Chapitre 17 - « ONE WEEK LATER »

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— T'as tes règles ou quoi ?!

— Et alors ?!

— Les meufs hein..., marmonna-t-il.

Fin du flashback - Présent.

Mais quand nous étions arrivés, à l'arrière du commissariat, c'était trop tard. Le pire de tout était le fait que tout cela ce soit passé devant mes yeux, et que je n'avais rien pu faire. Je m'en voulais. Quand j'avais vu la voiture exploser, le feu jaillir de partout, ce liquide qu'était le sang de mon père, mélangé à l'essence, couler hors de " véhicule " pour se jeter dans l'eau de la petite rivière qui longeait l'arrière du commissariat, je sus que je l'avais perdu, pour toujours.

Malgré le fait que notre relation n'était pas l'une des meilleures, qu'elle s'était dégradée d'année en année, il restait tout de même mon père, et je l'aimais, en partie. Il était mon seul parent et désormais, j'étais seule. Plus de mère, plus de père, juste seule. Je ne vais pas nier le fait d'avoir versé une petite larme, quand j'avais compris ce qu'il se passait. La dernière fois que cela s'était produit remontait à bien longtemps, sûrement mes dix ans. Pleurer, c'était pour les faibles, et j'en avais été une en l'espace d'une minute.

Mais tout cela voulait dire que ces putains de Bieber avaient réussi. Ils avaient sauvé cette blonde de mes deux. À cause d'eux, j'avais perdu la seule personne de ma famille, la seule qui me restait, et juste pour ça, ils allaient le payer. Ils avaient sûrement déjà entendu parler des choses horribles qu'avait faites Sixteen Ravens à ses ennemis, mais l'avaient-ils seulement déjà vu à l'exécution ? Cela promettait.

Je me souviens encore du cri que j'avais poussé, de cette douleur que j'avais ressenti, des bras de Matthew autour de moi. Quand nous étions rentrés, une rage inconnue bouillonnait en moi, et il fallait à tout prix que j'extériorise cela. Et quoi de mieux que de retrouver les raisons de cette profonde colère à la maison, assise sur le canapé.

Flashback - Une semaine plus tôt.

En poussant la porte d'entrée, je me dirigeais tout droit vers le sous-sol en marchant tel un pingouin à cause de mon plâtre. Je n'allais pas tenir, il fallait que je frappe quelque chose, que je tire sur quelque chose, que je fasse putain de quelque chose pour me calmer. Une personne normale aurait pleuré toutes les larmes de son corps et se serait éclipsée quelque part pour continuer à extérioriser. Mais moi, je n'étais pas comme cela, et il fallait que je me défoule, sinon je risquerais de tuer quelqu'un. Mais en passant devant l'entrée du salon, j'aperçus des silhouettes. Automatiquement, je m'arrêtais et fis demi-tour pour entrer dans celui-ci et là, je les vis. Cette blonde et les frères Bieber. Je vis rouge. Et c'est avec les poings serrés, la mâchoire contractée et cette rage libérée que je me jetais maladroitement sur la blonde qui tremblait dans son fauteuil, lui attrapant le cou pour le serrer de toutes mes forces.

— C'est à cause de toi putain ! fis-je en la secouant. C'est de ta faute si il est mort ! Ça aurait dû être toi ! criais-je plus fort.

— Barbara ! Lâche-la ! rugit Justin en m'attrapant par les épaules afin de me dégager de la blonde.

Mais il ne fit qu'accentuer ma rage, et je me jetais sur lui, balançant des coups de poings sur son torse à tout va. Il les arrêtait du mieux qu'il pouvait, mais je parvins tout de même à en placer quelques-uns. Et une droite sur sa joue, une gauche sur ses côtes et pour couronner le tout, un coup de genoux - le valide - dans les parties.

— Pour mon père, connard.

Tout cela le fit basculer à terre mais il m'entraîna dans sa chute. Malgré la douleur visible sur son visage, il me donna un coup de hanche pour me faire basculer sur le côté, afin de se positionner sur moi de façon à être à califourchon et de tenir mes poignets de chaque côté de ma tête.

Dangerous Side ⇢ j.bΌπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα