Teen Wolf : La déclaration de Stiles

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Commande de @LilyFlemming
Bonne lecture :)

Je finissais de boucler mes valises et les donnais à mon père. Il les mît dans le coffre de la voiture puis le ferma. J'étais enfin prête à partir.

Je retenais un soupir tremblant et montais à l'avant. Je faisais tout pour m'empêcher de pleurer alors que le moteur se mît en marche.

Je quittais Beacon Hills pour pouvoir aller faire les études supérieures qui m'intéressaient. Mais pour ça, je devais quitter ma ville natale et tous mes amis. J'eus un pincement au cœur. Je devais quitter Stiles.

Stiles qui s'éloignait un peu plus de moi jour après jour. Pas facile de fréquenter son ex tous les jours mais encore plus quand on l'aime encore. Il me manquait et je ne pouvais rien faire pour essayer de le récupérer.

Et pour cause, il est avec Malia maintenant et il semble heureux avec elle. Alors je les laisse et essaye de ne pas être jalouse. Mais chaque jours qui passent ne font que confirmer mes impressions. Je l'aime et je l'aimerai toujours.

Il y a toujours une pointe de tristesse et d'amertume quand je le vois avec Malia mais je fais tout mon possible pour ne rien laisser paraître. Je ne sais pas ce qu'il sait passé pour qu'il arrive à passer à autre chose et ne pense plus à Lydia. Je n'étais sûrement pas faite pour lui.

Rien que de penser ça me brise le cœur. Mon père gara la voiture et descendit mes valises. Après lui avoir promis de l'appeler à mon arrivée et de lui avoir répéter au moins une trentaine de fois que tout se passerait bien, il me laissa à l'entrée de l'aéroport.

Je traversais le hall et arrivais à la porte de mon embarcation. Je m'assis sur un banc et attendais l'heure de mon décollage. Je faisais tout pour ne pas penser à mes amis que j'avais interdit de venir ici avec moi. Je n'avais pas envie de rendre cette séparation encore plus difficile.

Alors que le départ de mon vol fut annoncé et que je me dirigeais vers la porte, une sensation étrange me saisit au niveau de la poitrine. Je me stoppais net alors que j'essayais de respirer calmement.

Poussée par un instinct étrange, je me retournais et vis...personne. J'aurais pourtant juré avoir entendu quelque chose. Je soupirais en me disant que j'étais plus atteinte que je le croyais. Mais cette voix retentit à nouveau.

Je finis par le voir. Courir au loin vers moi.

- Alexia ! Attends !

Je le regardais s'approcher à toute vitesse vers moi. Mes jambes bougèrent d'elles-même et je me retrouvais bien vite à ses côtés. Il ne prit même pas quelques secondes pour souffler qu'il commença à parler.

- Il ne faut pas que tu t'en ailles, dit-il. Je ne peux pas.....je ne veux pas.... Restes ! Je t'en supplie reste.

Je le regardais sans comprendre. Pourquoi est-ce qu'il me demande une chose pareille ? Qu'est-ce que ça peut bien lui faire que je m'en aille ?
Comme s'il avait lu dans mes pensées il continua.

- J'ai besoin de toi. J'ai toujours eu besoin de toi.

- Mais tu as Malia maintenant, dis-je calmement.

Il n'y avait aucune once de colère ou de dégoût dans ma voix. C'était juste une constatation.

- Malia m'a juste aidé à voir qu'il n'y avait pas que Lydia dans la vie. Elle m'a aidé à ouvrir les yeux.

Il s'arrêta quelques secondes et me fixa intensément.

- Elle m'a aidé à te voir comme j'aurais du le faire depuis le début. Elle m'a montré à quel point je t'aimais.

Mon cœur rata plusieurs battements. Il n'avait pas le droit de débarquer à l'improviste pour me dire ce genre de chose. Pas juste avant que je parte pour un autre pays.

- Stiles..., dis-je la voix enrouée. Pourquoi tu me dis tout ça que maintenant ?

- Parce que je n'étais pas sûr que tu veuille encore de moi, répondit-il la tête basse.

- Tu n'es qu'un idiot ! M'exclamais-je, des larmes au bord des yeux. Je n'ai jamais cessé de t'aimer.

La fin de ma phrase devait être incompréhensible car j'éclatais en sanglot. Il s'empressa de me prendre dans ses bras et de me bercer calmement.

- Je suis désolé, chuchota-t-il.

Il continua de me répéter cette phrase encore et encore jusqu'à ce que je me calme. Il me releva la tête en posant délicatement une main sur ma joue et me regarda dans les yeux. Je remarquais à ce moment là qu'il avait les larmes aux yeux.

Ne pouvant plus attendre plus longtemps, je me jetais à son cou pour l'embrasser. Il s'empressa d'y répondre et y mît toute sa tendresse dedans. Je crois même que nous ne nous sommes jamais embrassés avec autant de passion.

- Ne t'en vas pas, dit-il une fois que nous nous sommes séparés.

- Jamais, dis-je.

Il m'embarqua dans un autre baisé à couper le souffle alors que mon avion décollait.

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