angoissant. Il n'avait aucune idée de si la bête était entrer ou si elle s'était détournée de lui, seul le silence résonnait dans le réfectoire.

Thomas attendit ce qui lui sembla être les minutes les plus longues et les plus angoissante de sa courte vie. Vie qui finirait sans doute plus tôt qu'il ne l'avait prévue si le monstre le retrouvait. Il ne pouvait pas rester là. Bouger serrait certainement suicidaire, mais rester immobile l'était aussi, la bête finirait par le trouver. Il avait entendu dire que certains animaux pouvaient sentir la peur, et lui devait empester à des kilomètres.

Il tenta une nouvelle fois de se redresser pour apercevoir l'entré, seule et faible source de lumière de la pièce, les volets des fenêtres ayant été tirés pour la nuit. Sa brève observation ne lui apprit rien de nouveau, il ne voyait pas l'animal. Il laissa glisser sa main le long de son visage, effleurant sa peau du bouts des doigts, puis attrapa son épaule blessée. Il grimaça lorsque sa main se referma sur la plaie et qu'il sentit de nouveau le sang imprégner sa peau, mais retient le gémissement de douleur qui voulait franchir ses lèvres. Le sang devait attirer l'animal, il devait absolument se barrer d'ici.

De sa main libre il prit appui sur le sol et se remit sur ses pieds, restant tout de même accroupit pour ne pas attirer l'attention. Après un dernier coup d'œil aux alentours sans voir la moindre trace de l'animal, il se décida à bouger. A moitié à croupit, il se faufila sous la table voisine, décidant de rester à l'abri. Au moins ça enlever à l'animal la possibilité de l'attaquer en sautant sur son dos. Il s'immobilisa dès qu'il se retrouva sous l'autre table, coupant son souffle à l'affût du moindre bruit suspect. Comme il n'entendit rien, il reprit sa progression, s'arrêtant tous les mètres afin de vérifier que la bête ne l'avait pas repéré.

Il ne lui restait que trois ou quatre tables à franchir avant d'atteindre la porte de réfectoire lorsqu'il entendit un feulement féroce suivit de raclement de griffes sur le sol .Son cœur s'emballa dans sa poitrine, résonant impitoyablement à ses oreilles, la bête ne pouvait pas ne pas l'entendre.

Lumières - NewtmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant