Chapitre 8 - Rendez-vous nocturne

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Salutation aimable à vous, bon j'ai écris ce chapitre en une aprém et je dois vous dire que j'ai eu la flemme de me relire, j'étais trop impatiente de le poster. J'espère qu'il vous plaira, laissez des com si c'est le cas, et même si ce n'est pas le cas. Câlins à vous, j'ai hâte d'avoir vos avis.

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Chapitre 8 : Rendez-vous nocturne

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Thomas attrapa Térésa par les épaules et l'éloigna de lui. Ses lèvres l'effleurèrent une dernière fois dans une douce caresse avant que la jeune fille ne se redresse et plante ses yeux d'un bleu océan dans ceux complètement perdu du brun. Thomas essaya vaguement d'articuler une phrase cohérente, pour lui dire qu'il ne la considérait que comme une amie, mais ses efforts furent vains et se fût Térésa qui brisa l'étrange silence qui c'était installé entre eux.

« C'est bon, je sais ce que tu pense. »

Et sans lui laisser le temps de réagir, elle se leva et s'éloigna d'un pas tranquille. Thomas aurait pu facilement la rattraper, mais il était encore trop choqué par le geste de la brune. Ce fut la sonnerie qui le tira de ses pensés, il se leva en sursaut, affolé et dû courir pour ne pas arriver en retard en cour. Quand il rejoignit enfin sa salle, le professeur était déjà arrivé et il dût s'excuser avant de pouvoir entrer. Il s'installa à sa place, Jack était déjà plongé sur son cahier et ne fit pas attention à lui. Il sortie rapidement ses affaires pour ne pas s'attirer les foudres du professeur puis se retourna, cherchant Térésa du regard. La jeune fille fixait obstinément le tableau et, contrairement à son habitude prenait des notes avec application. Elle ne tourna pas une seule fois la tête vers lui.

Thomas soupira, il espérait que l'incident ne change rien entre eux. Il appréciait beaucoup Térésa et s'en voudrait énormément que la jeune fille ne lui adresse plus la parole parce qu'il l'avait repoussé. En tout cas, elle n'avait pas l'air perturbée, rien sur son visage ne laissait penser qu'elle l'avait l'embrassée, ni joie, ni tristesse, rien. Il se retourna vers le tableau et plongea la main dans sa trousse pour attraper un stylo et prendre le cours. Durant toute l'heure, il se retourna à intervalles régulier vers Térésa mais il ne parvient pas à croiser son regard, son baisser lui revenant toujours en tête. Il fini par abandonner et tenta de se concentrer sur le cour pour ne plus y penser.

Après un long et ennuyeux cour de français, le professeur les salua et quitta la salle. Les élèves se réunissaient déjà par groupe de deux ou trois, profitant de la récréation qui précédait leur prochain cour. Thomas voulu se retourner vers Térésa, mais elle s'était déjà levée et sortait de la salle de classe en vitesse. Il ne tenta pas de la rattraper, elle devait déjà avoir disparue du couloir. Il soupira agacé par la tournure des événements et rangea ses affaires de français. Alors qu'il soulevait son classeur pour le mettre dans son sac, un morceau de papier plier en deux attira son attention. Son prénom était marqué sur l'une des faces dans une jolie et élégante écriture manuscrite. Le mot était rester caché durant tout le cours sous son classeur, il ne se rappelait pas l'avoir vu quand il était arrivé tout à l'heure mais il n'avait pas non plus prêté attention à sa table lorsqu'il avait sortit précipitamment ses affaires.

Il reposa son classeur et prit le petit bout de papier dans ses mains pour l'ouvrir. Dans la même écriture que celle sur le devant, était marqué une simple phrase :

Rendez-vous ce soir.

Il le retourna cherchant une signature mais sur la face arrière était juste marqué minuit tout en majuscules qui, comparées à la fine écriture, semblait presque agressives. Il n'y avait aucune signature attestant de la provenance du mot, mais l'écriture élégante lui faisait penser qu'il avait été écrit par une fille, et la seule qui avait surement besoin de lui parler c'était Térésa. Une nouvelle fois il chercha son amie du regard, mais elle n'était pas revenue. Il posa le mot devant lui, observant la phrase pour tenter de comprendre pourquoi la brune lui avait donner ce mot alors qu'elle semblait maintenant l'éviter.

Lumières - NewtmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant