Chapitre 17 - « ONE WEEK LATER »

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BARBARA DAVIS

Une semaine plus tard.

En une semaine, il s'en était passé des choses, mais le seul point positif de tout cela était bel et bien le fait que je n'avais plus mon stupide plâtre. Stupide, oui, car à cause de lui, j'étais tombée un bon nombre de fois. Je ne supportais pas le fait de rester cloîtrer au lit et de ne pas bouger. Mais heureusement pour moi, ma jambe s'était rapidement remise de tout cela. Il fallait plus qu'une misérable balle pour m'arrêter. Cette semaine avait été particulièrement... plate, pour moi. Ce qui s'était passé ce jour-là m'avait en partie... touchée, je ne dirais pas anéantie, ou bien détruite, mais légèrement touchée. J'avais passé mes deux premiers jours enfermée dans ma chambre, ne voulant aucune visite de quiconque. J'avais rejeté mes amis, les envoyant balader toute la journée. Je voulais simplement être seule, suite à cet incident. Juste à l'évocation de ce souvenir, une rage meurtrière prit part en moi. Il avait osé faire ça, il l'avait tué, pour s'amuser, et me faire souffrir. Je me revoyais encore dans cette voiture, en compagnie de Matthew, à sa recherche.

Flashback - Une semaine plus tôt.

Après avoir reçu les messages et avoir vaguement expliqué la situation aux garçons, ils étaient partis, comme ça, sans rien dire. Me laissant seule, là, dans mon grand lit. Putain, à cause de ce foutu plâtre, je ne pouvais rien faire et merde, le message que m'avait laissé Guiseppe me laissait perplexe. " Celui qui t'a soi-disant offert la tienne. " Il parlait de mon père ! Mais que voulait dire le " soi-disant " ? Je n'avais pas le temps d'y penser, mon père était en danger ! Cette enflure ne payait rien pour attendre. Je me levais du mieux que je le pouvais, laissant les plaintes et gémissements de côté pour marcher - ou plutôt sautiller - jusqu'à ma porte avant de me prendre le pied dans la putain de chaussure maudite, me faisant tomber à plat ventre dans le couloir.

— Aïe, putain ! grognais-je.

— Barbara ! Tu vas bien ?

Je reconnais la voix de Matthew, visiblement inquiet. Il passa ses mains sur mes hanches puis m'aida à me relever. Je prenais appui sur lui tout en remettant correctement mon t-shirt en place.

— Matt, il faut à tout prix que tu m'aides !

— À quoi ? fit-il en fronçant les sourcils.

— Guiseppe, mon père est en danger, j'ai 20 minutes ! Justin et Jonas sont partis et... merde vite !

— Attends, je vais te porter.

Il passa un bras sous mes genoux et laissa l'autre dans mon dos pour ensuite me soulever, me portant comme une princesse sans aucun mal. Il fallait dire que Matthew était très musclé et vraiment bien foutu. Mais ce n'était pas le moment, il fallait que je retrouve mon père. Une fois dans la voiture, il ne prit pas le temps d'attacher sa ceinture, contrairement à moi, et partit à toute allure.

— Où va-t-on ? s'enquit-il.

En repensant aux messages, je n'avais eu aucune précision, mis à part ce foutu indice qui ne me parlait guère. Détenus... Là, j'eus le déclic : le commissariat, les détenus, mon père était flic. Putain.

— Au commissariat !

— Le plus proche est à dix minutes d'ici.

— Quoi ? Oh non..., fonce alors ! criais-je.

— Si tu commençais par arrêter de crier dans mes oreilles, peut-être que je le ferais, grogna-t-il.

— Non ! Mon père est en putain de danger, tu ne crois quand même pas que je vais te murmurer à l'oreille pour te faire plaisir ?! Va plus vite !

Dangerous Side ⇢ j.bOù les histoires vivent. Découvrez maintenant