Rumeurs...

Chapitre 22

Très belle chanson à écouter en médias, si vous le souhaiter.

Au loin j'apercevais une ombre devant ma porte. Sûrement un des conseillers de mon père parfois certains se trompe et viennent frapper chez nous.

Mais quand je m'approchais ce que je découvris était tout autre.

***

Il était là. Lui. L'homme de mes cauchemars. Il me vit et s'approcha.

J'étais restée figée en plein milieu de la rue. Glacée par cette vision d'horreur.

Il faisait de lents pas en ma direction, une expression de satisfaction était dessinée sur son visage, son regard sombre me faisait ressentir à quelle point son âme était noire.

Mon sang ne fit qu'un tour et je me mis à courir. J'essayais de lui échapper.

C'était comme dans mon cauchemar, il était à ma poursuite. Les larmes coulaient sans que je le veuille. Cela me brouillait la vue et comme un malheur n'arrive jamais seul je trébuchais sur une pierre.

Si cela avait été un bon moment je me serais maudit d'avoir été aussi cruche mais là je voulais juste me recroqueviller sur moi même afin de ne pas me faire frapper.

Thomas s'agenouilla près de moi.

« Toujours aussi tocarde, à ce que je vois, dit-il avec un ton hautain, je ne répondis pas

- Tu es peut-être conne mais tu sais parler, non ? cria t-il

- Je...je, sanglotais-je

- Tu quoi ?! dit-il en envoyant un coup de pied dans mon dos. Un cri de douleur s'échappa de ma bouche. Il avait frappé si fort.

- Je veux rentrer, dis-je avec la seule force qu'il me restait

- Ah voilà qui est mieux, on rentre mais lève toi ».

Je ne bougeais pas j'avais trop mal. Ce qui l'énerva encore plus. Il prit mes cheveux et me tira d'un coup sec. Je croyais que ma peau allait se détacher de mon crâne tellement cela faisait mal.

J'étais maintenant debout. Thomas commença à retourner chez moi. Je le suivis. Que pouvais-je faire.

Arrivé devant ma porte, il se poussa pour que j'insère ma clé et me suivis à l'intérieur. Je n'essayais pas de le repousser cela ne ferait que le rendre plus agressif et de toute façon, face à lui je n'avais aucune chance.

Il s'assit sur le canapé et me regarda.

« Tu as grossis depuis que je ne suis plus avec toi, dit-il, je te préférais avant, tu étais jolie. Je laissais sa remarque glisser sur moi. Il fallait juste que je trouve un plan pour m'éclipser

- Tu veux boire quelque chose ? Demandais-je. Oui je n'avais trouvé que ça comme solution pour me rendre invisible quelques instants

- Ah ! Tu te rends enfin utile, répondit-il, une bière, « s'il te plaît mon chien, c'est vrai ce mec ne connaît pas la politesse »

- Je vais t'en chercher une dans la cave »

Je descendis, la peur au ventre. Il fallait que je fasse vite. Je sortis mon téléphone et composa le numéro de Jake.

« Pitié répond » Il ne répondait pas, j'essayais encore et encore. Aucune réponse. J'essayais celui de Léa, de Caleb et enfin Ethan mais personne ne répondait. Le sort s'acharnait sur moi.

Je ne sais depuis combien de temps j'essayais mais quand j'entendis les pas dans l'escalier je compris que ça faisait un bon moment. Au son des pas sur le carrelage je pouvais sentir la mauvaise humeur de Thomas.