Il claqua la porte de sa chambre doucement, avant de s'affaisser sur son lit.
Il poussa un long soupir, tandis que la brise s'engouffrant par sa fenêtre légèrement ouverte chuchotait à ses oreilles des phrases apaisantes et douces.
Il ferma longuement les yeux, fronçant les sourcils, pour tenter de chasser ce faux sentiment de bien être. Il n'allait pas bien, pas du tout.
Chaque jour, le remord le rongeait. Il avait essayé pourtant, de s'excuser. Mais parfois, la lâcheté est plus forte que quelconque volonté.
Il était beaucoup plus facile d'être le connard que le garcon parfait.
Il se releva en ayant une idée soudaine.
Oui, il avait peur de croiser son regard à nouveau, car il savait pertinemment que le sentiment qui peindrait ses yeux bleu lui donnerait envie de vomir de haine, mais cela ne l'empêchait pas de l'aider à recouvrir ce regard perçant et malin qu'il aimait tant.
Que faisait-elle ? Ne cessait-il de se demander.
Il avait arrêté de se torturer en imaginant qu'elle rêvait de lui. Il avait accepté l'idée qu'elle le haissait désormais.
Ce qui était compréhensible.
Il prit son ordinateur sur ses genoux et ouvrit le clapet.
Hésitant, ne sachant que taper, il ecrit maladroitement quelques mots, avant d'appuyer sur la touche "entrée"
En quelques secondes, la recherche internet s'afficha, lui offrant des milliers de liens à découvrir. Il cliqua au hasard sur le premier, et ouvrit le document joint que le site proposait, expliquant les termes de sa recherche.
Il s'installa confortablement sur son bureau, glissant un oreiller entre son dos et le dossier de sa chaise roulante, posa son ordinateur sur le verre, s'empara d'un petit paquet de feuille et d'un stylo.
Au bout de deux ou trois heures de recherche, il releva sa nuque, et réalisa que sa chambre était plongée dans l'obscurité. La fenêtre ouverte laissait entendre de temps à autres des indignations étouffées par la nuit noire.
Se massant le cou, il se redressa, se dirigea vers la porte de sa chambre et fit descendre l'interrupteur. Une lumière jaune ambiante tamisa la salle, et il se reconcentra sur ce qu'il lisait, coinçant son crayon entre ses dents.
Sur les coupe de 3h du matin, il se réveilla sur son ordinateur ouvert, sa joue contre les touches du clavier. La lumière était toujours allumée, et les feuilles dont il disposait était toutes gribouillées d'écriture, de chiffres, de dates, d'informations.
Il poussa un long soupir, se leva difficilement, ferma le clapet de sa machine et sauta sur son lit.
Il s'endormit immédiatement, tout habillé, avec un léger sourire satisfait et heureux qui coloriait son visage.
Pour la première fois depuis quelques jours, il se sentait utile.
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Petite mise en bouche avant le chapitre 18 !
Comment vous allez aujourd'hui mes petits poneys ?
Que pensez vous de cette seconde partie "Him", de nouvelles idées sur l'identité de notre cher et tendre ?
Des hypothèses ?
Allez, la bonne journée !
Stay safe
Sarah.
