38-Ex's and what?

Începe de la început
                                    

Lorsqu'il se jeta à mes pieds et me lécha les jambes, je ne pus m'empêcher de sourire. Je l'attrapai dans mes bras avant de le caresser.

« Au moins toi, tu ne me laisses pas seule, murmurai-je. »

*****

MERDIQUEs-A-EN-GERBER.

Voilà ce à quoi se résumaient les deux semaines passées.

J'étais une personne qui savait garder mon calmer, mais dans de tels situations non. Je détestais Kendall, et cela de plus en plus. Cette conne ne cessait de coller Chase.

J'avais pensé qu'elle débarquerait aussi vite qu'elle était arrivée, et bien non. Elle était dopée à la super glue.

Et cela ? A cause de Shawn. Depuis sa première crise d'asthme il enchainait les hôpitaux. Il n'avait rien de grave en soit, mais il était quand même plus prudent de prendre des précautions.

Et devinez qui jouait le gentleman dans l'histoire ? Chase ! Ce mec sait être le pire des connards mais jamais je n'aurais pensé qu'il pouvait devenir responsable. D'un coté, j'aurais aimé qu'il laisse Kendall s'en charger seule. C'était égoïste oui.

Il passait son temps soit au studio, soit dans les hôpitaux aux cotés de Kendall et son fils. Pour deux ex, ils avaient l'air de bien s'entendre, et cela me faisait pêter les plombs intérieurement.

Je savais qu'il n'était pas bien de lui en vouloir car après tout, il ne faisait qu'exercer son rôle de père, mais c'était la première fois qu'il s'éloignait tant de moi. Je n'avais jamais connu ce sentiment de jalousie auparavant, et j'aurais aimé ne jamais le connaitre.

Je compensais ces douloureux sentiments en enchainant les répétitions au studio, ou encore dans ma chambre à gratouiller de nouveaux airs de guitares. J'avais une inspiration folle pour de nouvelles compositions, peut être la jalousie en était la raison.

D'ailleurs, j'étais retournée à mon appartement aux cotés de Matthew. Chase n'était presque jamais chez lui et c'en était lassant.

Moi qui avais pris l'habitude, ces derniers mois, de souvent sortir avec Chase, je sentais mon métabolisme chamboulé et désespérément seule. C'est pourquoi mon grand frère me forçait à sortir régulièrement avec mes meilleurs amis, ou sinon avec d'autres célébrités que je pouvais considérer comme des amis.

Je pouvais ressentir l'engouement que mon prochain concert créait.

Il était hors de question pour moi de sortir de nouveau sans garde du corps, au risque de me faire bousculer, voir déchirée par mes fans. D'habitude, j'enfreignais cette règle, c'était supportable, mais l'annonce du concert créait comme une vague double de popularité. C'était une horreur de ne pas pouvoir poser un pied là où je le voulais, tout simplement parce que l'on m'arrêtait pour que je signe un autographe, prendre un selfie, faire un calin, pose pour ces foutus caméras de paparazzis... C'était juste fou.

Cet après-midi, en revanche, Chase m'avait appelé pour un diner ce soir. Comme quoi, après deux semaines, il se souvenait que j'existais. Je n'avais donc pas été effacée par un liquide de nettoyeur monsieur propre.

En plus, pas n'importe quel diner, il ne s'agissait pas d'un de nos éternels soupers devant la télé, non, il m'invitait à diner à un des hôtels les plus chics de Los Angeles pour qu'ensuite nous y passions une nuit: Beverly Wilshire. Bien entendu, ce n'est pas n'importe qui, qui un jour se voit l'occasion de pénétrer dans un tel hôtel, notament cause des prix exorbitants. Mais encore une fois, inutile de préciser, que ce n'était pas Chase ni moi qui n'en avions pas les moyens...

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