⋰Chapitre 19⋱

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Je cours le plus vite possible et le plus loin. Je ne sais pas où je vais. Mais je sais que je dois m'éloigner de chez Dylan. Alors depuis tous ce temps, c'était Vincent derrière cet menaçant inconnu. Mais pourquoi ? Je ne comprends pas lui qui essaie depuis toujours me faire tomber amoureuse d'un joueur de football. Pourquoi mettre autant d'énergie pour que moi et Dylan on s'éloigne. J'arrête de courir, essaie tant bien que mal de reprendre mon souffle. J'ai mal, je me sens trahit, j'ai la haine contre Dylan et Maxime. Comment il a pu me faire ça ? Nous filmer dans un moment aussi intime. J'aimerais tellement que tu sois encore là. Que tu répondes à toute mes questions.

-Enfin, tu es là. Me dit Dylan avec un téléphone dans la main.

-C'était le téléphone de Maxime. Je pense qu'il est pour toi. M'explique-t-il.

Comment Vincent a pu avoir son téléphone et comment il a su que Maxime s'était donné la mort ?

Je prends le téléphone sans dire un mot.

-Amy, je ne savais pas pour ce gars cacher dans ma chambre. Je te le promets. M'avoua-t-il

-Je sais. Chuchotais-je en retenant mes larmes.

-Je crois qu'on devrait plus trop se parler. Dis-je à contre cœur

-Amy...jamais je nous aurais filmer pendant un moment aussi intime. M'explique-t-il

-J'arrêterai même de suivre les règles fixées par Vincent. Dit-il. Sa voix commence à trembler et ses yeux s'humidifie

-Si tu ne les suis pas tu seras viré. Dis-je la voix tremblante

-Juste de l'équipe de foot, si mes moyennes sont correctes, je pourrais rester. M'explique-t-il.

-Dylan, c'est ce que je dis, tu seras viré. Expliquais-je. Ma gorge se serre.

-aïe, ça fait mal ça. Dit-il en lâchant un petit rire.

-Ecoute, je me sens bien avec toi, j'ai envie d'être près de toi. Dit-il

-Alors, je m'en fous si je suis virée d'une des plus grandes écoles de ce pays. M'explique-t-il

-T'es bête, tu ruinerais ton avenir, ta carrière de footeux juste pour une amourette de lycée. T'es stupide. Dis-je

-Je sais, mais...Essaie-t-il

-Il n'y a pas de mais, je ne peux plus te voir ou fréquenter un seul de ses coureurs de jupon. Maintenant, laisse-moi. Dis-je à contre cœur.

- Si c'est réellement ce que tu souhaites. Dit-il attristé

J'aimerais tout le contraire mais c'est pour toi que je le fais. Dylan s'éloigne de moi pour retourner chez lui.

Je rentre chez moi avec qu'aucune conviction, je sais qu'a tous moment mes jambes peuvent me lâcher. Je me retiens de hurler et de pleurer. Pourquoi Vincent s'acharne sur moi. Il faudra que je l'affronte une fois. Car, j'ai beaucoup trop de question qui sont encore en suspens.

J'arrive devant ma porte et je jette un coup d'œil chez Thomas, soit ils sont tous K.O soit la fête est fini. J'ouvre la porte et ma mère me tombe dessus avec toute ses questions. Elle en pose tellement que je n'ai même pas le temps de lui répondre.

-Bon tu me réponds ! Me hurle ma mère.

-Je ne comprends rien qu'en tu me parles, si tu veux tous savoir, j'aurais dû rester bien au chaud à la maison. Dis-je avant de monter dans ma chambre et de fermer celle-ci à clé. Je me dirige sous la douche et remets l'ancien sweat de maxime ou son odeur est encore dessus.

Je prends mes écoutes et mes ma playlist Bad mood avant de regarder toutes les photos.

Certaine me font rire d'autre pleurer. Tous ses souvenir qui remonte à la surface. Son sourire me manque, le son de sa voix aussi. J'ai l'impression que ça va faire 1 siècle que je ne l'ai pas entendu rire. Sa présence près de moi, prêt à m'aider à la moindre difficulté. Me manque.

Je regarde cette lettre soigneusement écrite. Peut-être que j'aurais les réponses à mes questions.

Je prends une grande respiration avant d'éteindre ma musique. Je commence à lire les premier mot " Amélia, excuse-moi". Je ne sais pas si je dois continuer à la lire ou attendre le bon moment. Mais comment, je saurais que c'est le bon moment ? Je reprends mon courage à deux mains et lis la suite.

Amélia, excuse-moi.

Excuse-moi, d'être partie avant toi, de t'avoir abandonné dans ce monde dans lequel je n'arrivais plus à respirer. Excuse-moi pour tout ce que j'ai dû te faire endurer pendant que j'étais encore la et tous ce que tu dois endurer à ce moment.

Sache que je ne voulais pas te faire du mal, je voulais être près de toi pendant le reste de ma vie. Je t'aime plus que ma propre vie. C'est pour ça que j'ai préféré partir. Te voir tous les jours te forcer à rester avec moi, de cacher ce que tu ressens en venait insoutenable pour moi. Ça me déchirait le cœur. Je voulais t'expliquer pourquoi, j'ai agi de la sorte avec toi, pourquoi je t'ai trompé avec toute tes copines ? tous simplement, je n'avais pas les couilles pour affronter Vincent. J'avais peur de lui et de ce qu'il est capable de faire. Tout le monde l'avait remarqué dans notre couple s'était toi qui portait la culotte.

En rentrant dans cette équipe, j'ai singé mon arrête de mort avec le sourire. J'ai appris par la suite qu'on devait coucher avec 5 meufs différente par mois. Et que si on ne respectait pas ce marchée, on subissait la colère de Vincent. Jamais il n'aurait pu me virer de l'équipe où me nommé capitaine comme tout le monde te faisait croire. Mais il est capable de bien pire. J'aimerais que tu te méfie de Vincent, que tu t'éloignes de lui et de toute l'équipe. Vincent est un monstre qui soit croit tout permis car son père dirige notre école.

Tu me manque déjà. Tes lèvres, ta peau, ton cœur et tes caprices me manque. Je m'en veux d'être aussi lâche. Mais j'ai peur de te faire encore plus de mal qu'il se prenne à toi. Je pense que tu serais beaucoup plus heureuse si je partais loin. À un endroit où tu ne peux pas me rejoindre tous de suite. Mon plus grand souhait c'est que tu sois épanoui dans la vie et qu'un autre homme ne te fasse pas souffrir autant que je l'ai fait. Marie-toi, enfante si tu le désire. Mais n'oublie pas de sourira quand tu me regarde à travers le ciel.

Je t'aime, ma princesse.

Je remets la lettre dans le carton ainsi que son portable avant de m'effondrer sur mon lit et de dissimuler mes cris et mes pelures dans mon coussin.

-C'était avec toi que je voulais me marier et avoir des enfants. Chuchotais-je contre mon cousin.

C'est en partant que tu m'as fait le plus souffrir. Pensais-je avant de m'endormir. 

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Voilà pour ce chapitre, j'espère qui vous a plu.

Petite précisons j'ai réécrit cette histoire, donc ne soyez pas étonné si les commentaires ne correspondent plus à ce qu'il a décrit.

BONNE LECTURE ! 😊

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MON SECOND SOUFFLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant